Président l’Association des retraités militaires et gendarmes de Côte d’Ivoire (Armgci), le général de brigade Georges Deon, décline les enjeux du colloque que cette organisation met en place, dans le cadre du lancement de ses activités.
Vous organisez, le 02 octobre 2015 prochain, un colloque. Pouvons-nous savoir ce qui motive l’organisation de cette rencontre?
Notre pays, depuis des années, comme vous le savez, est le théâtre de conflits de tous genres, donc il est dans une instabilité. Ayant vécu ces moments difficiles, nous rétraités militaires et gendarmes de Côte d’Ivoire ne pouvons rester inactifs face à cette situation, à quelques jours des élections dans notre pays. Nous avons juré de servir notre Nation depuis que nous sommes en activité et comme pour réitérer notre attachement à ce civisme qui nous caractérise, témoins par excellence des vertus de la paix, nous avons donc bien voulu organiser ce colloque pour le maintien de la paix qui est le baromètre de tout développement d’un pays. Notre souci est d’amener nos frères et sœurs à faire preuve de sagesse et tolérance à un moment donné, quand bien même la situation est difficile.
Pendant ces assises, de quoi sera-t-il question exactement?
Il s’agira de refléchir sur les stratégies de maintien de la paix, en vu de trouver des résolutions pour prévenir d’éventuels conflits. Il sera question également de réaliser la géolocalisation des points sensibles et névralgiques et les repertorier. Les résultats de nos travaux seront soumis à l’approbation des autorités compétentes pour adoption et application.
Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Nous attendons qu’à son terme, les acteurs que nous sommes et les participants soyons à même de diffuser les résolutions. Les concepts clés de paix et de prévention des conflits sont connus. Les participants auront désormais la compréhension commune des notions de paix et de prévention des conflits. Les rétraités militaires et gendarmes que nous sommes connaîtront les enjeux de leur implication dans le processus de maintien de la paix.
Qui sont ceux qui participeront à cette rencontre?
Ce colloque est organisé à l’intention des populations, sans distinction de parti politique, d’ethnie et de religion, des rétraités militaires et gendarmes. Mais surtout, les responsables de partis politiques sont plus concernés par ce colloque.
Pensez-vous que ces assises participeront à l’appaisement du climat socio-polique en Côte d’Ivoire?
C’est justement le but recherché, car nous voulons prendre, au cours de cet atélier de reflexion, des résolutions pour maintenir la paix qui est primordiale pour nous. Car figurez-vous que là où l’intérêt de la Nation est en jeu, l’amour propre et l’orgeuil n’ont point de place. C’est pourquoi l’Association des rétraités militaires et gendarmes de Côte d’Ivoire (Armgci) veut faire de la culture de la paix son crédo par la prévention des conflits au moyen d’alerte précoce. C’est en semant les graines de la paix et de la cohésion sociale dans le cœur de chaque Ivoirien à travers ce genre de colloques que nous y parviendrons.
Nous sommes à un mois des élections présidentielles. Ne pensez-vous pas que ce colloque vient un peu tard?
Bien au contraire. Ce colloque vient à point nommé. Il est important de parler de paix chaque jour que Dieu fait. Les résolutions trouvées au cours de ce colloque seront mises en application maintenant, et pour continuité de l’Etat. C’est notre souhait le plus absolu. Il n’est donc pas tard car le processus pour aller à la paix est très long et c’est en rang serré que nous allons arriver à avoir la paix définitive. Chacun doit jouer sa partition et c’est la nôtre que nous jouons à travers ce colloque.
Mon général, avez-vous un appel à lancer ?
La tolérance et le pardon doivent être le quotidien de tous. C’est à cet exercice que l’Association des rétraités militaires et gendarmes de Côte d’Ivoire invite tous les rétraités et par extension tout sachant épris de paix à s’incruster dans la dynamique de la recherche de la paix.
Réalisé par TOGBE Jean
Vous organisez, le 02 octobre 2015 prochain, un colloque. Pouvons-nous savoir ce qui motive l’organisation de cette rencontre?
Notre pays, depuis des années, comme vous le savez, est le théâtre de conflits de tous genres, donc il est dans une instabilité. Ayant vécu ces moments difficiles, nous rétraités militaires et gendarmes de Côte d’Ivoire ne pouvons rester inactifs face à cette situation, à quelques jours des élections dans notre pays. Nous avons juré de servir notre Nation depuis que nous sommes en activité et comme pour réitérer notre attachement à ce civisme qui nous caractérise, témoins par excellence des vertus de la paix, nous avons donc bien voulu organiser ce colloque pour le maintien de la paix qui est le baromètre de tout développement d’un pays. Notre souci est d’amener nos frères et sœurs à faire preuve de sagesse et tolérance à un moment donné, quand bien même la situation est difficile.
Pendant ces assises, de quoi sera-t-il question exactement?
Il s’agira de refléchir sur les stratégies de maintien de la paix, en vu de trouver des résolutions pour prévenir d’éventuels conflits. Il sera question également de réaliser la géolocalisation des points sensibles et névralgiques et les repertorier. Les résultats de nos travaux seront soumis à l’approbation des autorités compétentes pour adoption et application.
Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Nous attendons qu’à son terme, les acteurs que nous sommes et les participants soyons à même de diffuser les résolutions. Les concepts clés de paix et de prévention des conflits sont connus. Les participants auront désormais la compréhension commune des notions de paix et de prévention des conflits. Les rétraités militaires et gendarmes que nous sommes connaîtront les enjeux de leur implication dans le processus de maintien de la paix.
Qui sont ceux qui participeront à cette rencontre?
Ce colloque est organisé à l’intention des populations, sans distinction de parti politique, d’ethnie et de religion, des rétraités militaires et gendarmes. Mais surtout, les responsables de partis politiques sont plus concernés par ce colloque.
Pensez-vous que ces assises participeront à l’appaisement du climat socio-polique en Côte d’Ivoire?
C’est justement le but recherché, car nous voulons prendre, au cours de cet atélier de reflexion, des résolutions pour maintenir la paix qui est primordiale pour nous. Car figurez-vous que là où l’intérêt de la Nation est en jeu, l’amour propre et l’orgeuil n’ont point de place. C’est pourquoi l’Association des rétraités militaires et gendarmes de Côte d’Ivoire (Armgci) veut faire de la culture de la paix son crédo par la prévention des conflits au moyen d’alerte précoce. C’est en semant les graines de la paix et de la cohésion sociale dans le cœur de chaque Ivoirien à travers ce genre de colloques que nous y parviendrons.
Nous sommes à un mois des élections présidentielles. Ne pensez-vous pas que ce colloque vient un peu tard?
Bien au contraire. Ce colloque vient à point nommé. Il est important de parler de paix chaque jour que Dieu fait. Les résolutions trouvées au cours de ce colloque seront mises en application maintenant, et pour continuité de l’Etat. C’est notre souhait le plus absolu. Il n’est donc pas tard car le processus pour aller à la paix est très long et c’est en rang serré que nous allons arriver à avoir la paix définitive. Chacun doit jouer sa partition et c’est la nôtre que nous jouons à travers ce colloque.
Mon général, avez-vous un appel à lancer ?
La tolérance et le pardon doivent être le quotidien de tous. C’est à cet exercice que l’Association des rétraités militaires et gendarmes de Côte d’Ivoire invite tous les rétraités et par extension tout sachant épris de paix à s’incruster dans la dynamique de la recherche de la paix.
Réalisé par TOGBE Jean
