Initialement prévu pour prendre fin le samedi 17 octobre 2015, le retrait des cartes d’électeurs pour la présidentielle du 25 octobre prochain a été prorogé au mercredi 21 octobre 2015 par la Commission électorale indépendante (Cei).
La décision de la prolongation du délai de retrait des cartes d’électeurs a été prise par la Cei sur proposition des représentants des candidats, au cours d’une réunion avec le président et les membres de la Commission centrale de l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire. « Vous avez observé qu’à quelques endroits, il y a eu des retards en ce qui concerne la mise à la disposition des cartes d’électeurs. Nous l’avons noté avec vous. J’ai enregistré les requêtes venues de part et d’autre qui portent sur l’examen du délai de la mise à la disposition des cartes d’électeurs. Sur ce point, après avoir enregistré ce que vous avez dit, la Cei va se réunir et faire une déclaration sur ce sujet. Cela va aller très vite, compte tenu du fait que le dernier délai est aujourd’hui (samedi 17 octobre 2015, Ndlr). La Cei va examiner toutes vos requêtes. Restez à l’écoute. Nous aurons à communiquer bientôt sur la question parce que nous avons des procédures internes. Nous devons avoir quelques consultations avant de nous prononcer sur un sujet aussi important », avait promis Youssouf Bakayoko, le président de la Cei, aux représentants des candidats, au terme de cette réunion qualifiée de derniers réglages avant la présidentielle par les membres de la Commission centrale. Ladite réunion d’environ heure trente s’est tenue au siège de la Cei en début d’après-midi du samedi 17 octobre 2015. Et c’est dans la soirée de ce même samedi que la Cei a produit sur la prorogation du délai de retrait des cartes d’électeurs au mercredi 21 octobre 2015, accédant ainsi à la requête des représentants des candidats.
Cependant, alors que la réunion courait à son terme, Simone Ayenou, la représentante du candidat Kouadio Konan Bertin (dit KKB) avait souhaité émettre un préalable pour s’opposer à la prorogation de l’opération de distribution des cartes d’électeurs. « La décision qui sera prise ne nous engage pas », a-t-elle indiqué, avant la prise de parole de Youssouf Bakayoko. Mais, les membres de la Commission centrale de la Cei ont refusé d’entendre son préalable, en considérant sans doute qu’elle était mise en minorité.
L’autre préoccupation des représentants des candidats concerne la mise à leur disposition de la liste des 3000 observateurs agréés par la Cei pour la présidentielle du 25 octobre 2015. La Cei a également promis prendre en compte cette préoccupation notée par les représentants des candidats pendant l’intervention de Koné Sourou, vice-président de la Cei en charge des opérations électorales. « Pour l’observation de ce scrutin, nous avons agréé à peu près 3000 observateurs, sans compter les représentations diplomatiques qui nous demandent une accréditation de 2 ou 3 personnes. Nous voulons que ces observateurs se rendent compte des conditions d’organisation et de déroulement du scrutin pour attirer notre attention sur les dysfonctionnements qu’ils auraient pu constater », avait révélé Koné Sourou. Il s’est également prononcé sur l’introduction de la biométrie dans le mode opératoire, expliquant qu’il ne s’agit que d’un élément additif puisque le vote ordinaire demeure. Pour sa part, Alain Dogou, le vice-président de la Cei en charge de la logistique, a rassuré les représentants des candidats sur la disponibilité du matériel électoral : « Au moment où nous vous parlons, le matériel électoral a été acheminé dans au moins la moitié des 108 départements du pays. Il a par ailleurs rappelé qu’au titre de l’article 37 du code électoral, « les modalités particulières de vote des agents électoraux, des membres des commissions électorales et des agents de forces de sécurité sont déterminés par la Commission chargée des élections ». Selon lui, les concernés ont déjà transmis leurs listes et leurs lieux de vote qui sont disponibles et consultables.
Alex A
La décision de la prolongation du délai de retrait des cartes d’électeurs a été prise par la Cei sur proposition des représentants des candidats, au cours d’une réunion avec le président et les membres de la Commission centrale de l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire. « Vous avez observé qu’à quelques endroits, il y a eu des retards en ce qui concerne la mise à la disposition des cartes d’électeurs. Nous l’avons noté avec vous. J’ai enregistré les requêtes venues de part et d’autre qui portent sur l’examen du délai de la mise à la disposition des cartes d’électeurs. Sur ce point, après avoir enregistré ce que vous avez dit, la Cei va se réunir et faire une déclaration sur ce sujet. Cela va aller très vite, compte tenu du fait que le dernier délai est aujourd’hui (samedi 17 octobre 2015, Ndlr). La Cei va examiner toutes vos requêtes. Restez à l’écoute. Nous aurons à communiquer bientôt sur la question parce que nous avons des procédures internes. Nous devons avoir quelques consultations avant de nous prononcer sur un sujet aussi important », avait promis Youssouf Bakayoko, le président de la Cei, aux représentants des candidats, au terme de cette réunion qualifiée de derniers réglages avant la présidentielle par les membres de la Commission centrale. Ladite réunion d’environ heure trente s’est tenue au siège de la Cei en début d’après-midi du samedi 17 octobre 2015. Et c’est dans la soirée de ce même samedi que la Cei a produit sur la prorogation du délai de retrait des cartes d’électeurs au mercredi 21 octobre 2015, accédant ainsi à la requête des représentants des candidats.
Cependant, alors que la réunion courait à son terme, Simone Ayenou, la représentante du candidat Kouadio Konan Bertin (dit KKB) avait souhaité émettre un préalable pour s’opposer à la prorogation de l’opération de distribution des cartes d’électeurs. « La décision qui sera prise ne nous engage pas », a-t-elle indiqué, avant la prise de parole de Youssouf Bakayoko. Mais, les membres de la Commission centrale de la Cei ont refusé d’entendre son préalable, en considérant sans doute qu’elle était mise en minorité.
L’autre préoccupation des représentants des candidats concerne la mise à leur disposition de la liste des 3000 observateurs agréés par la Cei pour la présidentielle du 25 octobre 2015. La Cei a également promis prendre en compte cette préoccupation notée par les représentants des candidats pendant l’intervention de Koné Sourou, vice-président de la Cei en charge des opérations électorales. « Pour l’observation de ce scrutin, nous avons agréé à peu près 3000 observateurs, sans compter les représentations diplomatiques qui nous demandent une accréditation de 2 ou 3 personnes. Nous voulons que ces observateurs se rendent compte des conditions d’organisation et de déroulement du scrutin pour attirer notre attention sur les dysfonctionnements qu’ils auraient pu constater », avait révélé Koné Sourou. Il s’est également prononcé sur l’introduction de la biométrie dans le mode opératoire, expliquant qu’il ne s’agit que d’un élément additif puisque le vote ordinaire demeure. Pour sa part, Alain Dogou, le vice-président de la Cei en charge de la logistique, a rassuré les représentants des candidats sur la disponibilité du matériel électoral : « Au moment où nous vous parlons, le matériel électoral a été acheminé dans au moins la moitié des 108 départements du pays. Il a par ailleurs rappelé qu’au titre de l’article 37 du code électoral, « les modalités particulières de vote des agents électoraux, des membres des commissions électorales et des agents de forces de sécurité sont déterminés par la Commission chargée des élections ». Selon lui, les concernés ont déjà transmis leurs listes et leurs lieux de vote qui sont disponibles et consultables.
Alex A