Abidjan - Les militants de la Coalition nationale pour le changement (CNC) qui envisageaient d’organiser un meeting ce samedi ont été dispersés à l’aide de gaz lacrymogène par la police à la place Ficgayo de Yopougon (ouest d&r squo;Abidjan), a constaté l’AIP.
Cette manifestation de la CNC a été initiée par la branche dirigée Charles Konan Banny. Ce mouvement est confronté depuis jeudi, à une dissidence portée Bah Enoch, Ahipeau Martial et Naki Abel qui l’ont évincé, lors d’une conférence de presse qu’ils co-animaient à Abidjan-Angré.
Tôt le matin, des dizaines de policiers en casque, munis de fusils-lance lacrymogène, venus dans des cargos avaient investis l'espace prévu pour la rencontre. Sur l’ordre d’un responsable, ils ont dispersé les quelques militants qui ont effectué le déplacement, à l’aide de gaz lacrymogène.
''C'est regrettable. Regrettable d’autant plus que nous nous disons dans un pays de droit. C’est eux qui le disent. Hors dans un p ays de droit le minima, c’est au moins de laisser les gens s’exprimer librement. Voilà qu’on vient, on veut faire un meeting comme vous le voyez à main nue. La seule chose que je possède ici, c’est mon portable et c’est le cas de beaucoup d’entre nous. D’autres n’ont même pas ça. Mais nous venons pour nous entretenir. Attendez nous d’abord", a déclaré l’ex député Yao Yao Jules, le seul responsable de la Coalition nationale pour le changement présent.
M. Yao s’est interrogé sur les motivations de leur dispersion. "Ou alors de quoi est-ce qu’ils ont peur ? En voulant nous faire peur c’est qu’ils nous montrent qu’ils ont peur. La seule chose qu’on demande c’est de nous exprimer", a-t-il questionné.
Selon une source policière, les manifestants n’au raient pas obtenu l’autorisation des autorités municipales.
ik/kam
Cette manifestation de la CNC a été initiée par la branche dirigée Charles Konan Banny. Ce mouvement est confronté depuis jeudi, à une dissidence portée Bah Enoch, Ahipeau Martial et Naki Abel qui l’ont évincé, lors d’une conférence de presse qu’ils co-animaient à Abidjan-Angré.
Tôt le matin, des dizaines de policiers en casque, munis de fusils-lance lacrymogène, venus dans des cargos avaient investis l'espace prévu pour la rencontre. Sur l’ordre d’un responsable, ils ont dispersé les quelques militants qui ont effectué le déplacement, à l’aide de gaz lacrymogène.
''C'est regrettable. Regrettable d’autant plus que nous nous disons dans un pays de droit. C’est eux qui le disent. Hors dans un p ays de droit le minima, c’est au moins de laisser les gens s’exprimer librement. Voilà qu’on vient, on veut faire un meeting comme vous le voyez à main nue. La seule chose que je possède ici, c’est mon portable et c’est le cas de beaucoup d’entre nous. D’autres n’ont même pas ça. Mais nous venons pour nous entretenir. Attendez nous d’abord", a déclaré l’ex député Yao Yao Jules, le seul responsable de la Coalition nationale pour le changement présent.
M. Yao s’est interrogé sur les motivations de leur dispersion. "Ou alors de quoi est-ce qu’ils ont peur ? En voulant nous faire peur c’est qu’ils nous montrent qu’ils ont peur. La seule chose qu’on demande c’est de nous exprimer", a-t-il questionné.
Selon une source policière, les manifestants n’au raient pas obtenu l’autorisation des autorités municipales.
ik/kam