L’enquête portant sur des cas de fraude à l’examen de fin de cycle à l’Institut national de formation des agents de santé(Infas), s’est soldée par un procès à Aboisso. Le jeudi 1 octobre 2015,la salle des audiences du tribunal de ladite commune a été pris d’assaut par les collègues, amis et parents de Koua Amah Josephine,Kouassi kan Affoua Sara et Amani Christelle Charlène.
Trois étudiantes de 3è année, impliquées dans la fraude à la 2è session des examens de fin de formation de l’Infas. Lorsque le juge correctionnel leur demande de s’expliquer sur les motivations de leur délit, c’est à l’unisson que les trois prévenues implorent la clémence du tribunal. La présidente de la cour en rogne, martèle qu’extirper ces étudiantes du lot des agents en formation, c’est épargner les femmes en travail de tomber aux mains de « tueuses ». Le représentant du parquet lui emboite le pas, pour soutenir que faire montre de fraude à l’Infas fait de son auteur un « assassin »en devenir. Pour l’avocate de l’institution de formation des agents de santé, les « faits sont très graves », car les trois jeunes dames ont voulu obtenir leurs diplômes par la tricherie. Elle enfonce le clou en insistant que ces étudiantes étaient ainsi, sur la voie d’être des « fonctionnaires incompétents », qui allaient terroriser les femmes en travail.
Raison pour laquelle elle a vivement recommandé que le tribunal retienne la « gravité de l’affaire ». De leur coté devenues pratiquement aphones, Joséphine, Sara et Charlène ont en chœur demandé la clémence du juge. En définitive, la présidente du tribunal a prononcé une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis à leur encontre. En sus, elles payeront chacune une amende de 300.000 F Cfa. Pour ce qui concerne le volet pénal.
De BELIEHOA
Correspondant
Trois étudiantes de 3è année, impliquées dans la fraude à la 2è session des examens de fin de formation de l’Infas. Lorsque le juge correctionnel leur demande de s’expliquer sur les motivations de leur délit, c’est à l’unisson que les trois prévenues implorent la clémence du tribunal. La présidente de la cour en rogne, martèle qu’extirper ces étudiantes du lot des agents en formation, c’est épargner les femmes en travail de tomber aux mains de « tueuses ». Le représentant du parquet lui emboite le pas, pour soutenir que faire montre de fraude à l’Infas fait de son auteur un « assassin »en devenir. Pour l’avocate de l’institution de formation des agents de santé, les « faits sont très graves », car les trois jeunes dames ont voulu obtenir leurs diplômes par la tricherie. Elle enfonce le clou en insistant que ces étudiantes étaient ainsi, sur la voie d’être des « fonctionnaires incompétents », qui allaient terroriser les femmes en travail.
Raison pour laquelle elle a vivement recommandé que le tribunal retienne la « gravité de l’affaire ». De leur coté devenues pratiquement aphones, Joséphine, Sara et Charlène ont en chœur demandé la clémence du juge. En définitive, la présidente du tribunal a prononcé une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis à leur encontre. En sus, elles payeront chacune une amende de 300.000 F Cfa. Pour ce qui concerne le volet pénal.
De BELIEHOA
Correspondant