Abidjan (Côte d'Ivoire) - Six candidats à l’élection présidentielle du 25 octobre dont Charles Konan Banny, Bertin Kouadio Konan dit KKB et Mamadou Koulibaly, tous de la Coalition nationale pour le changement (CNC) ont lancé, mercredi, lors d’un meeting à Yopougon (ouest d’Abidjan)un ultimatum de ‘’48h’’ à Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, pour créer les conditions d’une élection ‘’crédible et transparente’’.
Charles Konan Banny, Mamadou Koulibaly et KKB (représenté par Mlle Simone Ayébi Gbako) auxquels se sont ajouté les candidats Amara Essy, Siméon Kouadio Konan et Gnangbo Kacou ont demandé à Alassane Ouattara de ‘'créer les conditions d'une élection crédible et transparente'' dans un ‘'délai de 48 h'' en acceptant d'aller au dialogue avec tous les candidats.
Pour les six candidats, sans un minimum de ‘'consensus'' sur les conditions,'' il ne saurait avoir d'élection''.'' Cela fait des mois que nous appelons M. Ouattara à nous asseoir autour d'une table pour discuter de ces conditions sans suite'', a fustigé Mamadou Koulibaly, prenant l'opinion internationale à témoin.
‘' Onu, Union africaine, Cedeao, Union européenne…, vous qui êtes si promptes à sanctionner les régimes répressifs pourquoi vous refusez quand il s'agit de Ouattara ? Pourquoi faites vous ça ?'', a-t-il interrogé.
‘'Ne dites pas après que vous n'avez pas vu venir le danger qui planait sur la Côte d'Ivoire car cela fait quatre ans que j'attire votre attention sur les dérives du pouvoir d'Abidjan'', a prévenu M. Koulibaly, révélant que ‘' Amara Essy nous a devancés sur la décision de suspension de notre participation à ce scrutin.''
Cependant, il espère que ‘'le régime attendra raison dans les 48h faute de quoi nous aviserons''. Le candidat Essy Amara qui a suspendu sa participation mardi soir, a démenti qu'il n'a jamais'' dit à M. Ouattara qu'il ne serait pas candidat à le présidentielle'' ajoutant que la Côte d'Ivoire a besoin de conditions ‘'consensuelles'' et ‘'confidentielles'' pour aller aux élections.
Pour Charles Konan Banny, le pays n'a pas besoin d'élections
‘'wouya-wouya ‘' (ndlr : mal organisées)qui vont , à nouveau créer, une crise. C'st pourquoi ‘'j'appelle au bon sens du président de la République pour un dialogue au cours duquel nous allons ensemble définir les conditions consensuelles''.
Les 6 candidats qui ont eu le soutien du FPI( tendance Sangaré), de l'Urd de Danièle Boni et de plusieurs syndicats, réclament la révision de la liste électorale, la recomposition de la commission électorale indépendante (CEI)… comme des conditions ‘'non négociables'' pour des élections transparentes et crédibles.
La campagne électorale pour le scrutin présidentiel s'ouvre le vendredi 9 octobreà minuit.
HS/ls/APA
Charles Konan Banny, Mamadou Koulibaly et KKB (représenté par Mlle Simone Ayébi Gbako) auxquels se sont ajouté les candidats Amara Essy, Siméon Kouadio Konan et Gnangbo Kacou ont demandé à Alassane Ouattara de ‘'créer les conditions d'une élection crédible et transparente'' dans un ‘'délai de 48 h'' en acceptant d'aller au dialogue avec tous les candidats.
Pour les six candidats, sans un minimum de ‘'consensus'' sur les conditions,'' il ne saurait avoir d'élection''.'' Cela fait des mois que nous appelons M. Ouattara à nous asseoir autour d'une table pour discuter de ces conditions sans suite'', a fustigé Mamadou Koulibaly, prenant l'opinion internationale à témoin.
‘' Onu, Union africaine, Cedeao, Union européenne…, vous qui êtes si promptes à sanctionner les régimes répressifs pourquoi vous refusez quand il s'agit de Ouattara ? Pourquoi faites vous ça ?'', a-t-il interrogé.
‘'Ne dites pas après que vous n'avez pas vu venir le danger qui planait sur la Côte d'Ivoire car cela fait quatre ans que j'attire votre attention sur les dérives du pouvoir d'Abidjan'', a prévenu M. Koulibaly, révélant que ‘' Amara Essy nous a devancés sur la décision de suspension de notre participation à ce scrutin.''
Cependant, il espère que ‘'le régime attendra raison dans les 48h faute de quoi nous aviserons''. Le candidat Essy Amara qui a suspendu sa participation mardi soir, a démenti qu'il n'a jamais'' dit à M. Ouattara qu'il ne serait pas candidat à le présidentielle'' ajoutant que la Côte d'Ivoire a besoin de conditions ‘'consensuelles'' et ‘'confidentielles'' pour aller aux élections.
Pour Charles Konan Banny, le pays n'a pas besoin d'élections
‘'wouya-wouya ‘' (ndlr : mal organisées)qui vont , à nouveau créer, une crise. C'st pourquoi ‘'j'appelle au bon sens du président de la République pour un dialogue au cours duquel nous allons ensemble définir les conditions consensuelles''.
Les 6 candidats qui ont eu le soutien du FPI( tendance Sangaré), de l'Urd de Danièle Boni et de plusieurs syndicats, réclament la révision de la liste électorale, la recomposition de la commission électorale indépendante (CEI)… comme des conditions ‘'non négociables'' pour des élections transparentes et crédibles.
La campagne électorale pour le scrutin présidentiel s'ouvre le vendredi 9 octobreà minuit.
HS/ls/APA