Le député Kouadio Konan Bertin dit « KKB » candidat indépendant à l’élection présidentielle d’octobre 2015, était l’invité de l’émission "Face aux électeurs" de la télévision ivoirienne 1ère chaine le mardi 20 octobre dernier. Zié Coulibaly, président de la Fondation du Pdci-Rda, est revenu sur cette sortie à travers une déclaration que nous vous proposons.
C’est avec une profonde consternation que nous avons suivi la prestation télévisuelle de M. Kouadio lors de ce qui devait être son grand oral face aux électeurs. En lieu et place de la présentation structurée et cohérente de son projet de société pour la Côte d’Ivoire, nous avons eu la surprise d’être les témoins d’une prestation où la pitrerie le disputait à la bouffonnerie et à la bêtise. Nous avons été meurtris de constater que celui qui devait être le représentant du courant ascendant d’une jeunesse hardie et pleine d’ingéniosité, à cette élection présidentielle, s’est avéré être celui qui a ruiné le crédit de toute la jeunesse ivoirienne et apporté le discrédit sur le travail de crédibilisation entrepris depuis plusieurs années. Les pitreries dont a fait montre KKB à cette émission diffusée en prime time, pour permettre aux aspirants à la magistrature suprême de convaincre les Ivoiriens sur leur capacité à gouverner ce pays, avec efficacité et responsabilité, ont achevé de convaincre l’opinion nationale, que cet homme n’est rien d’autre qu’un tonneau vide qui fait beaucoup de bruit. Nous déplorons que le manque de sérieux, de lucidité, de responsabilité dont il a fait étalage tout au long de cette émission, ne soit porté au passif de la jeunesse ivoirienne dans son ensemble, et ne constitue un frein à l’accession d’autres jeunes à des responsabilités nationales. Ainsi M. KKB, qui déclare avoir beaucoup voyagé dans le monde, affirme qu’il n’existe nulle part de ponts à péage dans les villes. Pourtant, les exemples sont légion. En voici quelques-uns. Le George Washington Bridge est un pont suspendu à péage qui traverse l’Hudson River, à New York. Il y a également le RFK Triborough bridge en plein New York City reliant les quartiers du Bronx et de Queens, qui lui aussi est à péage. S’il avait vraiment voyagé comme il le prétend, il aurait su qu’il existe un pont à péage, le Verrazano-Narrow Bridge qui relie Staten Island et Brooklyn deux quartiers d’une même ville, en plein New York. Le candidat KKB, visiblement ignorant des questions économiques et dans un élan populiste, dit qu’il va générer 40 000 milliards de F Cfa de recettes grâce à l’exportation de l’attiéké et de la mangue. Peut-être qu’il entend transformer toute la superficie de la Côte d’Ivoire en un vaste champ de manioc et de mangue. KKB est-il sérieux quand il annonce une défiscalisation de la Côte d’Ivoire, s’il est élu Président ? Avec quelles recettes entend-il multiplier le salaire des militaires par 5 et créer la banque des militaires et des policiers, financée par les fonds publics ?
Les Ivoiriens ont été sidérés par le propos du candidat sur l’hévéa. Pense-t-il réellement ce qu’il dit quand il annonce qu’il va fixer le prix du kilo d’hévéa à 1.200 F Cfa ? Ignore-t-il que le coût de cette matière première se négocie sur le marché des matières premières et dépend, basiquement, de la loi de l’offre et de la demande? Mais, plus que tout, nous avons été abasourdis lorsque nous avons entendu M. KKB annoncer qu’il comptait créer 11 millions d’emplois en 5 ans ! Les Etats-Unis qui sont la plus grande puissance économique du monde ont un taux de création d’emplois de 180.000 par mois soit environ 2 160 000 par an. KKB va-t-il faire de la Côte d’Ivoire, en moins de cinq ans, le pays le plus puissant du monde en terme économique ? Sait-il seulement que la population active en Côte d’Ivoire est estimée à 8 millions d’individus, chômeurs compris ? S’il était sérieux et lucide, M. KKB aurait compris avant de lancer ce chiffre, que lui Président, les enfants seraient contraints de commencer à travailler avant d’aller à l’école. Nous comprenons les incuries et les lacunes de ce candidat quand, en tout et pour tout, son bilan professionnel se limite aux 10 années passées à se dorer la pilule en tant que Conseiller technique à la mairie de Treichville, pour justifier une rémunération indue. Le reste de sa vie ? Dix ans en tant que Président de la Jeunesse du Pdci. N’ayant jamais eu à travailler véritablement ni à s’occuper de questions réelles de développement, de gestion ou de gouvernance d’un Etat, nous comprenons le festival d’incohérences, de contrevérités et de mystifications qu’il a servi au peuple de Côte d’Ivoire. A la grande honte des membres de sa génération et à la grande humiliation de la jeunesse ivoirienne, qui pourrait faire les frais des pitreries de ce politicien hors du temps.
ZIE DAOUDA COULIBALY PEWELEGNAN
Président de la Fondation Espoir PDCI
Directeur régional associé dans le Tchologo
C’est avec une profonde consternation que nous avons suivi la prestation télévisuelle de M. Kouadio lors de ce qui devait être son grand oral face aux électeurs. En lieu et place de la présentation structurée et cohérente de son projet de société pour la Côte d’Ivoire, nous avons eu la surprise d’être les témoins d’une prestation où la pitrerie le disputait à la bouffonnerie et à la bêtise. Nous avons été meurtris de constater que celui qui devait être le représentant du courant ascendant d’une jeunesse hardie et pleine d’ingéniosité, à cette élection présidentielle, s’est avéré être celui qui a ruiné le crédit de toute la jeunesse ivoirienne et apporté le discrédit sur le travail de crédibilisation entrepris depuis plusieurs années. Les pitreries dont a fait montre KKB à cette émission diffusée en prime time, pour permettre aux aspirants à la magistrature suprême de convaincre les Ivoiriens sur leur capacité à gouverner ce pays, avec efficacité et responsabilité, ont achevé de convaincre l’opinion nationale, que cet homme n’est rien d’autre qu’un tonneau vide qui fait beaucoup de bruit. Nous déplorons que le manque de sérieux, de lucidité, de responsabilité dont il a fait étalage tout au long de cette émission, ne soit porté au passif de la jeunesse ivoirienne dans son ensemble, et ne constitue un frein à l’accession d’autres jeunes à des responsabilités nationales. Ainsi M. KKB, qui déclare avoir beaucoup voyagé dans le monde, affirme qu’il n’existe nulle part de ponts à péage dans les villes. Pourtant, les exemples sont légion. En voici quelques-uns. Le George Washington Bridge est un pont suspendu à péage qui traverse l’Hudson River, à New York. Il y a également le RFK Triborough bridge en plein New York City reliant les quartiers du Bronx et de Queens, qui lui aussi est à péage. S’il avait vraiment voyagé comme il le prétend, il aurait su qu’il existe un pont à péage, le Verrazano-Narrow Bridge qui relie Staten Island et Brooklyn deux quartiers d’une même ville, en plein New York. Le candidat KKB, visiblement ignorant des questions économiques et dans un élan populiste, dit qu’il va générer 40 000 milliards de F Cfa de recettes grâce à l’exportation de l’attiéké et de la mangue. Peut-être qu’il entend transformer toute la superficie de la Côte d’Ivoire en un vaste champ de manioc et de mangue. KKB est-il sérieux quand il annonce une défiscalisation de la Côte d’Ivoire, s’il est élu Président ? Avec quelles recettes entend-il multiplier le salaire des militaires par 5 et créer la banque des militaires et des policiers, financée par les fonds publics ?
Les Ivoiriens ont été sidérés par le propos du candidat sur l’hévéa. Pense-t-il réellement ce qu’il dit quand il annonce qu’il va fixer le prix du kilo d’hévéa à 1.200 F Cfa ? Ignore-t-il que le coût de cette matière première se négocie sur le marché des matières premières et dépend, basiquement, de la loi de l’offre et de la demande? Mais, plus que tout, nous avons été abasourdis lorsque nous avons entendu M. KKB annoncer qu’il comptait créer 11 millions d’emplois en 5 ans ! Les Etats-Unis qui sont la plus grande puissance économique du monde ont un taux de création d’emplois de 180.000 par mois soit environ 2 160 000 par an. KKB va-t-il faire de la Côte d’Ivoire, en moins de cinq ans, le pays le plus puissant du monde en terme économique ? Sait-il seulement que la population active en Côte d’Ivoire est estimée à 8 millions d’individus, chômeurs compris ? S’il était sérieux et lucide, M. KKB aurait compris avant de lancer ce chiffre, que lui Président, les enfants seraient contraints de commencer à travailler avant d’aller à l’école. Nous comprenons les incuries et les lacunes de ce candidat quand, en tout et pour tout, son bilan professionnel se limite aux 10 années passées à se dorer la pilule en tant que Conseiller technique à la mairie de Treichville, pour justifier une rémunération indue. Le reste de sa vie ? Dix ans en tant que Président de la Jeunesse du Pdci. N’ayant jamais eu à travailler véritablement ni à s’occuper de questions réelles de développement, de gestion ou de gouvernance d’un Etat, nous comprenons le festival d’incohérences, de contrevérités et de mystifications qu’il a servi au peuple de Côte d’Ivoire. A la grande honte des membres de sa génération et à la grande humiliation de la jeunesse ivoirienne, qui pourrait faire les frais des pitreries de ce politicien hors du temps.
ZIE DAOUDA COULIBALY PEWELEGNAN
Président de la Fondation Espoir PDCI
Directeur régional associé dans le Tchologo
