Le candidat du Fpi à la présidentielle du 25 octobre lancera sa campagne, le samedi 10 octobre, à Gagnoa. En prélude à l’événement, Christophe Yéhiri, directeur départemental de campagne (DDC) d’Affi N’Guessan, se prononce.
Notre Voie : Le candidat du Fpi à la présidentielle du 25 octobre lance sa campagne officiellement demain, samedi, à Gagnoa. En tant que directeur départemental de campagne, comment appréhendez-vous l’événement ?
Christophe Yehiri : En tant que responsable de la campagne du candidat Pascal Affi N’Guessan à Gagnoa, je me sens honoré par cette nouvelle. Je suis d’autant plus heureux que, comme vous le savez, Gagnoa est chargé d’histoire à la fois pour le Front populaire ivoirien que pour le président Affi, lui-même. D’abord, le président Laurent Gbagbo est natif de Gagnoa. Cela est un symbole. Il a été la figure emblématique de l’opposition au retour du multipartisme en 1990. C’est lui qui a lutté pour que la liberté d’opinion triomphe. L’épouse du président Affi N’Guessan est de Gagnoa. Vous comprenez qu’il est, lui aussi, d’ici. En tant que Ddc, je suis heureux que ce soit à partir de Gagnoa qu’Affi N’Guessan lance sa campagne.
N.V.: Etant donné les attentes, est-ce que ce lancement ne constitue pas une pression pour vous ?
C.Y.: Non ! Ce n’est pas aujourd’hui que nous arrivons sur le terrain. Notre travail date de plusieurs années. Le fait que nous organisions des rassemblements aujourd’hui en l’honneur du président Affi à Gagnoa est une illustration parfaite de notre assise sur le terrain. L’investiture n’est pas une pression pour nous. Ce sera le couronnement des efforts que nous avons entrepris depuis ces derniers mois. Je reste convaincu que, demain, tout Gagnoa sortira pour venir soutenir Affi N’Guessan.
N.V.: Il n’en demeure pas moins vrai que certains pensent que Gagnoa sera hostile à Affi…
C.Y.: Vous savez, en son temps, même lorsque le président Gbagbo briguait la magistrature suprême, Gagnoa ne lui était pas favorable. Il nous appartient à nous, en tant que responsables du parti, de faire en sorte que les choses se passent bien. La fronde est derrière nous. Ce qu’il faut faire aujourd’hui, c’est de rassembler. Et c’est ce à quoi nous nous attelons.
N.V.: En termes de mobilisation, quelles sont vos prétentions ?
C.Y.: Je suis confiant. Je saisis l’occasion pour lancer un appel à la mobilisation de tous les militants Fpi de Gagnoa.
Interview réalisée par
César ébrokié
Notre Voie : Le candidat du Fpi à la présidentielle du 25 octobre lance sa campagne officiellement demain, samedi, à Gagnoa. En tant que directeur départemental de campagne, comment appréhendez-vous l’événement ?
Christophe Yehiri : En tant que responsable de la campagne du candidat Pascal Affi N’Guessan à Gagnoa, je me sens honoré par cette nouvelle. Je suis d’autant plus heureux que, comme vous le savez, Gagnoa est chargé d’histoire à la fois pour le Front populaire ivoirien que pour le président Affi, lui-même. D’abord, le président Laurent Gbagbo est natif de Gagnoa. Cela est un symbole. Il a été la figure emblématique de l’opposition au retour du multipartisme en 1990. C’est lui qui a lutté pour que la liberté d’opinion triomphe. L’épouse du président Affi N’Guessan est de Gagnoa. Vous comprenez qu’il est, lui aussi, d’ici. En tant que Ddc, je suis heureux que ce soit à partir de Gagnoa qu’Affi N’Guessan lance sa campagne.
N.V.: Etant donné les attentes, est-ce que ce lancement ne constitue pas une pression pour vous ?
C.Y.: Non ! Ce n’est pas aujourd’hui que nous arrivons sur le terrain. Notre travail date de plusieurs années. Le fait que nous organisions des rassemblements aujourd’hui en l’honneur du président Affi à Gagnoa est une illustration parfaite de notre assise sur le terrain. L’investiture n’est pas une pression pour nous. Ce sera le couronnement des efforts que nous avons entrepris depuis ces derniers mois. Je reste convaincu que, demain, tout Gagnoa sortira pour venir soutenir Affi N’Guessan.
N.V.: Il n’en demeure pas moins vrai que certains pensent que Gagnoa sera hostile à Affi…
C.Y.: Vous savez, en son temps, même lorsque le président Gbagbo briguait la magistrature suprême, Gagnoa ne lui était pas favorable. Il nous appartient à nous, en tant que responsables du parti, de faire en sorte que les choses se passent bien. La fronde est derrière nous. Ce qu’il faut faire aujourd’hui, c’est de rassembler. Et c’est ce à quoi nous nous attelons.
N.V.: En termes de mobilisation, quelles sont vos prétentions ?
C.Y.: Je suis confiant. Je saisis l’occasion pour lancer un appel à la mobilisation de tous les militants Fpi de Gagnoa.
Interview réalisée par
César ébrokié