L’intelligent d’Abidjan a sillonné certains quartiers d’Abobo et de Cocody hier dimanche 25 octobre 2015 à l’occasion du scrutin présidentiel de 2015. Objectif de cette tournée, s’enquérir des conditions de la tenue du scrutin, du taux de mobilisation et de l’état d’esprit des populations.
A notre arrivée au centre de vote du Lycée le Mahou de Cocody Angré aux environs de 10 heures, nous avons constaté un état d’esprit calme des votants. Dans quelques bureaux de vote, étaient présents des représentants du Rhdp et du Fpi. A eux, s’ajoutaient quelques organisations en qualité d’observateurs. Ce sont l’Ong Lifasedos (Ong Union fraternelle des femmes pour le développement et l’assistance des personnes vulnérables, femmes, enfants démunis et orphelins du Sida) et l’Ong Wanep (Building relationship for peace) ou ‘’Agir pour la paix’’. Certains bureaux de vote sur les 8 que compte l’établissement n’avaient pas de représentants de partis ni d’observateurs à notre passage.
Après ce lycée, cap a été mis sur l’école primaire publique Bad 2 du Plateau-Dokui. A notre arrivée, une légère échauffourée entre quelques votants et les agents d’un bureau de vote. Ces votants se plaignaient du retard accusé par les agents lors du démarrage du processus et des difficultés d’utilisation de la tablette de reconnaissance numérique des électeurs. Là, également, seuls 2 partis politiques (Rhdp et Fpi) étaient représentés dans les bureaux de vote. Il y avait également un représentant de la candidate indépendante Kouangoua Jacqueline Claire, chargé de faire le point des 10 bureaux de vote. L’Ong Centre Afrika Obota pour la recherche, les actions de développement et le panafricanisme et l’Ong Famille citoyenne, étaient les 2 seuls observateurs pour les 10 bureaux de vote que comptait l’établissement.
A l’école primaire mixte Konaté Frenet d’Abobo, il n’y avait aucun représentant de candidat dans les 7 bureaux de vote, en dehors du Rhdp, à notre passage aux environs de 13 heures. La difficulté majeure, selon les agents de la Cei de cette école, a été l’arrivée tardive des tablettes. « Les tablettes sont arrivées à 10 heures (…) Ce qui nous a obligé à procéder au vote manuel avant l’arrivée des tablettes », nous a confié l’un des agents. Plusieurs personnes (105 personnes Bv 2, 79 personnes BV 5, 78 personnes BV 3…) ont donc voté dans ce centre sans être enregistrées par la tablette.
Cap a été ensuite mis sur le Lycée Moderne 2 d’Abobo, qui comporte au total 4 bureaux de vote. Là aussi, aucun candidat n’était représenté dans les bureaux de vote, en dehors de celui du Rhdp. Coté observateur, aucun d’entre eux ne pointait le nez à notre passage aux environs de 14 heures. Dans ce centre, la tablette n’a pu être utilisée faute de connexion, à en croire les agents de la Cei. Dans le bureau de vote 2, elle a été utilisée durant 30 minutes avant d’être mise à l’écart. Dans les 3 autres bureaux de vote, « le vote a été fait de façon manuelle pure et simple, car l’appareil n’arrive pas à reconnaitre les cartes. (…) Il nous met en retard », a expliqué l’un des agents du bureau de vote 3.
Difficultés d’utilisation de la tablette
Dans tous les centres visités, les agents de la Cei se plaignaient des sauts d’humeur des appareils. Qui mettaient parfois du temps à reconnaitre les cartes et empruntes des votants. Ce qui rendait parfois le travail lent. Au-delà des appareils, certains agents éprouvaient des difficultés à utiliser l’appareil. « Comme c’est la première fois que nous expérimentons la tablette, elle nous cause des problèmes (…) Il faut parfois insister plusieurs fois pour qu’elle reconnaisse les empruntes ou les cartes », nous a confié l’un d’eux.
Faible taux de participation
Dans les différents centres que nous avons sillonnés, le taux de participation était faible. C’est ce que semblait décrier certains agents sur place. « Les populations sortent lentement. (…) Habituellement pour un jour de vote, les rangs sont kilométriques. Mais, vous constatez avec nous que ce n’est pas la grande affluence aujourd’hui. (...) Nous espérons que cela s’améliora après. Sinon dans l’ensemble, les choses se passent bien », nous a rassuré l’un d’eux. C’est une atmosphère paisible et tranquille qu’il nous a été donné de constater durant notre parcours. Même si les rues restaient vides de leur monde habituel.
R-O
A notre arrivée au centre de vote du Lycée le Mahou de Cocody Angré aux environs de 10 heures, nous avons constaté un état d’esprit calme des votants. Dans quelques bureaux de vote, étaient présents des représentants du Rhdp et du Fpi. A eux, s’ajoutaient quelques organisations en qualité d’observateurs. Ce sont l’Ong Lifasedos (Ong Union fraternelle des femmes pour le développement et l’assistance des personnes vulnérables, femmes, enfants démunis et orphelins du Sida) et l’Ong Wanep (Building relationship for peace) ou ‘’Agir pour la paix’’. Certains bureaux de vote sur les 8 que compte l’établissement n’avaient pas de représentants de partis ni d’observateurs à notre passage.
Après ce lycée, cap a été mis sur l’école primaire publique Bad 2 du Plateau-Dokui. A notre arrivée, une légère échauffourée entre quelques votants et les agents d’un bureau de vote. Ces votants se plaignaient du retard accusé par les agents lors du démarrage du processus et des difficultés d’utilisation de la tablette de reconnaissance numérique des électeurs. Là, également, seuls 2 partis politiques (Rhdp et Fpi) étaient représentés dans les bureaux de vote. Il y avait également un représentant de la candidate indépendante Kouangoua Jacqueline Claire, chargé de faire le point des 10 bureaux de vote. L’Ong Centre Afrika Obota pour la recherche, les actions de développement et le panafricanisme et l’Ong Famille citoyenne, étaient les 2 seuls observateurs pour les 10 bureaux de vote que comptait l’établissement.
A l’école primaire mixte Konaté Frenet d’Abobo, il n’y avait aucun représentant de candidat dans les 7 bureaux de vote, en dehors du Rhdp, à notre passage aux environs de 13 heures. La difficulté majeure, selon les agents de la Cei de cette école, a été l’arrivée tardive des tablettes. « Les tablettes sont arrivées à 10 heures (…) Ce qui nous a obligé à procéder au vote manuel avant l’arrivée des tablettes », nous a confié l’un des agents. Plusieurs personnes (105 personnes Bv 2, 79 personnes BV 5, 78 personnes BV 3…) ont donc voté dans ce centre sans être enregistrées par la tablette.
Cap a été ensuite mis sur le Lycée Moderne 2 d’Abobo, qui comporte au total 4 bureaux de vote. Là aussi, aucun candidat n’était représenté dans les bureaux de vote, en dehors de celui du Rhdp. Coté observateur, aucun d’entre eux ne pointait le nez à notre passage aux environs de 14 heures. Dans ce centre, la tablette n’a pu être utilisée faute de connexion, à en croire les agents de la Cei. Dans le bureau de vote 2, elle a été utilisée durant 30 minutes avant d’être mise à l’écart. Dans les 3 autres bureaux de vote, « le vote a été fait de façon manuelle pure et simple, car l’appareil n’arrive pas à reconnaitre les cartes. (…) Il nous met en retard », a expliqué l’un des agents du bureau de vote 3.
Difficultés d’utilisation de la tablette
Dans tous les centres visités, les agents de la Cei se plaignaient des sauts d’humeur des appareils. Qui mettaient parfois du temps à reconnaitre les cartes et empruntes des votants. Ce qui rendait parfois le travail lent. Au-delà des appareils, certains agents éprouvaient des difficultés à utiliser l’appareil. « Comme c’est la première fois que nous expérimentons la tablette, elle nous cause des problèmes (…) Il faut parfois insister plusieurs fois pour qu’elle reconnaisse les empruntes ou les cartes », nous a confié l’un d’eux.
Faible taux de participation
Dans les différents centres que nous avons sillonnés, le taux de participation était faible. C’est ce que semblait décrier certains agents sur place. « Les populations sortent lentement. (…) Habituellement pour un jour de vote, les rangs sont kilométriques. Mais, vous constatez avec nous que ce n’est pas la grande affluence aujourd’hui. (...) Nous espérons que cela s’améliora après. Sinon dans l’ensemble, les choses se passent bien », nous a rassuré l’un d’eux. C’est une atmosphère paisible et tranquille qu’il nous a été donné de constater durant notre parcours. Même si les rues restaient vides de leur monde habituel.
R-O
