L’ex-ministre ivoirien du budget sous le régime de Laurent Gbagbo, Justin Katinan Koné en exil depuis la chute de son mentor en avril 2011, estime que l’aide de 100 millions de FCFA octroyée à chacun des dix candidats à la présidentielle du 25 octobre est un "acte de corruption" qui vise à "payer les prestations" des "adversaires-partenaires" du candidat Alassane Ouattara à cette "parodie d’élection".
«La mesure qualifiée d’exceptionnelle est un acte de corruption tout simplement. Monsieur Ouattara paye d’avance les prestations de services de certains de ses adversaires-partenaires dans cette parodie d’élection », a dénoncé M. Koné dans entretien avec APA.
Selon Justin Katinan Koné, «la prestation en question qui est rémunérée d’avance par Monsieur Ouattara est que ses adversaires-partenaires l’appellent au soir du 25 octobre, où font une déclaration pour le féliciter pour sa brillante élection au premier tour. Cela vaut bien une paie".
"Un candidat qui sort d’une élection avec un bénéfice net d’impôt de 80 millions de FCFA dans une élection où il ne peut mobiliser pas plus de 0,1% de l’électorat est un homme d’ affaire gagnant. On ne sait jamais où l’appât peut amener certains à réviser à la baisse leurs exigences sur les conditions des élections. C’est tant pis pour la démocratie et le respect du peuple », fustige-t-il.
De l’avis de ce partisan de M. Gbagbo, «le financement des candidats à l’élection intervient après l’élection présidentielle et n’est ouvert qu’aux seuls candidats qui ont obtenu au moins 10% des voix exprimées ».
La décision d’octroyer la somme de 100 millions de FCFA a été prise lors d’un Conseil de ministres extraordinaire qui s’est déroulé, jeudi, à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
MC/sy/ls/APA
«La mesure qualifiée d’exceptionnelle est un acte de corruption tout simplement. Monsieur Ouattara paye d’avance les prestations de services de certains de ses adversaires-partenaires dans cette parodie d’élection », a dénoncé M. Koné dans entretien avec APA.
Selon Justin Katinan Koné, «la prestation en question qui est rémunérée d’avance par Monsieur Ouattara est que ses adversaires-partenaires l’appellent au soir du 25 octobre, où font une déclaration pour le féliciter pour sa brillante élection au premier tour. Cela vaut bien une paie".
"Un candidat qui sort d’une élection avec un bénéfice net d’impôt de 80 millions de FCFA dans une élection où il ne peut mobiliser pas plus de 0,1% de l’électorat est un homme d’ affaire gagnant. On ne sait jamais où l’appât peut amener certains à réviser à la baisse leurs exigences sur les conditions des élections. C’est tant pis pour la démocratie et le respect du peuple », fustige-t-il.
De l’avis de ce partisan de M. Gbagbo, «le financement des candidats à l’élection intervient après l’élection présidentielle et n’est ouvert qu’aux seuls candidats qui ont obtenu au moins 10% des voix exprimées ».
La décision d’octroyer la somme de 100 millions de FCFA a été prise lors d’un Conseil de ministres extraordinaire qui s’est déroulé, jeudi, à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
MC/sy/ls/APA