Daloa - Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a promis, mercredi, à Daloa (Centre-Ouest) de « traiter la question de la corruption » en Côte d’Ivoire avec « plus de rigueur » au cours de son deuxième mandat, s’il est réélu au terme de l’élection présidentielle du 25 octobre prochain.
« Je constate pour ma part qu'il y a trop de taxes effectivement, il y a trop de bureaucratie. Si je suis réélu, ce sera une priorité pour moi de faire en sorte que nous pussions travailler à la réduction des taxes et des impôts parce qu'en réalité, la base taxale est trop faible, trop de gens ne payent pas l'impôt », a expliqué M. Ouattara au cours d'une conférence de presse-bilan de sa visite d'Etat dans les régions du Haut-Sassandra (Daloa), du Gôh (Divo) et du Lôh-Djiboua (Divo).
Le chef de l'Etat ivoirien a rappelé dans la foulée qu'il « hérité d'un pays qui avait un demi-siècle. Les gens parlent comme si la Côte d'Ivoire venait de naître. La Côte d'Ivoire a vécu d'un demi-siècle avant que je ne sois président ». Le ministre du budget fait un important travail, a-t-il souligné, ajoutant que « cela a permis d'augmenter les recettes fiscales », mais « cela ne suffit pas ».
« Comme tout le monde le sait, il y a beaucoup de perte de ressource aussi bien au niveau de la douane que des impôts et tout cela doit être revu. Je pense que durant mon deuxième mandat, la question de la corruption sera traitée encore avec plus de rigueur. Parce qu'il y a beaucoup de déperdition », a poursuivi M. Ouattara.
Selon lui, « s'il y avait moins de déperdition de ressource, les impôts pourraient être plus faibles, les taxes pourraient être plus faibles ». D'ailleurs, a-t-il fait remarquer, « le Fonds monétaire international (FMI) nous l'a signalé. Le taux d'imposition en Côte d'Ivoire par rapport au PIB (Produit intérieur brut) n'est que de 16% alors que dans beaucoup d'autres pays, au niveau de l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), ce taux » est supérieur à 17%.
« Quand j'étais Premier Ministre, on était à 18 à 19% de taxation », a encore rappelé M. Ouattara, relevant que « ces dernières années, la gangrène a pris le système ». Pour lui, « corriger ces questions de corruption en quatre ans, ce n'est pas facile ».
« Je voudrais donc mette en garde tous ceux qui gèrent les deniers publics », a-t-il ajouté en prévenant qu'à l'occasion du deuxième mandat, il sera « très très regardant et très sévère » sur la mise en œuvre des « sanctions nécessaires pour nous assurer que la gestion de l'Etat est conforme au principe de rigueur qui ont toujours marqué ma gestion partout où je suis passé ».
La Côte d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de fcfa du fait du racket et de la corruption, selon des études menées par des institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale et d'autres partenaires au développement.
LS/APA
« Je constate pour ma part qu'il y a trop de taxes effectivement, il y a trop de bureaucratie. Si je suis réélu, ce sera une priorité pour moi de faire en sorte que nous pussions travailler à la réduction des taxes et des impôts parce qu'en réalité, la base taxale est trop faible, trop de gens ne payent pas l'impôt », a expliqué M. Ouattara au cours d'une conférence de presse-bilan de sa visite d'Etat dans les régions du Haut-Sassandra (Daloa), du Gôh (Divo) et du Lôh-Djiboua (Divo).
Le chef de l'Etat ivoirien a rappelé dans la foulée qu'il « hérité d'un pays qui avait un demi-siècle. Les gens parlent comme si la Côte d'Ivoire venait de naître. La Côte d'Ivoire a vécu d'un demi-siècle avant que je ne sois président ». Le ministre du budget fait un important travail, a-t-il souligné, ajoutant que « cela a permis d'augmenter les recettes fiscales », mais « cela ne suffit pas ».
« Comme tout le monde le sait, il y a beaucoup de perte de ressource aussi bien au niveau de la douane que des impôts et tout cela doit être revu. Je pense que durant mon deuxième mandat, la question de la corruption sera traitée encore avec plus de rigueur. Parce qu'il y a beaucoup de déperdition », a poursuivi M. Ouattara.
Selon lui, « s'il y avait moins de déperdition de ressource, les impôts pourraient être plus faibles, les taxes pourraient être plus faibles ». D'ailleurs, a-t-il fait remarquer, « le Fonds monétaire international (FMI) nous l'a signalé. Le taux d'imposition en Côte d'Ivoire par rapport au PIB (Produit intérieur brut) n'est que de 16% alors que dans beaucoup d'autres pays, au niveau de l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), ce taux » est supérieur à 17%.
« Quand j'étais Premier Ministre, on était à 18 à 19% de taxation », a encore rappelé M. Ouattara, relevant que « ces dernières années, la gangrène a pris le système ». Pour lui, « corriger ces questions de corruption en quatre ans, ce n'est pas facile ».
« Je voudrais donc mette en garde tous ceux qui gèrent les deniers publics », a-t-il ajouté en prévenant qu'à l'occasion du deuxième mandat, il sera « très très regardant et très sévère » sur la mise en œuvre des « sanctions nécessaires pour nous assurer que la gestion de l'Etat est conforme au principe de rigueur qui ont toujours marqué ma gestion partout où je suis passé ».
La Côte d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de fcfa du fait du racket et de la corruption, selon des études menées par des institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale et d'autres partenaires au développement.
LS/APA