« Aujourd’hui plus que jamais, le besoin d’une presse libre pour la Côte d’ivoire et pour l’Afrique est un besoin pressant ». C’est en termes que Mme Affousiata Bamba Lamine, ministre de la communication, présidente du Colloque international sur la liberté de la presse a donné le ton des travaux sur la liberté de la presse qui a réuni les experts de la communication de toute l’Afrique hier lundi 05 octobre 2015 au Sofitel Hôtel ivoire d’Abidjan pour deux jours. Organisé par le ministère de la communication à l’initiative des professionnels des médias d’Afrique, les travaux de ce colloque international ont traité trois grands thèmes : les enjeux de la liberté de la presse, la liberté de la presse en Afrique : enjeux et perspective et les perspectives de la liberté de la presse en Afrique. Une occasion toute trouver pour les participants, qui, au cours des panels inaugurales n’ont pas manqué de soulever les épineux problèmes auxquels sont confrontés les journalistes Africains au quotidien. Ce sont entre autres le financement et l’influence des maisons de presse par les parties politiques, l’éthique et la déontologie foulée au pied par certains journalistes professionnels et l’application de la loi sur la presse concernant l’application de la convention collective dont le délais de rigueur a été fixé au 15 novembre prochain. Toutes choses qui montre que non seulement ce colloque était attendu, mais ses résolutions encore plus. Vue la pertinence des thèmes soulevés et aussi la qualité des personnalités politiques et diplomatiques qui ont effectué nombreux le déplacement, avec à leur tête le président de l’assemblée nationale, M. Soro Kigbafori Guillaume, président de l’assemblé nationale de Côte d’Ivoire, parrain de la cérémonie, qui expert que le colloque d’Abidjan sera le début d’un assainissement de cette corporation, surtout en ces temps d’échéances électorales pour bon nombre de pays Africains. Car, a t-il poursuivi, ce genre de rencontres sont organisés pour toujours améliorer et garantir aux journalistes de meilleurs conditions de vie pour ne pas que ces derniers abusent de ce quatrième pouvoir qu’ils exercent, mais qu’ils s’en servent plutôt pour prévenir les crises. Les résolutions sont attendues pour aujourd’hui.
Ange TIEMOKO
Ange TIEMOKO
