Libreville – Les ivoiriens sont appelés aux urnes ce dimanche 25 octobre 2015 pour élire leur Président de la République. 7 candidats sont en lisse, notamment le Président sortant et candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) Alassane Dramane Ouattara, grand favori du scrutin, et son principal adversaire Pascal Affi N’Guessan, le président du Front Populaire Ivoirien (FPI) fondé par Laurent Gbagbo.
Dans le cadre de l’élection présidentielle du dimanche 25 octobre 2015 en Côte d’Ivoire qui oppose 7 candidats, les ivoiriens du Gabon votent aussi depuis ce matin, comme leurs autres compatriotes, pour choisir celui qui va présider la Côte d’Ivoire les 5 prochaines années.
Trois sites (centres) de vote sont ouverts au Gabon, notamment à Libreville, Franceville et Port Gentil pour accueillir les 3505 électeurs inscrits sur la liste définitive, a indiqué Konan Philippe Kouadio, Vice président de la Commission Electorale de la Représentation Diplomatique du Gabon (CERDG), que nous avons rencontré à la chancellerie, à Libreville.
A Libreville, où les 7 bureaux de vote ont été débordés par les hommes et les femmes ce matin, deux catégories d’électeurs sont reçus, dont 2731 en possession des cartes d’électeurs et 774 appelés à retirer les leurs muni d’une carte d’identité.
A part un petit mouvement occasionné par l’affluence massive des électeurs en matinée, tout se passe dans le calme, l’a d’ailleurs affirmé Alphonse Assasa, Scrutateur, représentant du Front Populaire Ivoirien (FPI).
« Je suis là pour superviser le déroulement de l’élection. Le FPI a également des représentants à Franceville et à Port Gentil. Le matin, les gens étaient un peu pressées, juste l’engouement des électeurs et un petit problème d’organisation, mais tout est rentré dans l’ordre, et cela n’entache en rien le déroulement du scrutin », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « Au fond, nous faisons en sorte qu’il y ait la cohésion dans notre communauté. Nous sommes là pour élire notre Président. Ce que je craignais est que les militants s’affrontent, mais ça n’a pas eu lieu. Ici on vit dans la solidarité et la fraternité. Après cette élection, celui qui va gagner, c’est la Côte Ivoire qui gagne ».
Pour Alphonse Assasa, après le scrutin, tous les ivoiriens doivent être unis, qu’il n’y ait plus d’exilés, et que les ivoiriens se parlent.
« Aujourd’hui, le plus grand problème est celui de la réconciliation, il faut que les ivoiriens de toutes tendances se parlent, parce que les hommes passent mais le pays demeure. Il ne faut pas avoir la rancœur. Ma prière est que les ivoiriens se pardonnent pour notre vivre ensemble. Je suis content de la cohésion qui règne au Gabon, vous allez voir que durant toute la journée il n’y aura pas d’animosité ici », a déclaré Alphonse Assasa.
Cette déclaration du représentant du Front Populaire Ivoirien montre à suffisance que les ivoiriens du Gabon vivent en bon terme. Ce que Diarra Ssouba Memin du RHDP n’a pas démenti.
Après avoir assuré la sécurité des électeurs suite au débordement occasionné par l’affluence massive avant d’être remplacé par les forces de l’ordre de la Police Nationale Gabonaise, appelées en renfort par les responsables du centre de vote, l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon, le Général Philippe Mangou a finalement voté avec sa famille vers 10h55.
« En tant qu’ivoirien, je suis venu ce 25 octobre m’acquitter de mon devoir d’élire mon candidat, et vous voyez l’engouement, nous sommes heureux. C’est vrai qu’en un moment donné l’organisation a été un peu débordée. Justement, nous avons sollicité les forces de sécurité gabonaise, elles ne sont pas arrivées à l’heure, vous savez que c’est une Ambassade et il y a un problème de territoire, elles ont pris des précautions pour obtenir l’autorisation pour accéder. Il faut aussi noter qu’il y a un nombre important d’électeurs, et à Libreville, nous avons 7 bureaux de vote, ce qui explique ce débordement », a précisé Philippe Mangou.
A la question de savoir s’il avait un candidat ? Il a répondu ceci : « Oui, bien sûr, mon cœur bat pour un candidat, je ne dirai pas son nom, mais c’est lui qui travaille pour la Côte d’Ivoire, celui dont j’ai apprécié le programme, celui qui est entrain de procéder à la reconstruction de la Côte d’Ivoire après la crise post-électorale que nous avons connue, j’ai voté pour ce candidat, j’espère qu’avec lui la Côte d’Ivoire va faire des miracles ».
Ouverts à 8 heures locale, les bureaux de vote fermeront à 18 heures. Avec un vote biométrique, le taux de participation et autres estimations sont attendus ce soir après la fermeture des centres. Ce scrutin qui se déroule en Côte d’Ivoire a deux principaux enjeux, notamment le taux de participation et la fin de la crise post-électorale.
Peuplée de 25,2 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire est un pays en voie de développement, avec un indice de développement humain de 0,457 en 2014, plaçant le pays à la 171ème position.
Dans le cadre de l’élection présidentielle du dimanche 25 octobre 2015 en Côte d’Ivoire qui oppose 7 candidats, les ivoiriens du Gabon votent aussi depuis ce matin, comme leurs autres compatriotes, pour choisir celui qui va présider la Côte d’Ivoire les 5 prochaines années.
Trois sites (centres) de vote sont ouverts au Gabon, notamment à Libreville, Franceville et Port Gentil pour accueillir les 3505 électeurs inscrits sur la liste définitive, a indiqué Konan Philippe Kouadio, Vice président de la Commission Electorale de la Représentation Diplomatique du Gabon (CERDG), que nous avons rencontré à la chancellerie, à Libreville.
A Libreville, où les 7 bureaux de vote ont été débordés par les hommes et les femmes ce matin, deux catégories d’électeurs sont reçus, dont 2731 en possession des cartes d’électeurs et 774 appelés à retirer les leurs muni d’une carte d’identité.
A part un petit mouvement occasionné par l’affluence massive des électeurs en matinée, tout se passe dans le calme, l’a d’ailleurs affirmé Alphonse Assasa, Scrutateur, représentant du Front Populaire Ivoirien (FPI).
« Je suis là pour superviser le déroulement de l’élection. Le FPI a également des représentants à Franceville et à Port Gentil. Le matin, les gens étaient un peu pressées, juste l’engouement des électeurs et un petit problème d’organisation, mais tout est rentré dans l’ordre, et cela n’entache en rien le déroulement du scrutin », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « Au fond, nous faisons en sorte qu’il y ait la cohésion dans notre communauté. Nous sommes là pour élire notre Président. Ce que je craignais est que les militants s’affrontent, mais ça n’a pas eu lieu. Ici on vit dans la solidarité et la fraternité. Après cette élection, celui qui va gagner, c’est la Côte Ivoire qui gagne ».
Pour Alphonse Assasa, après le scrutin, tous les ivoiriens doivent être unis, qu’il n’y ait plus d’exilés, et que les ivoiriens se parlent.
« Aujourd’hui, le plus grand problème est celui de la réconciliation, il faut que les ivoiriens de toutes tendances se parlent, parce que les hommes passent mais le pays demeure. Il ne faut pas avoir la rancœur. Ma prière est que les ivoiriens se pardonnent pour notre vivre ensemble. Je suis content de la cohésion qui règne au Gabon, vous allez voir que durant toute la journée il n’y aura pas d’animosité ici », a déclaré Alphonse Assasa.
Cette déclaration du représentant du Front Populaire Ivoirien montre à suffisance que les ivoiriens du Gabon vivent en bon terme. Ce que Diarra Ssouba Memin du RHDP n’a pas démenti.
Après avoir assuré la sécurité des électeurs suite au débordement occasionné par l’affluence massive avant d’être remplacé par les forces de l’ordre de la Police Nationale Gabonaise, appelées en renfort par les responsables du centre de vote, l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon, le Général Philippe Mangou a finalement voté avec sa famille vers 10h55.
« En tant qu’ivoirien, je suis venu ce 25 octobre m’acquitter de mon devoir d’élire mon candidat, et vous voyez l’engouement, nous sommes heureux. C’est vrai qu’en un moment donné l’organisation a été un peu débordée. Justement, nous avons sollicité les forces de sécurité gabonaise, elles ne sont pas arrivées à l’heure, vous savez que c’est une Ambassade et il y a un problème de territoire, elles ont pris des précautions pour obtenir l’autorisation pour accéder. Il faut aussi noter qu’il y a un nombre important d’électeurs, et à Libreville, nous avons 7 bureaux de vote, ce qui explique ce débordement », a précisé Philippe Mangou.
A la question de savoir s’il avait un candidat ? Il a répondu ceci : « Oui, bien sûr, mon cœur bat pour un candidat, je ne dirai pas son nom, mais c’est lui qui travaille pour la Côte d’Ivoire, celui dont j’ai apprécié le programme, celui qui est entrain de procéder à la reconstruction de la Côte d’Ivoire après la crise post-électorale que nous avons connue, j’ai voté pour ce candidat, j’espère qu’avec lui la Côte d’Ivoire va faire des miracles ».
Ouverts à 8 heures locale, les bureaux de vote fermeront à 18 heures. Avec un vote biométrique, le taux de participation et autres estimations sont attendus ce soir après la fermeture des centres. Ce scrutin qui se déroule en Côte d’Ivoire a deux principaux enjeux, notamment le taux de participation et la fin de la crise post-électorale.
Peuplée de 25,2 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire est un pays en voie de développement, avec un indice de développement humain de 0,457 en 2014, plaçant le pays à la 171ème position.