Les lampions se sont éteints sur le séminaire de formation des correspondants de presse et le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), qui a eu lieu, dans la capitale politique Yamoussoukro. C’est la notion du genre qui a bouclé, ces 48 heures de formation en cette période électorale. Les hommes de média ont eu droit à un enseignement sur cette notion et tout ce qu’elle renferme. à savoir la notion d’équité et d’égalité dont la différence a été donnée par la formatrice du jour, Mme Madeleine Oka, pour qui l’égalité doit se référer à l’égalité des chances et l’équité qui fait allusion au droit. Pour la patronne Programme de Onu-Femmes « il revient aux hommes de média d’informer les Ivoiriens que l’Etat, le gouvernement a pris des engagements en ratifiant des textes internationaux sur le genre » Après les débats, en guise de conclusion, Madeleine Oka, pour cette période électorale, a souhaité que la déontologie du métier de journaliste soit respectée par les journalistes en « faisant preuve de rigueur dans l’application des règles d’éthique et de déontologie. » « Il doit tout faire pour éviter d’alimenter la crise et tenter, au contraire, de l’apaiser. Cela passe, là encore, par un respect très scrupuleux des règles d’éthique ». Au nom de la Commission électorale indépendante (Cei) et de son président, Youssouf Bakayoko, Mme Adiatou Ouattara s’est félicitée de la tenue de ces assises et surtout félicité le Gepci d’avoir pu mobiliser les correspondants de presse qui, de façon assidue, ont suivi les différentes communications. Quant au président du Gepci, il a dit toute sa gratitude aux différents communicateurs et surtout au financier Citi2 (Côte d’Ivoire transition initiative 2), qui a permis l’effectivité de cette rencontre. Le formateur Zio Moussa a invité les journalistes à la mise en application des enseignements reçus. Aussi a-t-il promis qu’au congrès de l’Olped prochain, la notion du genre figurera en bonne place.
Par JEAN PAUL LOUKOU
Par JEAN PAUL LOUKOU