Angeline Kili, l’épouse de Pascal Affi N’Guessan, candidat du Front populaire ivoirien (Fpi) à la présidentielle du 25 octobre, a présenté la candidature de son époux aux chefs traditionnels du département de Gagnoa, le samedi dernier, au centre culturel Bonweli, à Garahio. Une démarche qui s’inscrit dans les bonnes pratiques traditionnelles.
Ainsi par respect pour les chefs, mais aussi pour ses parents, Angeline Kili n’a pas elle-même parlé à l’auditoire. Firmin Krékré, secrétaire général adjoint du FPI, et Hilaire Gomé Gnohité, membre de la direction départementale de campagne, tous deux cadres de la région, ont parlé au nom d’Angeline Kili. «Nous sommes là, à l’invitation de votre fille, Angeline Kili. Comme vous le savez, une fille n’appelle pas ses parents si elle n’a pas quelque chose qui lui tient à cœur, à dire. Son mari que certains d’entre vous connaissent, Pascal Affi N’Guessan, est candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre prochain», a annoncé Gomé Hilaire. Qui a ajouté que Pascal Affi N’Guessan a été et reste un collaborateur proche de Laurent Gbagbo. «Son mari a travaillé avec Gbagbo. Il a été la cheville ouvrière de la victoire électorale qui a conduit le président Gbagbo à la présidence en 2000. Et c’est fort de cela qu’il l’a nommé Premier ministre», a-t-il souligné. Le porte-parole de Mme Affi N’Guessan a souligné que celui-ci ambitionne d’œuvrer à la libération de Laurent Gbagbo aux fins d’aider la Côte d’Ivoire à renouer avec la réconciliation.
Comment Affi compte obtenir la libération de Gbagbo ? Quelles garanties pour des élections transparentes crédibles et apaisées ? Voilà quelques-unes des questions qui ont été soulevées par les chefs. Firmin Krékré, secrétaire général adjoint du Fpi, a affirmé que «l’eau est poissonneuse, mais si tu ne mets pas ton filet tu n’as rien !». Il a soutenu que ce n’est pas avec le «tapage» qu’on obtiendra la libération de Laurent Gbagbo. Pour réussir le pari, il faut conquérir le pouvoir. D’où le sens du soutien à la candidature d’Affi N’Guessan.
Environ 70 villages parmi lesquels des chefs de tribu ont pris part à la rencontre. Outre Firmin Krékré et Hilaire Gomé, Alcide Djédjé, Christophe Yéhiri, Alfred Géméné et bien d’autres cadres étaient présents.
César Ebrokié
Ainsi par respect pour les chefs, mais aussi pour ses parents, Angeline Kili n’a pas elle-même parlé à l’auditoire. Firmin Krékré, secrétaire général adjoint du FPI, et Hilaire Gomé Gnohité, membre de la direction départementale de campagne, tous deux cadres de la région, ont parlé au nom d’Angeline Kili. «Nous sommes là, à l’invitation de votre fille, Angeline Kili. Comme vous le savez, une fille n’appelle pas ses parents si elle n’a pas quelque chose qui lui tient à cœur, à dire. Son mari que certains d’entre vous connaissent, Pascal Affi N’Guessan, est candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre prochain», a annoncé Gomé Hilaire. Qui a ajouté que Pascal Affi N’Guessan a été et reste un collaborateur proche de Laurent Gbagbo. «Son mari a travaillé avec Gbagbo. Il a été la cheville ouvrière de la victoire électorale qui a conduit le président Gbagbo à la présidence en 2000. Et c’est fort de cela qu’il l’a nommé Premier ministre», a-t-il souligné. Le porte-parole de Mme Affi N’Guessan a souligné que celui-ci ambitionne d’œuvrer à la libération de Laurent Gbagbo aux fins d’aider la Côte d’Ivoire à renouer avec la réconciliation.
Comment Affi compte obtenir la libération de Gbagbo ? Quelles garanties pour des élections transparentes crédibles et apaisées ? Voilà quelques-unes des questions qui ont été soulevées par les chefs. Firmin Krékré, secrétaire général adjoint du Fpi, a affirmé que «l’eau est poissonneuse, mais si tu ne mets pas ton filet tu n’as rien !». Il a soutenu que ce n’est pas avec le «tapage» qu’on obtiendra la libération de Laurent Gbagbo. Pour réussir le pari, il faut conquérir le pouvoir. D’où le sens du soutien à la candidature d’Affi N’Guessan.
Environ 70 villages parmi lesquels des chefs de tribu ont pris part à la rencontre. Outre Firmin Krékré et Hilaire Gomé, Alcide Djédjé, Christophe Yéhiri, Alfred Géméné et bien d’autres cadres étaient présents.
César Ebrokié