La pêche aux militants des partis autres que le Front populaire ivoirien (FPI) pour la victoire du candidat Pascal Affi N’Guessan a commencé. Samedi dernier, au QG du Fpi à Attoban, des militantes du RHDP ont apporté leur soutien ferme au candidat du Fpi. KC et MT, leurs porte-paroles, ont promis à la secrétaire nationale de l’OFFPI, Christine Konan, qui les recevait, de voter Affi et de convaincre leur entourage à les imiter le 25 octobre prochain. «Madame la secrétaire nationale, nous regrettons d’avoir accordé nos voix à Alassane Ouattara en 2010. Moi, je travaille dans l’administration publique, mais je vous jure que notre ministre de tutelle nous a coupé toutes les primes que nous percevions avant l’avènement d’Alassane Ouattara. Franchement, nous sommes fatiguées de subir ce pouvoir qui ne sait que semer misère et pauvreté», s’est indignée KC. «Sous Gbagbo, je faisais le commerce avec le train qui me permettait de transporter mes marchandises sans difficulté. Aujourd’hui, rien ne marche et la pauvreté gagne du terrain», a enfoncé MT, militante du Pdci, pour qui le retour du FPI au pouvoir avec Affi N’Guessan sortira la Côte d’Ivoire de la terreur et de la misère.
Christine Konan, entourée d’Essis Tomé et Yvonne Bouabré, directrices départementales de campagne de Dabou et Divo, et de Simone N’Guessan, secrétaire nationale du FPI, a salué l’initiative de ces militantes qui désormais disent non au RHDP et oui au FPI et à son candidat. «Le Fpi, c’est la paix. Lors du vote d’octobre, il s’agira de choisir entre la paix et la violence», a-t-elle expliqué à ces femmes qui d’ailleurs en sont plus que convaincues. Aux militantes de son parti, elle a demandé une mobilisation plus forte autour de la candidature du président du FPI. A celles des militantes de son parti qui s’inquiètent de n’avoir pas participé au recensement général ni à l’enrôlement électoral, elle a donné des assurances : «Si vous vous êtes enrôlées en 2010, vos noms sont sur la liste électorale. Dans les jours à venir, vous pourrez récupérer vos cartes d’électrices et voter Affi». Cette précision a autant soulagé les femmes du RHDP pour Affi que celles du FPI, toutes déterminées à travailler pour libérer la Côte d’Ivoire.
Bruno Kouadio
Christine Konan, entourée d’Essis Tomé et Yvonne Bouabré, directrices départementales de campagne de Dabou et Divo, et de Simone N’Guessan, secrétaire nationale du FPI, a salué l’initiative de ces militantes qui désormais disent non au RHDP et oui au FPI et à son candidat. «Le Fpi, c’est la paix. Lors du vote d’octobre, il s’agira de choisir entre la paix et la violence», a-t-elle expliqué à ces femmes qui d’ailleurs en sont plus que convaincues. Aux militantes de son parti, elle a demandé une mobilisation plus forte autour de la candidature du président du FPI. A celles des militantes de son parti qui s’inquiètent de n’avoir pas participé au recensement général ni à l’enrôlement électoral, elle a donné des assurances : «Si vous vous êtes enrôlées en 2010, vos noms sont sur la liste électorale. Dans les jours à venir, vous pourrez récupérer vos cartes d’électrices et voter Affi». Cette précision a autant soulagé les femmes du RHDP pour Affi que celles du FPI, toutes déterminées à travailler pour libérer la Côte d’Ivoire.
Bruno Kouadio
