À l’intérieur du vieux siège du Front populaire ivoirien (FPI) à Abidjan, presque vide, l’ambiance n’est plus à la fête. On y entre aujourd’hui avec l’impression de pénétrer dans un lieu de culte vandalisé. Certaines vitres n’ont pas été remplacées, des traces d’incendies sont encore présentes sur les façades, depuis les violences post-électorales de 2010-2011. Aujourd’hui, quelques grappes de militants s’affairent dans le jardin défraîchi où des portraits géants à l’effigie du candidat Gbagbo inondent les façades, effacés par endroit, mais omniprésents. Idem, le portrait de l’ancien « leader » trône encore dans chaque pièce, comme un crucifix.
Si l’ambiance est un peu terne, les regards, eux, sont moins méfiants, moins hostiles... suite de l'article sur Jeune Afrique
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