Le boycott en minorité avec au moins 3 millions 150 mille Ivoiriens prêts à voter
Selon des informations dignes de foi, le taux de retrait des cartes d’électeur a franchi la barre symbolique de 50%. La Cei est satisfaite de l’engouement des populations, d’autant plus dans certains départements, le taux frôle 80%. À Abidjan, les choses ont commencé à évoluer plus rapidement avec la prorogation. Si les tendances en cours se confirment, l’on peut affirmer que le camp des «participationnistes», des anti-boycott a désormais le vent en poupe. Les anti-boycott se sont réveillés pour dire Non aux adversaires du scrutin du dimanche 25 octobre 2015. Le match n’a pas encore eu lieu, mais voici déjà le camp du boycott est mené au point avec déjà plus de 50 % des inscrits sur la liste électorale qui ont retiré leur cartes d’électeurs. Plus de la moitié des inscrits souhaitent aller à l’élection. Ce ne sont pas tous des électeurs du candidat Ouattara. Cela dit, ceux qui n’ont pas jusqu’à présent pu retirer leur carte, peuvent le récupérer dimanche dans les bureaux de vote. Mieux le vote peut se faire sur présentation de la Carte nationale d’identité, ou de la carte d’électeur. Il s’agit d’opportunités offertes par le code électoral qui permettront aux citoyens désireux d’exprimer leur volonté par les urnes, et non par les armes, ou par la rue, de se déplacer pour le faire sans entrave. Le camp du boycott appelait à une abstention massive sur la base des indications supposées de la démobilisation lors du retrait des cartes d’électeurs. Pressés de revendiquer le soutien et l’adhésion du nombre d’électeurs s’étant abstenus, et de s’en prévaloir pour prétendre être la majorité ( au détriment des citoyens et des acteurs politiques favorables au scrutin du dimanche ), le camp du boycott n’a pas voulu jouer pleinement le jeu démocratique, faisant même passer des candidats résolus et déterminés à vaincre Ouattara ( Pascal Affi N’Guessan, Kouadio Konan Bertin et Charles Konan Banny ), comme des gens peu conscients des enjeux de l’élection, comme des candidats pour accompagner le candidat Alassane Ouattara. Oui ! Rien n’est encore décidé, oui ! D’ici demain et dimanche, beaucoup de choses peuvent encore se passer, mais dans le contexte actuel ivoirien, comment les partis et acteurs qui ont lancé le mode d’ordre de boycott des élections ont-ils pu penser qu’ils le réussiraient, et que le taux d’abstention atteindrait 70 % selon les vœux d’Anaky Innocent Kobenan , alors qu’ils n’ont pas avec eux les principaux syndicats , les Ong de la Société civile, les principales religions, et d’autres forces vives et constituées du pays. Mieux une simple grève par exemple du secteur de la santé, des transports, de l’élection peut avoir plus d’impact, et peut contraindre le gouvernement à négocier, ou réduire le taux de participation, qu’une marche des politiques, ou un mot d’ordre de boycott, fut-il issu de Laurent Gbagbo, et transmis en son nom par son fidèle Sangaré et Aboudrahamane ? D’autant plus qu’en dehors peut-être de ce groupe de Gbagbo ou rien, qui est depuis 2011 dans une stratégie de boycott, l’on se rend bien compte que le boycott n’était pas dans les projets initiaux de Mamadou Koulibaly, ni d’Essy Amara. Au point que certains pro-Gbagbo radicaux, se demandent ce qui a changé dans le camp Ouattara entre décembre 2011 et maintenant, pour justifier avec le recul le fait que Koulibaly ait participé à l’époque aux législatives, et que pour sa part Essy Amara n’ait jamais rien dénoncé publiquement, depuis lors jusqu’à ce qu’il devienne candidat. Dans 48 heures, on en saura un peu plus sur la mobilisation des uns et des autres, et sur le vainqueur final de ce match, entre le camp du boycott, et le camp du ‘’oui à l’élection’’. Des camps variés de part et d’autre. qui se jouent. Ceux qui resteront chez eux, et ne voteront pas ne subiront pas de représailles, et ceux qui iront voter le feront également librement, sans représailles quelconque.
Charles Kouassi
Selon des informations dignes de foi, le taux de retrait des cartes d’électeur a franchi la barre symbolique de 50%. La Cei est satisfaite de l’engouement des populations, d’autant plus dans certains départements, le taux frôle 80%. À Abidjan, les choses ont commencé à évoluer plus rapidement avec la prorogation. Si les tendances en cours se confirment, l’on peut affirmer que le camp des «participationnistes», des anti-boycott a désormais le vent en poupe. Les anti-boycott se sont réveillés pour dire Non aux adversaires du scrutin du dimanche 25 octobre 2015. Le match n’a pas encore eu lieu, mais voici déjà le camp du boycott est mené au point avec déjà plus de 50 % des inscrits sur la liste électorale qui ont retiré leur cartes d’électeurs. Plus de la moitié des inscrits souhaitent aller à l’élection. Ce ne sont pas tous des électeurs du candidat Ouattara. Cela dit, ceux qui n’ont pas jusqu’à présent pu retirer leur carte, peuvent le récupérer dimanche dans les bureaux de vote. Mieux le vote peut se faire sur présentation de la Carte nationale d’identité, ou de la carte d’électeur. Il s’agit d’opportunités offertes par le code électoral qui permettront aux citoyens désireux d’exprimer leur volonté par les urnes, et non par les armes, ou par la rue, de se déplacer pour le faire sans entrave. Le camp du boycott appelait à une abstention massive sur la base des indications supposées de la démobilisation lors du retrait des cartes d’électeurs. Pressés de revendiquer le soutien et l’adhésion du nombre d’électeurs s’étant abstenus, et de s’en prévaloir pour prétendre être la majorité ( au détriment des citoyens et des acteurs politiques favorables au scrutin du dimanche ), le camp du boycott n’a pas voulu jouer pleinement le jeu démocratique, faisant même passer des candidats résolus et déterminés à vaincre Ouattara ( Pascal Affi N’Guessan, Kouadio Konan Bertin et Charles Konan Banny ), comme des gens peu conscients des enjeux de l’élection, comme des candidats pour accompagner le candidat Alassane Ouattara. Oui ! Rien n’est encore décidé, oui ! D’ici demain et dimanche, beaucoup de choses peuvent encore se passer, mais dans le contexte actuel ivoirien, comment les partis et acteurs qui ont lancé le mode d’ordre de boycott des élections ont-ils pu penser qu’ils le réussiraient, et que le taux d’abstention atteindrait 70 % selon les vœux d’Anaky Innocent Kobenan , alors qu’ils n’ont pas avec eux les principaux syndicats , les Ong de la Société civile, les principales religions, et d’autres forces vives et constituées du pays. Mieux une simple grève par exemple du secteur de la santé, des transports, de l’élection peut avoir plus d’impact, et peut contraindre le gouvernement à négocier, ou réduire le taux de participation, qu’une marche des politiques, ou un mot d’ordre de boycott, fut-il issu de Laurent Gbagbo, et transmis en son nom par son fidèle Sangaré et Aboudrahamane ? D’autant plus qu’en dehors peut-être de ce groupe de Gbagbo ou rien, qui est depuis 2011 dans une stratégie de boycott, l’on se rend bien compte que le boycott n’était pas dans les projets initiaux de Mamadou Koulibaly, ni d’Essy Amara. Au point que certains pro-Gbagbo radicaux, se demandent ce qui a changé dans le camp Ouattara entre décembre 2011 et maintenant, pour justifier avec le recul le fait que Koulibaly ait participé à l’époque aux législatives, et que pour sa part Essy Amara n’ait jamais rien dénoncé publiquement, depuis lors jusqu’à ce qu’il devienne candidat. Dans 48 heures, on en saura un peu plus sur la mobilisation des uns et des autres, et sur le vainqueur final de ce match, entre le camp du boycott, et le camp du ‘’oui à l’élection’’. Des camps variés de part et d’autre. qui se jouent. Ceux qui resteront chez eux, et ne voteront pas ne subiront pas de représailles, et ceux qui iront voter le feront également librement, sans représailles quelconque.
Charles Kouassi