Du 18 au 20 Mars 2015, Abidjan a abrité la conférence internationale sur l'émergence de l'Afrique. Organisée en collaboration avec le Gouvernement Ivoirien, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Mondiale, elle a eu pour objectif global la stimulation du débat et des échanges sur la problématique de l'émergence et des dynamiques qui ont permis les transformations économiques et sociales intervenues dans les pays dits émergents.
Les objectifs spécifiques de la conférence étaient
1. la présentation des modèles économiques des pays émergents;
2. la contribution de la croissance économique à la réduction massive de la pauvreté, à travers la création d'emplois et la protection de l'environnement;
3. la formulation des recommandations sur les options, politiques, projets et programmes de développement inclusif et de transformation structurelle de l'Afrique;
4. la formulation d'une synthèse applicable aux pays africains;
5. la promotion d'un think tank à partir des analyses, observations, avis , suggestions, recommandations et conclusions de la conférence.
Pendant trois jours, Chefs d'État, de Gouvernements africains, partenaires techniques et financiers au développement, experts, consultants, juristes, académiciens, professeurs, communicants, financiers, investisseurs, dirigeants de grandes entreprises, décideurs politiques, leaders d'opinions, personnalités de renom etc en provenance d'Afrique, d'Amérique Latine, d'Amérique du Nord, d'Asie et d'Europe ont planché sur trois problématiques-clés de l'émergence, à savoir
1. L'État concepteur, régulateur, développeur, catalyseur de l'émergence;
2. les changements de modes de production et de consommation;
3. l'émergence au service du développement humain.
L'émergence est définie comme un processus de transformation structurelle et qualitative conduisant à la réduction massive, soutenue et durable de la pauvreté à travers la croissance économique viable, soutenue, durable, inclusive et la gouvernance vertueuse, couplée à une présence accrue sur la scène internationale. La qualification à la mode d’un pays au travail et à la recherche de l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale est la tendance à l’émergence.
Une semaine après l'ouverture de la campagne présidentielle en Côte d'Ivoire, l'observation, l'analyse, la compréhension et l'interprétation des arguments, slogans, projets de société et programmes des candidats, au cours des débats télévisés et radiodiffusés face aux électeurs, permettent de noter que le mot " pays émergent " constitue le dénominateur commun et la vision commune des candidats.
La réflexion sur le modèle économique de pays émergent que les candidats à l'élection présidentielle partagent en commun, a indiscutablement un concepteur et un évaluateur qui se nomme Alassane Ouattara, leader libéral, technocrate et spécialiste du cadrage macroéconomique, réformateur, visionnaire et rassembleur autour des objectifs sectoriels et spécifiques des thématiques / problématiques de l’émergence que sont :
1. Le développement de l'agriculture pour l'autosuffisance alimentaire et la transformation des produits agricoles, de l’éducation de base, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ;
2. Le développement de la formation professionnelle ;
3. La diversification des ressources humaines en nombre et en qualité;
4. Le développement du secteur de la santé et des infrastructures sanitaires rurales et urbaines ;
5. La réduction de la pauvreté, la lutte contre la cherté de la vie et la vulnérabilité économique ;
6. L’électrification rurale et urbaine qui précède le développement économique, l’accompagne et l’amplifie, en faisant passer les zones rurales de l'ombre à la lumière ;
7. Le développement des infrastructures économiques (assainissement, fourniture et adduction d’eau potable, forage de puits, construction de routes, ponts, échangeurs, barrages, ports, aéroports, voies ferrés etc), leviers indispensables au désenclavement intérieur du pays et à l’intégration régionale;
8. Le développement des télécommunications, du numérique et l’accès facile aux nouvelles technologies de la télécommunication et de l’information ;
9. La construction de logements sociaux et la promotion de l’habitat décent ;
10. L’industrialisation et la transformation locale des ressources agricoles, forestières, animales, halieutiques, des matières premières minières, minéralogiques et stratégiques;
11. Le développement des moyens de transports terrestres, fluviaux, maritimes, aériens et ferroviaires, aux fins d’intégration aux économies régionales et mondiales ;
12. La lutte contre la corruption, la revalorisation des salaires de la fonction publique, des retraites et des revenus des producteurs agricoles ;
13. L’assainissement du climat des affaires ;
14. L’assainissement du secteur financier, la privatisation des banques, l’augmentation du taux de bancarisation et l'amélioration de la contribution du secteur à l'essor des PME et PMI;
15. L’encouragement et l’attractivité en investissements directs étrangers;
16. Le renforcement de la sécurité juridique des investissements de création de capacité ;
17. Les pratiques de bonne gouvernance économique, administrative, juridique, judiciaire et d'entreprise;
18. L’obligation de rendre compte et la transparence de l’Etat de droit ;
19. La création d’emplois jeunes permanents, contractuels, temporaires et à haute intensité de main d’œuvre générateurs de revenus ;
20. La promotion de la diplomatie économique multilatérale ;
21. Le renforcement de la capacité de dissuasion, de défense nationale et de sécurisation des frontières nationales ;
22. L’amélioration et la consolidation du niveau d’indice de sûreté » nationale favorable à la paix, préalable au développement ;
23. Le développement et la promotion du secteur privé, moteur de la croissance, vecteur du développement social, de la protection de l'environnement, de l'intégration régionale, de l'exposition internationale et de la valorisation de l'image extérieure du pays ;
24. La promotion de la concertation Etat-secteur privé et du partenariat Public-Privé ;
25. L’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale ;
26. La promotion et l’intensification du rôle de la femme et des jeunes dans le développement ;
27. Le développement du pays par le commerce intérieur, le commerce extérieur et les relations financières internationales ;
28. La performance des politiques monétaires, budgétaires, d’endettement extérieur ;
29. La répartition équitable des richesses nationales ;
30. La performance des stratégies, actions et mesures d’apurement de la dette intérieure ;
Sous l'impulsion du Président sortant Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire, locomotive de la croissance économique dans l’espace UEMOA est le pays qui se conforme le plus rapidement à l’obligation de résultat, dans le délai fixé que requiert le modèle économique de l’émergence à l’horizon 2020 en raison :
1. de la solidité des fondamentaux macroéconomiques ;
2. de la bonne performance des régies financières ;
3. de l’efficacité de la mis en œuvre des réformes économiques, sectorielles, structurelles et institutionnelles liées à l’option du libéralisme économique ;
4. de la bonne tenue des politiques monétaire, budgétaire et fiscale ;
5. de la qualité des ressources humaines ;
6. de la modernisation des infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, ferroviaires et lagunaires;
7. de la qualité des réseaux de télécommunications et des NTIC ,
8. de la qualité du dialogue institutionnel à la satisfaction des partenaires techniques et financiers au développement ;
9. de l’intégration de la Côte d’Ivoire et de son secteur privé multiculturel aux économies régionales et mondiales ;
10. de la perspective prometteuse du taux de croissance économique à deux chiffres en 2016 soit quatre (04) ans avant l’atteinte de l’émergence en 2020;
11. du retour de la BAD, du BIT et de l'ICCO à Abidjan;.
De tout ce qui précède, il ressort que faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020 est la vision du Président sortant Alassane Ouattara, traduite par le Programme National de Développement (PND) 2012-2015, exprimant l'orientation stratégique et définissant les résultats attendus. Avant d'être un processus ou un modèle économique l'émergence est une vision et comporte des recettes de chance raisonnable de succès.
Lors du Forum du Groupe de la Banque Mondiale sur les États fragiles en situation de conflit à Washington, du 11 au 16 Février 2015, Monsieur Kablan Duncan, Premier Ministre, Ministre de l'Economie, des Finances et du Budget de Côte d'Ivoire a donné les cinq (5) recettes suivantes de l'émergence:
1. la vision;
2. la volonté politique réelle des dirigeants du pays;
3. le travail 18 heures sur 24 par jour;
4. le capital humain composé de jeunes bien éduqués et bien formés
5. l'intégration économique dans les espaces UEMOA (marché de 100 millions d'habitants) et CEDEAO (marché de 300 millions d'habitants).
Avec ses cinq (5) recettes, force est de constater les indicateurs indéniables de croissance vers >>>>>>>>>>> >>>>l'émergence à l'horizon 2020 :
1. l'année 2015 représente la quatrième année de croissance économique forte de la Côte d'Ivoire, aux alentours de 10% en moyenne annuelle;
2. la promotion et le développement du secteur privé, moteur de la croissance et vecteur du développement social. Près de 6.500 entreprises ont été enregistrées au CEPICI en 2014, soit le double créées en 2013;
3. la vulgarisation des technologies de l'information et de la communication dans le cadre du projet "un citoyen, un ordinateur, une connexion Internet" avec les micro-ordinateurs et connexions Internet pour 500.000 familles, à l'effet de favoriser l'accès de tous les citoyens au numérique;
4. la mise en service de la station d'approvisionnement en eau potable de Bonoua;
5. la mise en service du pont Henri konan Bédié;
6. la mise en service du pont de Bouaflé;
7. la mise en service du pont de Jacqueville et du pont de Bassawoua;
9. la mise en service de l'Autoroute du Nord;
10. le désenclavement intérieur du pays;
11. la fourniture d'eau potable visible, fiable et vérifiable sur toute l'étendue du territoire national;
12. l'école obligatoire à six (06) ans;
13. Un premier plan de développement (PND 2012-2015) a été élaboré et est en cours de mise en œuvre. Un autre est en cours d'élaboration (PND 2016-2020);
14. Pour 2015, les investissements publics devraient atteindre environ 3 milliards de dollars américains;
15. l'exécution du Programme National de Développement nécessite un investissement global de 11.076 milliards FCFA, avec le secteur privé comme investisseur principal pour 60% des financements requis et 40% revenant à l'Etat;
15. 22% du budget 2016 est alloué à l'éducation.
En Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire est la proue du navire de l'émergence et la locomotive de la croissance dans les espaces UEMOA, Conseil de l'Entente et Union du Fleuve Mano. Le concept d'émergence est entré dans les mœurs, les réflexes, les attitudes et communications quotidiennes des populations ivoiriennes. Les recettes de l'émergence applicables à la Côte d'Ivoire sont elles transposables aux autres pays africains ? L'objet de la Conférence Internationale d'Abidjan sur l'émergence de l'Afrique en Mars 2015, n'était ni copié ni subi les modèles d'autres pays mais d'en faire une synthèse applicable dans la diversité et la différence.
La sève nourricière de l'émergence de l'Afrique est le leadership (vision, intégrité, conscience, éminence grise, influence, communication et travail d'équipe) dont la qualité, la profondeur, l'étendue, la grandeur, la hauteur, la densité, la performance, la productivité et l'efficience ont non seulement des impacts positifs sur le bien-être des populations mais aussi des effets induits sur la nature des normes et valeurs en vigueur, la recherche de la paix, de la réconciliation, du rassemblement, de la cohésion et de la concorde nationales, le fonctionnement des structures publiques, parapublique et privées, le cadre juridique, législatif et réglementaire, les procédures de l'administration publique et des régies financières, les pratiques de bonne gouvernance, les projets et programmes de développement et de protection de l'environnement, de lutte contre la pauvreté, la corruption et la délinquance financière, la coopération internationale et l'écodiplomatie, l'intégration du pays aux communautés économiques régionales et à l'économie mondiale, l'intensification du rôle de la jeunesse et de la femme dans le développement, la présence sur la scène internationale et le poids sur la prise des décisions des communautés économiques régionales. À cet égard, le Président sortant de Côte d'Ivoire Alassane Ouattara a un leadership avéré et exemplaire, l'énergie, la justesse des mots et des actions, la capacité de persuasion, la rigueur, l'efficience, l'influence et la force d'entrainement, pour l'atteinte des objectifs d'émergence du continent africain, dans la cohérence, la transparence et la traçabilité dans l'opérationnalité.
Laurent Maurice Kouakou
Chroniqueur expert consultant
Les objectifs spécifiques de la conférence étaient
1. la présentation des modèles économiques des pays émergents;
2. la contribution de la croissance économique à la réduction massive de la pauvreté, à travers la création d'emplois et la protection de l'environnement;
3. la formulation des recommandations sur les options, politiques, projets et programmes de développement inclusif et de transformation structurelle de l'Afrique;
4. la formulation d'une synthèse applicable aux pays africains;
5. la promotion d'un think tank à partir des analyses, observations, avis , suggestions, recommandations et conclusions de la conférence.
Pendant trois jours, Chefs d'État, de Gouvernements africains, partenaires techniques et financiers au développement, experts, consultants, juristes, académiciens, professeurs, communicants, financiers, investisseurs, dirigeants de grandes entreprises, décideurs politiques, leaders d'opinions, personnalités de renom etc en provenance d'Afrique, d'Amérique Latine, d'Amérique du Nord, d'Asie et d'Europe ont planché sur trois problématiques-clés de l'émergence, à savoir
1. L'État concepteur, régulateur, développeur, catalyseur de l'émergence;
2. les changements de modes de production et de consommation;
3. l'émergence au service du développement humain.
L'émergence est définie comme un processus de transformation structurelle et qualitative conduisant à la réduction massive, soutenue et durable de la pauvreté à travers la croissance économique viable, soutenue, durable, inclusive et la gouvernance vertueuse, couplée à une présence accrue sur la scène internationale. La qualification à la mode d’un pays au travail et à la recherche de l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale est la tendance à l’émergence.
Une semaine après l'ouverture de la campagne présidentielle en Côte d'Ivoire, l'observation, l'analyse, la compréhension et l'interprétation des arguments, slogans, projets de société et programmes des candidats, au cours des débats télévisés et radiodiffusés face aux électeurs, permettent de noter que le mot " pays émergent " constitue le dénominateur commun et la vision commune des candidats.
La réflexion sur le modèle économique de pays émergent que les candidats à l'élection présidentielle partagent en commun, a indiscutablement un concepteur et un évaluateur qui se nomme Alassane Ouattara, leader libéral, technocrate et spécialiste du cadrage macroéconomique, réformateur, visionnaire et rassembleur autour des objectifs sectoriels et spécifiques des thématiques / problématiques de l’émergence que sont :
1. Le développement de l'agriculture pour l'autosuffisance alimentaire et la transformation des produits agricoles, de l’éducation de base, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ;
2. Le développement de la formation professionnelle ;
3. La diversification des ressources humaines en nombre et en qualité;
4. Le développement du secteur de la santé et des infrastructures sanitaires rurales et urbaines ;
5. La réduction de la pauvreté, la lutte contre la cherté de la vie et la vulnérabilité économique ;
6. L’électrification rurale et urbaine qui précède le développement économique, l’accompagne et l’amplifie, en faisant passer les zones rurales de l'ombre à la lumière ;
7. Le développement des infrastructures économiques (assainissement, fourniture et adduction d’eau potable, forage de puits, construction de routes, ponts, échangeurs, barrages, ports, aéroports, voies ferrés etc), leviers indispensables au désenclavement intérieur du pays et à l’intégration régionale;
8. Le développement des télécommunications, du numérique et l’accès facile aux nouvelles technologies de la télécommunication et de l’information ;
9. La construction de logements sociaux et la promotion de l’habitat décent ;
10. L’industrialisation et la transformation locale des ressources agricoles, forestières, animales, halieutiques, des matières premières minières, minéralogiques et stratégiques;
11. Le développement des moyens de transports terrestres, fluviaux, maritimes, aériens et ferroviaires, aux fins d’intégration aux économies régionales et mondiales ;
12. La lutte contre la corruption, la revalorisation des salaires de la fonction publique, des retraites et des revenus des producteurs agricoles ;
13. L’assainissement du climat des affaires ;
14. L’assainissement du secteur financier, la privatisation des banques, l’augmentation du taux de bancarisation et l'amélioration de la contribution du secteur à l'essor des PME et PMI;
15. L’encouragement et l’attractivité en investissements directs étrangers;
16. Le renforcement de la sécurité juridique des investissements de création de capacité ;
17. Les pratiques de bonne gouvernance économique, administrative, juridique, judiciaire et d'entreprise;
18. L’obligation de rendre compte et la transparence de l’Etat de droit ;
19. La création d’emplois jeunes permanents, contractuels, temporaires et à haute intensité de main d’œuvre générateurs de revenus ;
20. La promotion de la diplomatie économique multilatérale ;
21. Le renforcement de la capacité de dissuasion, de défense nationale et de sécurisation des frontières nationales ;
22. L’amélioration et la consolidation du niveau d’indice de sûreté » nationale favorable à la paix, préalable au développement ;
23. Le développement et la promotion du secteur privé, moteur de la croissance, vecteur du développement social, de la protection de l'environnement, de l'intégration régionale, de l'exposition internationale et de la valorisation de l'image extérieure du pays ;
24. La promotion de la concertation Etat-secteur privé et du partenariat Public-Privé ;
25. L’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale ;
26. La promotion et l’intensification du rôle de la femme et des jeunes dans le développement ;
27. Le développement du pays par le commerce intérieur, le commerce extérieur et les relations financières internationales ;
28. La performance des politiques monétaires, budgétaires, d’endettement extérieur ;
29. La répartition équitable des richesses nationales ;
30. La performance des stratégies, actions et mesures d’apurement de la dette intérieure ;
Sous l'impulsion du Président sortant Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire, locomotive de la croissance économique dans l’espace UEMOA est le pays qui se conforme le plus rapidement à l’obligation de résultat, dans le délai fixé que requiert le modèle économique de l’émergence à l’horizon 2020 en raison :
1. de la solidité des fondamentaux macroéconomiques ;
2. de la bonne performance des régies financières ;
3. de l’efficacité de la mis en œuvre des réformes économiques, sectorielles, structurelles et institutionnelles liées à l’option du libéralisme économique ;
4. de la bonne tenue des politiques monétaire, budgétaire et fiscale ;
5. de la qualité des ressources humaines ;
6. de la modernisation des infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, ferroviaires et lagunaires;
7. de la qualité des réseaux de télécommunications et des NTIC ,
8. de la qualité du dialogue institutionnel à la satisfaction des partenaires techniques et financiers au développement ;
9. de l’intégration de la Côte d’Ivoire et de son secteur privé multiculturel aux économies régionales et mondiales ;
10. de la perspective prometteuse du taux de croissance économique à deux chiffres en 2016 soit quatre (04) ans avant l’atteinte de l’émergence en 2020;
11. du retour de la BAD, du BIT et de l'ICCO à Abidjan;.
De tout ce qui précède, il ressort que faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020 est la vision du Président sortant Alassane Ouattara, traduite par le Programme National de Développement (PND) 2012-2015, exprimant l'orientation stratégique et définissant les résultats attendus. Avant d'être un processus ou un modèle économique l'émergence est une vision et comporte des recettes de chance raisonnable de succès.
Lors du Forum du Groupe de la Banque Mondiale sur les États fragiles en situation de conflit à Washington, du 11 au 16 Février 2015, Monsieur Kablan Duncan, Premier Ministre, Ministre de l'Economie, des Finances et du Budget de Côte d'Ivoire a donné les cinq (5) recettes suivantes de l'émergence:
1. la vision;
2. la volonté politique réelle des dirigeants du pays;
3. le travail 18 heures sur 24 par jour;
4. le capital humain composé de jeunes bien éduqués et bien formés
5. l'intégration économique dans les espaces UEMOA (marché de 100 millions d'habitants) et CEDEAO (marché de 300 millions d'habitants).
Avec ses cinq (5) recettes, force est de constater les indicateurs indéniables de croissance vers >>>>>>>>>>> >>>>l'émergence à l'horizon 2020 :
1. l'année 2015 représente la quatrième année de croissance économique forte de la Côte d'Ivoire, aux alentours de 10% en moyenne annuelle;
2. la promotion et le développement du secteur privé, moteur de la croissance et vecteur du développement social. Près de 6.500 entreprises ont été enregistrées au CEPICI en 2014, soit le double créées en 2013;
3. la vulgarisation des technologies de l'information et de la communication dans le cadre du projet "un citoyen, un ordinateur, une connexion Internet" avec les micro-ordinateurs et connexions Internet pour 500.000 familles, à l'effet de favoriser l'accès de tous les citoyens au numérique;
4. la mise en service de la station d'approvisionnement en eau potable de Bonoua;
5. la mise en service du pont Henri konan Bédié;
6. la mise en service du pont de Bouaflé;
7. la mise en service du pont de Jacqueville et du pont de Bassawoua;
9. la mise en service de l'Autoroute du Nord;
10. le désenclavement intérieur du pays;
11. la fourniture d'eau potable visible, fiable et vérifiable sur toute l'étendue du territoire national;
12. l'école obligatoire à six (06) ans;
13. Un premier plan de développement (PND 2012-2015) a été élaboré et est en cours de mise en œuvre. Un autre est en cours d'élaboration (PND 2016-2020);
14. Pour 2015, les investissements publics devraient atteindre environ 3 milliards de dollars américains;
15. l'exécution du Programme National de Développement nécessite un investissement global de 11.076 milliards FCFA, avec le secteur privé comme investisseur principal pour 60% des financements requis et 40% revenant à l'Etat;
15. 22% du budget 2016 est alloué à l'éducation.
En Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire est la proue du navire de l'émergence et la locomotive de la croissance dans les espaces UEMOA, Conseil de l'Entente et Union du Fleuve Mano. Le concept d'émergence est entré dans les mœurs, les réflexes, les attitudes et communications quotidiennes des populations ivoiriennes. Les recettes de l'émergence applicables à la Côte d'Ivoire sont elles transposables aux autres pays africains ? L'objet de la Conférence Internationale d'Abidjan sur l'émergence de l'Afrique en Mars 2015, n'était ni copié ni subi les modèles d'autres pays mais d'en faire une synthèse applicable dans la diversité et la différence.
La sève nourricière de l'émergence de l'Afrique est le leadership (vision, intégrité, conscience, éminence grise, influence, communication et travail d'équipe) dont la qualité, la profondeur, l'étendue, la grandeur, la hauteur, la densité, la performance, la productivité et l'efficience ont non seulement des impacts positifs sur le bien-être des populations mais aussi des effets induits sur la nature des normes et valeurs en vigueur, la recherche de la paix, de la réconciliation, du rassemblement, de la cohésion et de la concorde nationales, le fonctionnement des structures publiques, parapublique et privées, le cadre juridique, législatif et réglementaire, les procédures de l'administration publique et des régies financières, les pratiques de bonne gouvernance, les projets et programmes de développement et de protection de l'environnement, de lutte contre la pauvreté, la corruption et la délinquance financière, la coopération internationale et l'écodiplomatie, l'intégration du pays aux communautés économiques régionales et à l'économie mondiale, l'intensification du rôle de la jeunesse et de la femme dans le développement, la présence sur la scène internationale et le poids sur la prise des décisions des communautés économiques régionales. À cet égard, le Président sortant de Côte d'Ivoire Alassane Ouattara a un leadership avéré et exemplaire, l'énergie, la justesse des mots et des actions, la capacité de persuasion, la rigueur, l'efficience, l'influence et la force d'entrainement, pour l'atteinte des objectifs d'émergence du continent africain, dans la cohérence, la transparence et la traçabilité dans l'opérationnalité.
Laurent Maurice Kouakou
Chroniqueur expert consultant