La Banque africaine de développement (BAD) entend associer les Banques centrales africaines et les ministres des finances dans la question du financement de l’agriculture africaine, a déclaré vendredi à Diamniadio (40 km de Dakar) son président Akinwumi Adésina.
Il s'exprimait lors de la clôture de la conférence de haut niveau sur la transformation de l'agriculture africaine organisée par son institution.
Selon M. Adésina, cette implication va donner un nouvel élan au secteur agricole africain.
Le président de la BAD entend mettre à contribution le secteur privé, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale pour la mise en place d'un système de financement très innovant.
M. Adésina est revenu sur la mise en place d'un mécanisme de partage des risques bancaires concernant le secteur agricole.
« Si les banques ne financent pas les agriculteurs, c'est parce que le risque demeure très élevé », affirme M. Adésina.
Ainsi, ce mécanisme va faciliter les relations entre les banques et les agriculteurs.
Le président de la BAD a également fait un plaidoyer pour la recherche adaptée aux réalités africaines, non sans regretter qu'il y ait seulement « 70 chercheurs au niveau du continent et que 0,3% de nos connaissances scientifiques concerne le domaine agricole ».
Akinwumi Adésina a révélé que 5 milliards de dollars seront débloqués par an par la BAD pour lutter contre le changement climatique en Afrique.
MS/od/APA
Il s'exprimait lors de la clôture de la conférence de haut niveau sur la transformation de l'agriculture africaine organisée par son institution.
Selon M. Adésina, cette implication va donner un nouvel élan au secteur agricole africain.
Le président de la BAD entend mettre à contribution le secteur privé, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale pour la mise en place d'un système de financement très innovant.
M. Adésina est revenu sur la mise en place d'un mécanisme de partage des risques bancaires concernant le secteur agricole.
« Si les banques ne financent pas les agriculteurs, c'est parce que le risque demeure très élevé », affirme M. Adésina.
Ainsi, ce mécanisme va faciliter les relations entre les banques et les agriculteurs.
Le président de la BAD a également fait un plaidoyer pour la recherche adaptée aux réalités africaines, non sans regretter qu'il y ait seulement « 70 chercheurs au niveau du continent et que 0,3% de nos connaissances scientifiques concerne le domaine agricole ».
Akinwumi Adésina a révélé que 5 milliards de dollars seront débloqués par an par la BAD pour lutter contre le changement climatique en Afrique.
MS/od/APA