Le candidat à l'élection présidentielle ivoirienne du 25 octobre prochain, Amara Essy a condamné, samedi, à Bouaké (379 Km au Nord d'Abidjan), lors d'un meeting, la dispersion par la police d'un ''meeting pacifique'' organisé par l'opposition à Yopougon (Abidjan), jugeant cet acte "antidémocratique".
''Je viens d'être informé de la dispersion d'un meeting pacifique organisé par l'opposition à Yopougon en vue d'exiger des conditions minimales de démocratie pour des élections transparentes'' a déclaré Amara Essy, ajoutant que ''je suis ahuri par cet acte antidémocratique qui contrevient à notre loi fondamentale''.
Selon M. Essy, la constitution ivoirienne et la déclaration universelle des droits de l'homme ne subordonnent pas les rassemblements, les meetings et les marches dans une démocratie'' à une autorisation préalable des gouvernants mais simplement à une information''.
''En la matière, le ministre de l'intérieur et les autorités municipales ont été régulièrement informés de la tenue dudit meeting'' a-t-il affirmé, avant de s'insurger contre la dispersion de ce meeting et l'arrestation de ''démocrates''.
''En ma qualité de démocrate, je condamne fermement cette manière autoritaire de gouverner'' a fustigé le candidat Amara Essy, invitant dans la foulée ''le président sortant à veiller au strict respect de notre loi fondamentale, surtout concernant les libertés individuelles et collectives''.
M. Essy a ensuite appelé au dialogue entre le président sortant d'une part, l'opposition et les neuf candidats d'autre part. ''J'en appelle à la cohésion nationale, à l'unité d'action de l'opposition, en vue d'un changement de régime dans notre pays'' a-t-il conclu.
CK/ls/APA
''Je viens d'être informé de la dispersion d'un meeting pacifique organisé par l'opposition à Yopougon en vue d'exiger des conditions minimales de démocratie pour des élections transparentes'' a déclaré Amara Essy, ajoutant que ''je suis ahuri par cet acte antidémocratique qui contrevient à notre loi fondamentale''.
Selon M. Essy, la constitution ivoirienne et la déclaration universelle des droits de l'homme ne subordonnent pas les rassemblements, les meetings et les marches dans une démocratie'' à une autorisation préalable des gouvernants mais simplement à une information''.
''En la matière, le ministre de l'intérieur et les autorités municipales ont été régulièrement informés de la tenue dudit meeting'' a-t-il affirmé, avant de s'insurger contre la dispersion de ce meeting et l'arrestation de ''démocrates''.
''En ma qualité de démocrate, je condamne fermement cette manière autoritaire de gouverner'' a fustigé le candidat Amara Essy, invitant dans la foulée ''le président sortant à veiller au strict respect de notre loi fondamentale, surtout concernant les libertés individuelles et collectives''.
M. Essy a ensuite appelé au dialogue entre le président sortant d'une part, l'opposition et les neuf candidats d'autre part. ''J'en appelle à la cohésion nationale, à l'unité d'action de l'opposition, en vue d'un changement de régime dans notre pays'' a-t-il conclu.
CK/ls/APA