Abidjan - La Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (POECI) a procédé, jeudi à Abidjan, au lancement de l’opération comptage rapide des votes ou PVT, avec l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour une présidentielle apaisée en octobre.
"Le système PVT est pour nous une manière de mettre les électrices et électeurs en confiance, parce que nous constituons un troisième segment, une structure qui observe aussi et en temps réel, dit ce qui a marché ou pas. Nous en profitons également pour dire aux populations de venir voter. C’est un système qui crédibilise les élections et les rend transparentes. C’est une innovation en Côte d’Ivoire et on espère qu’à partir de cette élection, le PVT sera une voie d’observation à laquelle on recourt automatiquement", a expliqué la porte- parole de la POECI, Dr Kodjo Marie Paule.
Elle a souligné, par ailleurs, que la Commission électorale indépendante (CEI) a accordé l’accréditation à la POECI pour l’utilisation du PVT, ajoutant que la plateforme a échangé avec les candidats à la présidentielle d’octobre 2015, en vue de leur faire comprendre que cette technologie n’est pas contre eux, mais qu’elle contribuera plutôt à les aider et à les rassurer.
"L’Institut national démocratique (NDI), à travers son appui technique, soutient cette init iative de la POECI qui est d’élaborer et de mener une observation en temps réel, à travers une méthode utilisée, pour la première fois en Côte d’Ivoire", a affirmé, pour sa part, la directrice résidente du NDI, Christiane Pelchat.
Le PVT est une technique d’observation "citoyenne avancée", qui emploie les statistiques et les TIC, indique-t-on.
Cette méthode déjà utilisée au Sénégal, Ghana, Kenya, Nigeria et autres, va impliquer le déploiement de quelque 755 observateurs qualifiés non partisans accrédités par la CEI selon un échantillon statistique de 755 bureaux de vote logés dans chaque département, région et district de la Côte d’Ivoire.
Leurs rapports sont reçus en temps quasi- réel via des SMS envoyés à partir des téléphones mobiles.
Cette technique fournit l’information la "plus précise" sur le déroulement du scrutin et le dépouillement des votes et servira de moyen de dissuasion pour empêcher la "manipulation des résultats officiels au cours du dépouillement des votes", a-t-on appris.
Toutefois, le PVT ne détermine ni les résultats officiels, ni le gagnant d’une élection.
Le soutien financier pour le PVT est fournit par l’Agence américaine de développement international (USAID).
Amak/akn/kp
"Le système PVT est pour nous une manière de mettre les électrices et électeurs en confiance, parce que nous constituons un troisième segment, une structure qui observe aussi et en temps réel, dit ce qui a marché ou pas. Nous en profitons également pour dire aux populations de venir voter. C’est un système qui crédibilise les élections et les rend transparentes. C’est une innovation en Côte d’Ivoire et on espère qu’à partir de cette élection, le PVT sera une voie d’observation à laquelle on recourt automatiquement", a expliqué la porte- parole de la POECI, Dr Kodjo Marie Paule.
Elle a souligné, par ailleurs, que la Commission électorale indépendante (CEI) a accordé l’accréditation à la POECI pour l’utilisation du PVT, ajoutant que la plateforme a échangé avec les candidats à la présidentielle d’octobre 2015, en vue de leur faire comprendre que cette technologie n’est pas contre eux, mais qu’elle contribuera plutôt à les aider et à les rassurer.
"L’Institut national démocratique (NDI), à travers son appui technique, soutient cette init iative de la POECI qui est d’élaborer et de mener une observation en temps réel, à travers une méthode utilisée, pour la première fois en Côte d’Ivoire", a affirmé, pour sa part, la directrice résidente du NDI, Christiane Pelchat.
Le PVT est une technique d’observation "citoyenne avancée", qui emploie les statistiques et les TIC, indique-t-on.
Cette méthode déjà utilisée au Sénégal, Ghana, Kenya, Nigeria et autres, va impliquer le déploiement de quelque 755 observateurs qualifiés non partisans accrédités par la CEI selon un échantillon statistique de 755 bureaux de vote logés dans chaque département, région et district de la Côte d’Ivoire.
Leurs rapports sont reçus en temps quasi- réel via des SMS envoyés à partir des téléphones mobiles.
Cette technique fournit l’information la "plus précise" sur le déroulement du scrutin et le dépouillement des votes et servira de moyen de dissuasion pour empêcher la "manipulation des résultats officiels au cours du dépouillement des votes", a-t-on appris.
Toutefois, le PVT ne détermine ni les résultats officiels, ni le gagnant d’une élection.
Le soutien financier pour le PVT est fournit par l’Agence américaine de développement international (USAID).
Amak/akn/kp