Abidjan - Deux quotidiens ivoiriens pro-Gbagbo, Le Nouveau Courrier et Le Quotidien d'Abidjan, ont été suspendus vendredi pour trois jours par le Conseil national de la presse (CNP) pour avoir appelé au boycott de la présidentielle de dimanche.
Jeudi, le CNP, l'organe de régulation de la presse ivoirienne, avait déjà suspendu Le Temps, autre quotidien favorable à l'ancien président Laurent Gbagbo, actuellement emprisonné à la Cour pénale internationale (CPI).
Le CNP reproche à ces trois journaux d'opposition d'avoir publié mercredi en quatrième de couverture une publicité de Mamadou Koulibaly, candidat qui s'est retiré à la course présidentielle et qui prône désormais le boycott.
Sur la publicité, M. Koulibaly, ancien président de l'Assemblée nationale, écrit notamment: "Osons dire non aux élections truquées", "Commission électorale inféodée" ou "Médias de service public caporalisés".
"Cette affiche électorale est en effet un appel au boycott de l'élection présidentielle du 25 octobre", accuse le CNP qui y voit une atteinte à "la cohésion sociale et à l'ordre public".
"Nous somme surpris par cette décision du CNP" a dénoncé Stéphane Bahi, le
directeur du Nouveau Courrier. "Ces même affiches sont placardées dans la
ville sur des espaces de 12 m2", rappelle-t-il, déplorant une "atteinte démocratique".
De son côté, Allan Aliali, directeur général du Quotidien d'Abidjan crie "à
l'abus qui frise la comédie", dénonçant "une décision politique pour nous
empêcher de couvrir le scrutin".
Les deux journaux suspendus vendredi n'apparaitront dans les kiosques que
mardi prochain, tandis que "Le Temps" sera vendu un jour avant.
Le président Ouattara est le grand favori du scrutin de dimanche. Le
principal adversaire du président sortant devrait être Pascal Affi N'Guessan
qui a été investi par le Front populaire ivoirien (FPI), fondé par
l'ex-président Laurent Gbagbo. Une partie du parti prône le boycott au nom de
la fidélité à Gbagbo.
La presse ivoirienne est réputée pour ses partis pris très marqués et son
ton souvent virulent.
ck/pgf/jhd
Jeudi, le CNP, l'organe de régulation de la presse ivoirienne, avait déjà suspendu Le Temps, autre quotidien favorable à l'ancien président Laurent Gbagbo, actuellement emprisonné à la Cour pénale internationale (CPI).
Le CNP reproche à ces trois journaux d'opposition d'avoir publié mercredi en quatrième de couverture une publicité de Mamadou Koulibaly, candidat qui s'est retiré à la course présidentielle et qui prône désormais le boycott.
Sur la publicité, M. Koulibaly, ancien président de l'Assemblée nationale, écrit notamment: "Osons dire non aux élections truquées", "Commission électorale inféodée" ou "Médias de service public caporalisés".
"Cette affiche électorale est en effet un appel au boycott de l'élection présidentielle du 25 octobre", accuse le CNP qui y voit une atteinte à "la cohésion sociale et à l'ordre public".
"Nous somme surpris par cette décision du CNP" a dénoncé Stéphane Bahi, le
directeur du Nouveau Courrier. "Ces même affiches sont placardées dans la
ville sur des espaces de 12 m2", rappelle-t-il, déplorant une "atteinte démocratique".
De son côté, Allan Aliali, directeur général du Quotidien d'Abidjan crie "à
l'abus qui frise la comédie", dénonçant "une décision politique pour nous
empêcher de couvrir le scrutin".
Les deux journaux suspendus vendredi n'apparaitront dans les kiosques que
mardi prochain, tandis que "Le Temps" sera vendu un jour avant.
Le président Ouattara est le grand favori du scrutin de dimanche. Le
principal adversaire du président sortant devrait être Pascal Affi N'Guessan
qui a été investi par le Front populaire ivoirien (FPI), fondé par
l'ex-président Laurent Gbagbo. Une partie du parti prône le boycott au nom de
la fidélité à Gbagbo.
La presse ivoirienne est réputée pour ses partis pris très marqués et son
ton souvent virulent.
ck/pgf/jhd