Dakar - Une conférence internationale consacrée à l’agriculture en Afrique s’est ouverte mercredi à Dakar, avec pour objectif, selon les organisateurs, de pousser les dirigeants à des "engagements forts" afin de promouvoir ce secteur sur un continent dont un habitant sur quatre "souffre de faim et de malnutrition".
La conférence est organisée par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Sénégal sur le thème "nourrir l’Afrique". Elle rassemble jusqu’à vendredi "quelque 400 participants", dont des ministres en charge des questions d’agriculture et d’économie, gouverneurs de banques centrales et des opérateurs économiques, selon un communiqué de la BAD.
"L’agriculture est l’épine dorsale de l’Afrique. C’est un secteur qui procure environ le tiers du produit intérieur brut (PIB) du continent et emploie plus de 60 % de la main d’oeuvre africaine", a déclaré le président sénégalais Macky Sall, à l’ouverture de la réunion au Centre international de conférences Abdou Diouf à Diamniadio (environ 40 km de Dakar).
"C’est dans l’agriculture que nous trouverons un des moyens les plus sûrs pour assurer notre propre sécurité alimentaire et générer une croissance porteuse d’emplois et de prospérité partagée", a dit M. Sall en présence notamment du président de la BAD, le Nigérian Akinwumi Adesina.
D’après la BAD, la rencontre vise à faire face aux "défis de la transformation de l’agriculture africaine, pour lutter contre la faim et la pauvreté et stimuler la croissance et l’emploi sur le continent".
L’Afrique maintient "le fonctionnement de son agriculture à un niveau de subsistance", affirme la banque africaine.
"Le quart de sa population" souffre de "faim et de malnutrition" alors qu’elle "continue d’importer pour 35 milliards de dollars (plus de 30,8 milliards d’euros) de denrées alimentaires chaque année", indique-t-elle dans un dossier de presse.
De même source, la rencontre de Dakar vise à obtenir des gouvernements africains et du secteur privé des mesures pour donner la priorité au secteur agricole et transformer l’agriculture, à travers notamment des financements innovants et l’accès des femmes au crédit.
mrb/cs/de
La conférence est organisée par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Sénégal sur le thème "nourrir l’Afrique". Elle rassemble jusqu’à vendredi "quelque 400 participants", dont des ministres en charge des questions d’agriculture et d’économie, gouverneurs de banques centrales et des opérateurs économiques, selon un communiqué de la BAD.
"L’agriculture est l’épine dorsale de l’Afrique. C’est un secteur qui procure environ le tiers du produit intérieur brut (PIB) du continent et emploie plus de 60 % de la main d’oeuvre africaine", a déclaré le président sénégalais Macky Sall, à l’ouverture de la réunion au Centre international de conférences Abdou Diouf à Diamniadio (environ 40 km de Dakar).
"C’est dans l’agriculture que nous trouverons un des moyens les plus sûrs pour assurer notre propre sécurité alimentaire et générer une croissance porteuse d’emplois et de prospérité partagée", a dit M. Sall en présence notamment du président de la BAD, le Nigérian Akinwumi Adesina.
D’après la BAD, la rencontre vise à faire face aux "défis de la transformation de l’agriculture africaine, pour lutter contre la faim et la pauvreté et stimuler la croissance et l’emploi sur le continent".
L’Afrique maintient "le fonctionnement de son agriculture à un niveau de subsistance", affirme la banque africaine.
"Le quart de sa population" souffre de "faim et de malnutrition" alors qu’elle "continue d’importer pour 35 milliards de dollars (plus de 30,8 milliards d’euros) de denrées alimentaires chaque année", indique-t-elle dans un dossier de presse.
De même source, la rencontre de Dakar vise à obtenir des gouvernements africains et du secteur privé des mesures pour donner la priorité au secteur agricole et transformer l’agriculture, à travers notamment des financements innovants et l’accès des femmes au crédit.
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