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Politique Publié le mardi 20 octobre 2015 | AFP

Les dates-clés depuis la crise post-électorale de 2010 en Côte d’Ivoire où une élection présidentielle est prévue dimanche

© AFP Par Atapointe
Elections municipales: Les ivoiriens aux urnes
Dimanche 21 Avril 2013. Jour de vote pour les élections municipales et régionales. Les ivoiriens prennent part au scrutin. Photo: Ambiance dans la commune de Cocody
- 2010: Crise post-électorale -
Le 28 novembre, le second tour de la présidentielle, reportée six fois depuis 2005, oppose le président sortant Laurent Gbagbo à son rival Alassane Ouattara.

Le 3 décembre, le pays se retrouve avec deux présidents, le Conseil constitutionnel ayant proclamé la victoire de Gbagbo, et la commission électorale celle de Ouattara. L’ONU reconnaît la victoire de ce dernier.

Le pays va être déchiré par une meurtrière crise postélectorale de quatre mois, née du refus de Gbagbo de céder le pouvoir.

- 2011: Gbagbo arrêté - Ouattara investi -
Le 28 mars, les forces pro-Ouattara lancent une offensive, prenant en quatre jours le contrôle de quasiment tout le pays.

Le 11 avril, Laurent Gbagbo est arrêté par les Forces républicaines (FRCI) de Ouattara à l’issue d’une guerre de dix jours dans la capitale et plusieurs jours de bombardements de la force française Licorne et de l’ONU.

Plus de 3.000 personnes ont été tuées lors de cette crise.
Selon l’ONU et plusieurs organisations internationales, la prise fin mars par les combattants pro-Ouattara de Duékoué (ouest) s’est accompagnée de massacres à grande échelle.

Le 21 mai, Alassane Ouattara est investi devant une vingtaine de chefs d’Etat africains, le président français Nicolas Sarkozy et le chef de l’ONU Ban Ki-moon.

- 2011: Gbagbo transféré à la CPI -
Le 30 novembre, Laurent Gbagbo est transféré et incarcéré au centre de détention de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. En mars 2014, Charles Blé Goudé, un proche de Gbagbo, rejoint son mentor au quartier pénitentiaire de la CPI.

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, dont le procès doit s’ouvrir en novembre 2015 à La Haye, sont accusés de crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale.

- 2012: Tensions ethniques dans l’Ouest -
Le 8 juin, une attaque menée au sud de la ville de Taï (sud-ouest) par des assaillants venus du Liberia fait au moins 18 morts, dont sept Casques bleus.

L’Ouest ivoirien est en proie depuis des années à de graves tensions ethniques et reste la région la plus instable du pays.

- 2012: Assauts contre les forces de sécurité -
D’août à décembre, une vague d’assauts, souvent meurtrière, est lancée contre les forces de sécurité et des sites sensibles. Le gouvernement les impute à des partisans de Gbagbo, ce que le camp de l’ex-chef de l’Etat dément.

- 2014: Commission vérité et réconciliation -
Du 8 au 30 septembre, la Commission dialogue, vérité et réconciliation organise des audiences publiques de victimes et bourreaux des crises politico-militaires (2000-2011), mais elle est critiquée pour sa désorganisation et son manque de résultats.

- 2014: Protestation de militaires -
Les 18 et 19 novembre, des centaines de militaires réclamant de
l’avancement et de meilleures soldes manifestent dans plusieurs villes. La vague de protestation, partie de Bouaké, 2e ville de Côte d’Ivoire, s’étend à Abidjan, capitale économique, et d’autres villes du pays.

- 2015: Simone Gbagbo condamnée -
Le 10 mars, l’ex-Première dame Simone Gbagbo est condamnée à 20 ans de prison, une peine deux fois supérieure aux réquisitions, pour son rôle durant la crise post-électorale, dont elle est désignée comme une protagoniste majeure. Au total 79 personnes étaient jugées pour leur rôle dans la crise.

- 2015: Election présidentielle -
Le 25 avril, Alassane Ouattara est investi, en vue de la présidentielle, "candidat unique" de la coalition au pouvoir formée par son parti, le Rassemblement des républicains (RDR), et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié.

En mai, Pascal Affi N’Guessan, chef du parti de Gbagbo, secoué par des divisions internes, est désigné candidat du Front populaire ivoirien (FPI).

Le 6 octobre, Amara Essy, ex-ministre des Affaires étrangères, s’est retiré de la course à la présidence pour "ne pas se rendre complice d’une mascarade électorale". Il est suivi quelques jours plus tard par Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale.

acm/vdr/pgf/ck/jlb
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