Bouaké (Côte d’Ivoire) - Quelque 315 Imams ont prié, jeudi, à l’esplanade de la grande mosquée de Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) pour des élections apaisées et contre toutes formes de violences ou d’extrémismes religieux ou politiques, à quelques heures de l’ouverture officielle de la campagne présidentielle en Côte d’Ivoire, a constaté APA dans la métropole du Nord du pays.
Le premier temps fort de cette cérémonie à laquelle ont pris part le président de la Commission électorale indépendante (CEI) locale, les autorités administratives, politiques, et sécuritaires de Bouaké, a été la lecture, à cinq reprises du coran, par l’ensemble des Imams avant de faire de nombreuses bénédictions pour le retour d’une paix définitive en Côte d’Ivoire.
Une déclaration signée par l’Imam Badiawari Touré, président du Conseil supérieur des Imams (COSIM) en Côte d’Ivoire du district de la vallée du Bandama (Bouaké et Katiola, Centre-Nord) a ensuite été lue par l’Imam Adaman Kourouma.
Dans cette note, l’Imam central de la grande mosquée de Dougouba a lancé un appel à l’ensemble des ivoiriens pour des élections sans violences.
’’Notre beau et très cher pays la Côte d’Ivoire renaissant de ses cendres de la crise postélectorale de 2010 après une décennie de crise, période très sensible. L’euphorie des enjeux électoraux peut conduire à des excès dans le comportement des acteurs politiques et surtout de la masse de militants qu’ils drainent’’,a indiqué le guide religieux.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, ’’ en tirant les leçons de la crise postélectorale que notre pays a connue dans un passé récent avec toutes les conséquences de pertes en vies humaines et de nombreux dégâts matériels, la sagesse recommande que chaque acteur puisse jouer sa partition en gérant au mieux les conflits qui pourraient naître’’.
’’Il faut donc accepter d’aller à la table de la négociation entre les acteurs politiques pour discuter et se faire des concessions dans l’intérêt supérieur de notre pays, la Côte d’Ivoire’’, a recommandé l’Imam Badiawari Touré.
CK/hs/ls/APA
Le premier temps fort de cette cérémonie à laquelle ont pris part le président de la Commission électorale indépendante (CEI) locale, les autorités administratives, politiques, et sécuritaires de Bouaké, a été la lecture, à cinq reprises du coran, par l’ensemble des Imams avant de faire de nombreuses bénédictions pour le retour d’une paix définitive en Côte d’Ivoire.
Une déclaration signée par l’Imam Badiawari Touré, président du Conseil supérieur des Imams (COSIM) en Côte d’Ivoire du district de la vallée du Bandama (Bouaké et Katiola, Centre-Nord) a ensuite été lue par l’Imam Adaman Kourouma.
Dans cette note, l’Imam central de la grande mosquée de Dougouba a lancé un appel à l’ensemble des ivoiriens pour des élections sans violences.
’’Notre beau et très cher pays la Côte d’Ivoire renaissant de ses cendres de la crise postélectorale de 2010 après une décennie de crise, période très sensible. L’euphorie des enjeux électoraux peut conduire à des excès dans le comportement des acteurs politiques et surtout de la masse de militants qu’ils drainent’’,a indiqué le guide religieux.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, ’’ en tirant les leçons de la crise postélectorale que notre pays a connue dans un passé récent avec toutes les conséquences de pertes en vies humaines et de nombreux dégâts matériels, la sagesse recommande que chaque acteur puisse jouer sa partition en gérant au mieux les conflits qui pourraient naître’’.
’’Il faut donc accepter d’aller à la table de la négociation entre les acteurs politiques pour discuter et se faire des concessions dans l’intérêt supérieur de notre pays, la Côte d’Ivoire’’, a recommandé l’Imam Badiawari Touré.
CK/hs/ls/APA