L’élection présidentielle 2015 rentre dans sa dernière ligne droite avec le début officiel de la campagne ce vendredi 9 octobre. Pendant deux semaines (15 jours) les candidats à la magistrature suprême en Côte d’Ivoire et leurs différents staffs vont parcourir les coins et recoins du pays à la rencontre des populations en vue de solliciter leur suffrage. Les rues d’Abidjan sont visiblement prédominées par les panneaux publicitaires du candidat Alassane Ouattara. La campagne du candidat unique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir a été officiellement lancée ce vendredi 9 octobre à Yamoussoukro. Vient en second les panneaux de Charles Konan Banny, candidat indépendant, dans la capitale économique. Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’ Guessan, lui, lancera sa campagne samedi 10 octobre à Gagnoa dans la région de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo. Les autres candidats sont restés pour l’instant timides ce premier jour d’ouverture de la campagne présidentielle. Notons qu’ils sont officiellement 10 candidats qui vont s’affronter le 25 octobre prochain dans les urnes notamment Charles Konan Banny, Pascal affi N’Guessan, Kouadio Konan Bertin dit KKB, Konan Kouadio Siméon, Henriette Lagou, Mamadou Koulibaly, Jacqueline Kouangoua, Gnangbo Kacou, Alassane Ouattara le président sortant et enfin Essy Amara qui a suspendu sa candidature depuis quelques jours.
La Commission électorale indépendante (CEI), le gouvernement sortant, les Ongs, les partis politiques eux-mêmes…ont beau appelé à des élections apaisées, cette période de marketing électoral reste toutefois entourée de craintes et de doutes. Et pour cause ? En première ligne l’ultimatum de la Coalition nationale pour le changement (CNC), un groupement de l’opposition, au président sortant Alassane Ouattara et par ailleurs candidat à propre succession. Lors de leur récent meeting mercredi 7 octobre à la place Fycgayo de Yopougon, les leaders de cette Coalition ont donné un délai de 48 heures au président-candidat pour discuter des conditions d’organisation des élections au risque de voir suspendre leur participation au scrutin. Ils promettent en outre des jours houleux si cette demande n’a pas de retour favorable. Bon nombre d’entre eux boudent encore les 100 millions F CFA accordés par l’Etat à chacun des candidats à la présidentielle de 2015 pour la conduite de leur campagne. Si pour certains cette somme est insuffisante, d’autres par contre en occurrence le candidat Konan Kouadio Siméon (indépendant) l’assimile à une tentative de corruption faute de ‘’base légale. Faut-il le rappeler, le diplomate Essy Amara également candidat officiel à la présidentielle du 25 octobre prochain à dû suspendre sa participation sous réserve de la mise en œuvre des réformes souhaitées par l’opposition. Ils sont au total 6 candidats sur les 10 officiels déclarés par le Conseil constitutionnel à réclamer un entre autres un ‘’dialogue direct’’ avec le président sortant avant le scrutin. Par contre 4 autres candidats précisément Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, Henriette Lagou du Renouveau pour la concorde et la paix (RCP), Jacqueline Kouanga (indépendante) et Alassane Ouattara, candidat unique RHDP, ont signé un code de bonne conduite pour des élections apaisées et sans violences sous l’égide du National démocratique institut (NDI), ce même 7 octobre. Mais force est de constater que l’ultimatum de la CNC a réussi à créer le trouble dans l’esprit des populations. Ces populations qui sont encore visiblement marquées par les affres de la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3000 morts selon les chiffres officiels.
Danielle Tagro
La Commission électorale indépendante (CEI), le gouvernement sortant, les Ongs, les partis politiques eux-mêmes…ont beau appelé à des élections apaisées, cette période de marketing électoral reste toutefois entourée de craintes et de doutes. Et pour cause ? En première ligne l’ultimatum de la Coalition nationale pour le changement (CNC), un groupement de l’opposition, au président sortant Alassane Ouattara et par ailleurs candidat à propre succession. Lors de leur récent meeting mercredi 7 octobre à la place Fycgayo de Yopougon, les leaders de cette Coalition ont donné un délai de 48 heures au président-candidat pour discuter des conditions d’organisation des élections au risque de voir suspendre leur participation au scrutin. Ils promettent en outre des jours houleux si cette demande n’a pas de retour favorable. Bon nombre d’entre eux boudent encore les 100 millions F CFA accordés par l’Etat à chacun des candidats à la présidentielle de 2015 pour la conduite de leur campagne. Si pour certains cette somme est insuffisante, d’autres par contre en occurrence le candidat Konan Kouadio Siméon (indépendant) l’assimile à une tentative de corruption faute de ‘’base légale. Faut-il le rappeler, le diplomate Essy Amara également candidat officiel à la présidentielle du 25 octobre prochain à dû suspendre sa participation sous réserve de la mise en œuvre des réformes souhaitées par l’opposition. Ils sont au total 6 candidats sur les 10 officiels déclarés par le Conseil constitutionnel à réclamer un entre autres un ‘’dialogue direct’’ avec le président sortant avant le scrutin. Par contre 4 autres candidats précisément Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, Henriette Lagou du Renouveau pour la concorde et la paix (RCP), Jacqueline Kouanga (indépendante) et Alassane Ouattara, candidat unique RHDP, ont signé un code de bonne conduite pour des élections apaisées et sans violences sous l’égide du National démocratique institut (NDI), ce même 7 octobre. Mais force est de constater que l’ultimatum de la CNC a réussi à créer le trouble dans l’esprit des populations. Ces populations qui sont encore visiblement marquées par les affres de la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3000 morts selon les chiffres officiels.
Danielle Tagro