La Coalition nationale pour le changement (CNC) ne démord pas. Cette partie de l’opposition ivoirienne ne participera pas à la présidentielle d’octobre prochain si les conditions ne sont pas réunies pour un meilleur scrutin. C’est ce qui ressort de son meeting qui s’est tenu ce mercredi 7 octobre à la place Fycgayo de Yopougon. Au nombre des griefs reprochés au pouvoir d’Abidjan, figurent la mauvaise qualité de la liste électorale, l'emprisonnement des personnes proches de l’opposition, les Ivoiriens contraints à exil, l'accès inéquitable des candidats à la présidentielle aux médias publics, le déséquilibre de la Commission électorale indépendante (CEI), un processus électoral opaque. ‘’Nous voulons un processus consensuel et non confidentiel’’, a martelé Charles Konan Banny, président de la CNC. Il reproche, en outre, au président de la République Alassane Ouattara également candidat à sa propre succession d’occulter les revendications des opposants et de ne tenir compte que des avis de ceux qui sont acquis à sa cause. ‘’On ne choisit pas son opposition ; il faut appeler les membres de la CNC à la table de discussion’’, a-t-il exhorté.
Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER) a, à dans son tour de parole, interpellé la Communauté internationale sur les ‘’dérives’’ du pouvoir Ouattara. ‘’Quesque que Ouattara vous a donné pour fermer les yeux sur la souffrance de la population. Votre capacité de punir les régimes dictatoriaux disparaît lorsqu’il s’agit de Ouattara’’, s’est-il étonné. Pour lui, la Communauté internationale gagnerait à œuvrer à la création de meilleures conditions pour la présidentielle d’octobre prochain. Konan Kouadio Siméon, également candidat à la magistrature suprême, a marqué son soutien aux acteurs de la CNC pour leurs revendications ''justes et communes''.
La rencontre a enregistré la présence d’Essy Amara qui vient de suspendre sa candidature à la présidentielle pour les raisons évoquées plus haut, les candidats Kouadio Konan Bertin dit KKB qui s’est fait représenté, Gnangbo Kakou. Akissi Danièle Boni-Claverie (URD), Aka Ahizi (PIT), Anaky Kobénan, ex-président du Mouvement des forces d'avenir (MFA), Philippe-Henri Dacoury-Tabley, ancien gouverneur de la Bceao, Laurent Akoun president delegué du Front populaire ivoirien (FPI), de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo.
Ce sont au total 5 candidats à présidentielle, membres de l’opposition qui ont initié ce meeting pour dire non à la ‘’forfaiture’’ du pourvoir Ouattara.
Danielle Tagro
Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER) a, à dans son tour de parole, interpellé la Communauté internationale sur les ‘’dérives’’ du pouvoir Ouattara. ‘’Quesque que Ouattara vous a donné pour fermer les yeux sur la souffrance de la population. Votre capacité de punir les régimes dictatoriaux disparaît lorsqu’il s’agit de Ouattara’’, s’est-il étonné. Pour lui, la Communauté internationale gagnerait à œuvrer à la création de meilleures conditions pour la présidentielle d’octobre prochain. Konan Kouadio Siméon, également candidat à la magistrature suprême, a marqué son soutien aux acteurs de la CNC pour leurs revendications ''justes et communes''.
La rencontre a enregistré la présence d’Essy Amara qui vient de suspendre sa candidature à la présidentielle pour les raisons évoquées plus haut, les candidats Kouadio Konan Bertin dit KKB qui s’est fait représenté, Gnangbo Kakou. Akissi Danièle Boni-Claverie (URD), Aka Ahizi (PIT), Anaky Kobénan, ex-président du Mouvement des forces d'avenir (MFA), Philippe-Henri Dacoury-Tabley, ancien gouverneur de la Bceao, Laurent Akoun president delegué du Front populaire ivoirien (FPI), de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo.
Ce sont au total 5 candidats à présidentielle, membres de l’opposition qui ont initié ce meeting pour dire non à la ‘’forfaiture’’ du pourvoir Ouattara.
Danielle Tagro