La Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser la présidentielle ivoirienne d’octobre, a demandé au candidat Charles Konan Banny de lui fournir des "preuves formelles et irréfutables" de ses affirmations de doublons sur la liste électorale, dans une note lundi.
"La Commission électorale indépendante voudrait-elle porter à la connaissance de toute la communauté nationale ainsi que de la communauté internationale qu’elle a sollicité de l’intéressé (de Banny), dès ce jour lundi 19 octobre 2015, les preuves formelles et irréfutables de ces affirmations", peut-on lire dans le communiqué signé de Youssouf Bakayoko, président de la CEI.
Dimanche, invité de l’émission "Face aux électeurs" sur la RTI (télévision publique), l’ancien Premier ministre Banny a déclaré que le fichier électoral 2015 qu’il a reçu de la CEI était "infecté de doublons (doubles inscriptions)", cette situation pouvant permettre à des électeurs de "voter deux fois".
M. Banny a dit espérer que la CEI n’a "pas fait exprès de laisser (passer) cela", l’invitant à "regarder" cette situation car, "il faut que les résultats (de la présidentielle) reflètent l’expression" des suffrages exprimés.
De son côté, la CEI estime que ces affirmations mettent "gravement en cause la crédibilité de la liste électorale (disponible depuis le 30 septembre et comptant 6.300.142 inscrits dont 3.175.509 hommes et 3.124.633 femmes)" et la sienne.
La commission a par conséquent "donné l’assurance" à tous les candidats, partis politiques, et aux Ivoiriens de faire "toute la lumière sur cette affaire" et de "rendre publiques dans les meilleures délais les conclusions qui en découleront".
Au scrutin présidentiel du 25 octobre, huit candidats briguent la magistrature suprême.
L’ex-Premier ministre Charles Konan Banny sera face à sept autres candidats dont le président sortant Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, ou encore Pascal Affi N’Guessan, également ex-Premier ministre et leader du Front populaire ivoirien (FPI, opposition).
RKO
"La Commission électorale indépendante voudrait-elle porter à la connaissance de toute la communauté nationale ainsi que de la communauté internationale qu’elle a sollicité de l’intéressé (de Banny), dès ce jour lundi 19 octobre 2015, les preuves formelles et irréfutables de ces affirmations", peut-on lire dans le communiqué signé de Youssouf Bakayoko, président de la CEI.
Dimanche, invité de l’émission "Face aux électeurs" sur la RTI (télévision publique), l’ancien Premier ministre Banny a déclaré que le fichier électoral 2015 qu’il a reçu de la CEI était "infecté de doublons (doubles inscriptions)", cette situation pouvant permettre à des électeurs de "voter deux fois".
M. Banny a dit espérer que la CEI n’a "pas fait exprès de laisser (passer) cela", l’invitant à "regarder" cette situation car, "il faut que les résultats (de la présidentielle) reflètent l’expression" des suffrages exprimés.
De son côté, la CEI estime que ces affirmations mettent "gravement en cause la crédibilité de la liste électorale (disponible depuis le 30 septembre et comptant 6.300.142 inscrits dont 3.175.509 hommes et 3.124.633 femmes)" et la sienne.
La commission a par conséquent "donné l’assurance" à tous les candidats, partis politiques, et aux Ivoiriens de faire "toute la lumière sur cette affaire" et de "rendre publiques dans les meilleures délais les conclusions qui en découleront".
Au scrutin présidentiel du 25 octobre, huit candidats briguent la magistrature suprême.
L’ex-Premier ministre Charles Konan Banny sera face à sept autres candidats dont le président sortant Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, ou encore Pascal Affi N’Guessan, également ex-Premier ministre et leader du Front populaire ivoirien (FPI, opposition).
RKO