L’élection présidentielle du 25 octobre prochain en Côte d’Ivoire approche à grands pas. Les Ivoiriens réfugiés au Libéria à cause de la crise postélectorale de 2010-2011 s’interrogent sur leur sort quant à la possibilité d’accomplir leur devoir civique lors du scrutin. Etant entendu qu’ils continuent d’attendre désespérément les convois humanitaires de l’Unhcr. Qui n’ont toujours pas repris alors que le Libéria est déclaré sans Ebola depuis plusieurs mois par les structures mondiales de santé ainsi que les autorités de ce pays.
«Nous sommes 16000 réfugiés inscrits sur les listes du camp de PTP. Lorsqu’on ajoute ceux qui ne vivent pas dans les camps de réfugiés, de loin les plus nombreux, comme ceux de Zwedru city et des autres contrées à travers le pays, nous sommes à 74000 réfugiés issus de l’ouest ivoirien pour la plupart. Nous sommes prêts à rentrer au pays pour voter si les conditions de notre transport sont réunies. Nous ne pouvons pas nous prendre en charge en la matière. Parce que nous n’avons rien. C’est pourquoi nous sommes obligés d’attendre la reprise des convois humanitaires non seulement gratuits, mais pendant lesquels on nous octroie un peu d’argent», explique un des responsables des pensionnaires du camp de PTP rencontré, le lundi 7 septembre dernier. PTP est un important camp de réfugiés ivoiriens situé à une dizaine de kilomètres de Zwedru city, chef-lieu du Grand Gideh county, au cœur du pays kran du Liberia. Ce camp de réfugiés s’est agrandi avec l’arrivée des réfugiés de Solo camp supprimé après la visite d’Alassane Dramane Ouattara à son homologue du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, en novembre 2013. Comme ce chairman rencontré, un groupe de femmes ayant échangé avec nous, toujours à PTP, ne dit pas autre chose. «Nous voulons venir voter parce que nos noms figurent sur la liste électorale. Qu’on nous aide à rentrer au pays », plaide A. Rachel.
Le doyen des réfugiés ivoiriens basés à Zwedru city, dans le Niao community, se veut plus précis dans ses doléances. « Nous avons besoin des véhicules kia pour affronter la route impraticable qui lie les deux pays » recommande-t-il. Car conscient que l’axe de 100 kms en terre rouge entre Zwedru et Toulepleu (Côte d’Ivoire) donne en ce moment du tournis aux automobilistes et aux motocyclistes par ces temps de pluies dans cette région. La plupart des réfugiés encore présents au Libéria sont concentrés dans le Grand Gideh county, le Sano county, le Mary Land county et le Nimba county.
En mars dernier lors de sa visite d’Etat à Tiassalé, dans l’Agneby-Tiassa, le chef de l’Etat ivoirien avait lui-même soutenu que 58000 Ivoiriens sont encore en exil .
Félix Teha Dessrait
«Nous sommes 16000 réfugiés inscrits sur les listes du camp de PTP. Lorsqu’on ajoute ceux qui ne vivent pas dans les camps de réfugiés, de loin les plus nombreux, comme ceux de Zwedru city et des autres contrées à travers le pays, nous sommes à 74000 réfugiés issus de l’ouest ivoirien pour la plupart. Nous sommes prêts à rentrer au pays pour voter si les conditions de notre transport sont réunies. Nous ne pouvons pas nous prendre en charge en la matière. Parce que nous n’avons rien. C’est pourquoi nous sommes obligés d’attendre la reprise des convois humanitaires non seulement gratuits, mais pendant lesquels on nous octroie un peu d’argent», explique un des responsables des pensionnaires du camp de PTP rencontré, le lundi 7 septembre dernier. PTP est un important camp de réfugiés ivoiriens situé à une dizaine de kilomètres de Zwedru city, chef-lieu du Grand Gideh county, au cœur du pays kran du Liberia. Ce camp de réfugiés s’est agrandi avec l’arrivée des réfugiés de Solo camp supprimé après la visite d’Alassane Dramane Ouattara à son homologue du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, en novembre 2013. Comme ce chairman rencontré, un groupe de femmes ayant échangé avec nous, toujours à PTP, ne dit pas autre chose. «Nous voulons venir voter parce que nos noms figurent sur la liste électorale. Qu’on nous aide à rentrer au pays », plaide A. Rachel.
Le doyen des réfugiés ivoiriens basés à Zwedru city, dans le Niao community, se veut plus précis dans ses doléances. « Nous avons besoin des véhicules kia pour affronter la route impraticable qui lie les deux pays » recommande-t-il. Car conscient que l’axe de 100 kms en terre rouge entre Zwedru et Toulepleu (Côte d’Ivoire) donne en ce moment du tournis aux automobilistes et aux motocyclistes par ces temps de pluies dans cette région. La plupart des réfugiés encore présents au Libéria sont concentrés dans le Grand Gideh county, le Sano county, le Mary Land county et le Nimba county.
En mars dernier lors de sa visite d’Etat à Tiassalé, dans l’Agneby-Tiassa, le chef de l’Etat ivoirien avait lui-même soutenu que 58000 Ivoiriens sont encore en exil .
Félix Teha Dessrait