J’ai été invité pour réfléchir ensemble sur la problématique de l’ivoirien nouveau.
Il me parait important sans être exhaustif mais de revenir sur les fondements du bilan de l’action du Président de la République au cours des 4 dernières années.
Pour des raisons que vous savez il a gouverné 4 ans au lieu de 5 ans
En 2010, lorsqu’il s’est à ses compatriotes, il leur a indiqué qu’il avait pour son pays et ses compatriotes, 2 grandes ambitions :
- L’ambition d’amélioration des conditions de vie de des compatriotes
- Et une autre ambition aussi importante, création d’emploi des jeunes, et de manière plus générales, l’amélioration des conditions de vie des ivoiriens
Je vous l’ai dit sans rentrer dans les détails et vs l’avez dit vous-même parce que vous êtes à l’intérieur d’une association, cadre du RHDP et vous avez suivi les activités du chef de l’état et vs les avez analysé, nous arrivons tous à la conclusion que les engagements pris par le PR ont été respecté concernant les conditions de vie de nos compatriotes, nous sommes tous d’accord pour dire que nous avons 1 amélioration du secteur de la santé avec des infrastructures nouvelles, le recrutement de personnel, etc.
Nous sommes d’accord pour dire qu’au niveau de l’éducation nous avons également eu une amélioration avec des infrastructures nouvelles, le recrutement, des réformes
Dans le bilan du secondaire nous avons aujourd’hui des années académiques normales, la rentré se fait à bonne date, les examens se font à bonne date et nous améliorons d’ailleurs les taux de réussite aux diverses examens même s’ils ne sont pas encore totalement satisfaisant selon les ambitions que nous avons pour ce pays
En matière d’eau et d’électricité, vous avez pu mesurer vous-mêmes ici et là et le message est très fort dans les différentes régions qui sont visités que l’accès à l’eau, l’accès à l’électricité sont des choses qui ont été améliorées.
En matière d’emploi qui fait l’objet de discussion plus intenses, les derniers calculs qui ont été effectués par le ministère de l’emploi avec la présidence de république indique que sur la période, ont été créé effectivement en côte d’ivoire, plus de de 2 millions d’emploi dont un peu plus de 350 000 dans le secteur formel, le reste étant des emplois crées soit dans le secteur de l’agriculture qui comme vous le savez est en plein dynamisme et le ministère de l’agriculture a eu l’occasion de vous expliquer récemment tout ce qui se passe dans ce secteur et nous pouvons en être fière , fière de dire que la CI occupe la place qu’elle occupe c’est-à-dire, première au niveau de la production de nombreux produits agricole
Donc dans le secteur de l’agriculture, des emplois ont été créé mais aussi dans le secteur considéré comme informel mais qui occupe et procure des revenus, parcequ’au total et à la fin, c’est que les ménages aient des revenus pour pouvoir faire face à leur dépenses quotidiennes de santé, d’éducation, etc
Nous pouvons donc dire sans nous tromper qu’au niveau de ce bilan, que le bilan est positif, vous l’avez dit vous-même.
Fort de ce bilan mais aussi des attentes profondes des ivoiriens, et attentes qui sont nombreuses et cela est légitime, le président Ouattara a décidé de se présenter et de solliciter à nouveau au niveau de ses compatriotes un nouveau mandat pour approfondir ce qu’il a commencé et pour nous permettre dans les années qui viennent de satisfaire encore plus les préoccupations de nos concitoyens face à leur quotidien et améliorer encore plus les revenus des uns et des autres.
Je ne rentre donc pas dans les détails comme je vous l’ai dit, vous avez dans l’agriculture on est 1er dans des productions agricoles, les fonctionnaires 25 ans après ont été débloqué, le SMIG a été quasiment doublé, etc, etc…
Donc, il est clair qu’en matière économique et de politique sociale, les fondements sont là, le Président de la République a démontré qu’il sait le faire, il peut le faire, il peut créer l’équipe pour le faire mais aujourd’hui, nous sommes devant une grande question : il faut pouvoir inscrire toute l’action du chef de l’état dans la durée et la rendre pérenne et ça, ce n’est possible que si nous considérons qu’en réalité, tout ce que nous avons fait pour l’animer ce soit des hommes, pour en mesurer la satisfaction, ce soit des hommes.
Au bout donc de toutes cette action, il est apparu clairement que pour pérenniser l’œuvre du Président de la République , pour faire en sorte que de manière irréversible, notre processus de développement qui est entamé puisse se poursuivre, pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire de demain puisse compter dans les grandes nations et maintenir sa place , ce ne sont pas seulement 10 ou15 ans, il faudra que cela s’inscrive dans la durée et cela ne peut se faire que si nous mettons l’homme au centre pas seulement au niveau de la satisfaction des besoins mais l’homme en tant qu’acteur de ce développement.
Je prendrai 3 exemples pour vous dire pourquoi cela est important.
Il n’y a pas longtemps, nous nous sommes retrouvés avec le chef de l’Etat à l’intérieur du pays et il y avait une école construite, toute nouvelle. Quelqu’un de la délégation, quelqu’un d’important a décidé d’aller voir un peu ce qui se passe dans cette école. On en était fière puisque c’était une réalisation nouvelle qui avait été demandée dans cette localité et qui avait été construite. Et arrivé, on constate qu’on a un bâtiment neuf mais le proviseur du collège a fait un champ de maïs dans la cour, donc on l’a constaté. Les salles de classe sont poussiéreuses, sales. Les enfants sont dans des conditions totalement inacceptables par rapport, je dirai à leur santé, etc…mais pourtant, le bâtiment, il est là. L’État a fait sa part, l’État a investi. Ça c’est un exemple.
Au niveau de la santé vous pouvez noter que d’importants investissements ont été réalisés. Je l’ai dit tout à l’heure, on peut les citer. Les CHR ici ou là, les hôpitaux généraux dans certaines localités même récemment, on a au niveau du CHU de cocody, un joyau qui semble-t-il au niveau des urgences soit le 2eme qualitativement après celui de l’Afrique du Sud. L’État là aussi a fait sa part. Mais ce n’est pas suffisant.
Au niveau de la Pharmacie de la Santé Publique, elle a été restructurée avec l’injection de ressources pour permettre que les médicaments soient disponibles au niveau des citoyens. Là aussi, l’État a fait sa part, a fait la restructuration, a mis les moyens financiers, a amélioré tout le circuit d’approvisionnement en médicaments de la pharmacie de la santé publique mais aussi de la pharmacie vers tous les hôpitaux. 2ème exemple.
3ème exemple : on peut faire des routes, elles sont belles mais on peut avoir des embouteillages monstres parce que chacun veut passer avant l’autre, il n y a pas de discipline. Et après le constat, on se demande mais si on ne faisait pas ses routes mais comment serait la circulation ici à Abidjan.
Tout ça pour vous dire que quand on va dans un hôpital après tout ce qu’on a fait et qu’on vient nous dire que des infirmiers, des personnes ont ici ou là caché les médicaments, les vendent, ne font pas les prestations comme il faut. Entre ce comportement que je viens de décrire des usagers de la route et créant des embouteillages énormes, ça veut dire que l'Etat peut faire sa part en créant un cadre macro éco aussi cohérent que celui que nous avons aujourd’hui en Côte d’Ivoire qui est envié partout, qui fait que nous avons une bonne réputation internationale. Quand nous allons sur les marchés internationaux aujourd’hui et que nous décidons d’aller emprunter pour tel montant, les offres que nous avons qui sont 5,6,7, 8 fois supérieures à ce que nous sommes allés demander pour ceux pourquoi nous sommes allés sur le marchés . Nous avons des agences de notation qui disent ah oui, voici la Côte d’Ivoire est gérée économiquement dans les meilleures conditions. Nous avons au niveau du World économic forum des déclarations qui dit que nous avons fait des progrès économiques énormes, que nous avons une économie compétitive ; nous avons gagné des points, je crois que c’est 24 points. Nous sommes aujourd’hui dans le monde, la 91ème économie en matière de compétitivité et la 8ème en Afrique subsaharienne. Oui, tout ça est vrai.
Nous avons au niveau de la fondation Mo Ibrahim, qui nous indique qu’en matière de gouvernance, notre pays est l’un des pays qui a fait le plus de progrès récemment
Nous avons au niveau du climat des affaires, oui là aussi l’année dernière, on nous indiquait que notre pays est parmi les pays qui ont fait le plus de réformes dans le monde, les 10 meilleures réformateurs.
Lorsqu’on à ça, un cadre macro économique de cette nature, un climat des affaires, des hommes et des femmes, à leur tête le Président de la République, un homme comme Alassane OUATTARA dont les qualités ne sont plus à démontrer ou a expliqué, tout le monde les connait en Côte d’Ivoire comme à l’extérieur. Quand on a tout ça, c’est après à chacun de nous, à chacune de nous de faire en sorte que nous puissions en tirer le plus grand bénéfice pour la satisfaction des besoins de nos compatriotes. C’est cela et c’est parce qu’il faut cela que le Président de la République a dit : « je vous ai dit si c’est rechercher de l’argent et réaliser des programmes, c’est mon métier, je sais le faire ». Il l’a dit en 2010, il l’a réalisé en 2015.
Il fera toujours sa part, il saura choisir les hommes et les femmes qu’il faut pour travailler, sa réputation est là, son carnet d’adresse est là, il fera toujours sa part. Voyez-vous, en matière de diplomatie, qui est comme on dit, de manière traditionnelle, un domaine réservé du chef de l’état, comme là, il y’a peu d’intermédiaires, entre lieu et le résultat, mais, la Côte d’Ivoire à la réputation qu’elle a sur le plan internationale. Mais pour que chaque ivoirien considère qu’il est bien soigné, pour que chaque ivoirien considère qu’il est bien éduqué, pour que cela se fasse, là, les intermédiaires sont très nombreux : il y a le Président de la République, il y a le gouvernement, il y’a les directeurs, il y a les chefs de service, etc, et après donc chaque fonctionnaire etc, c’est là, c’est là que l’IVOIRIEN NOUVEAU doit intervenir.
On ne pourra rien à cela .Alassane OUATTRA peut tout faire, il peut faire beaucoup mais il faut que vous et nous, que tous ivoirien et ivoirienne, nous acceptions de dire que ns devons accompagner par un comportement digne de ce nom d’accompagner l’action du Président de la République c’est ce qui permettra à nos compatriotes de dire que nous avons maintenant une situation qui s’est nettement amélioré, parce que dans notre quotidien on a ceci ou cela
Alors pour ça, c’est évident que de mon point de vue, dans la chaine, il faut des gens compétents, ça, s’ils sont médiocres c’est difficile à faire, donc il faut des gens compétents. Le Président de la République , vous pouvez comprendre qu’avec le parcours qu’il a eu, ce soit une question à laquelle il est attaché.
Je vais d’ailleurs vous raconter une anecdote, quand il devait être nommé directeur Afrique du FMI, il était à l’époque à la banque centrale, et qu’il a consulté le président Houphouet Boigny, le president Houphouet lui a dit : « accepte, moi je me suis battu pour la partie de l’indépendance politique, il faut qu’il y’ait des ivoiriens, de grands africains qui se battent pour l’indépendance économique et ça, ce sera donc ton devoir, accepte…… ».
Donc la compétence est la base. Mais après tout ce que je vous ai raconté, l’intégrité est aussi indispensable. Compétence sans intégrité il y’a quelque chose qui manque. Et pour tout le monde, nous devons simplement regarder notre devise : UNION DISCIPLINE TRAVAIL.
L’anecdote que je vous ai racontée concernant les routes où on peut investir et avoir les embouteillages : la discipline permettra de régler ce problème.
Le travail est indispensable, il est indispensable, parce qu’il faut que définitivement en civ on admette que la réussite est une conséquence du travail. C’est au bout du travail qu’il y’a la réussite. Il ne faut pas s’asseoir et réfléchir et voir comment on peut faire de petits coups pour avancer. Non, il faut se dire clairement que le travail est la base de la réussite mais là aussi il faut discipline travail ; cela était écrit depuis le début de notre indépendance. Donc il faut travailler.
L’Union est indispensable, on a vu ce que la division a pu causer à notre pays. Donc l’ivoirien nouveau est forcément un ivoirien qui non seulement, a décidé de travailler avec plus de compétence, a décider d’être intégré et discipliné mais c’est quelqu’un aussi qui se dit, il est important que notre nation soit rassemblée. Que Nous ne devons pas faire intervenir dans notre pays, des discriminations de quelques natures que ce soit.et avant toute chose, nous devons dire nous sommes ivoiriens, ça, c’est possible.
Alors chers frères et sœurs, je n’en dirai pas plus, je vous dirai simplement pour conclure, si chacun veut devenir un ivoirien nouveau, qu’il regarde Alassane OUATTARA, c’est pas plus compliqué. On n’a pas besoin de faire de longues thèses pour vous expliquer. Moi je vous dis simplement que c’est indispensable que cet ivoirien nouveau naisse, que l’état fera sa part avec toutes les politiques publiques que nous connaissons mais que pour que nous arrivons, pour que cet ivoirien nouveau là arrive, il faut que chacun en se couchant, en dormant se dise, j’ai envie de ressembler à Alassane Ouattara.
Et pour terminer, je me rappellerai toujours quand en 1990, nous nous retrouvions au congrès du PDCI RDA à Yamoussoukro, après son discours mémorable , certains s’en rappelle et, je suis sûr qu’Amichia s’en rappelle et quand il avait fini de faire son discours au moment où il partait, je me souviens à l’époque tout jeune et mon patron s’appelait à l’époque Phillipe Serey EIFFEL, (SEREY EIFFEL était le DG des grands travaux), le 5 octobre 90, mais dans le cadre des travaux du comité interministériel mais avant ça, le président était là, dans les conditions que vous savez, et avec l’appel qui avait été lancé par le Président Houphouet Boigny, c’est dans ce cadre que les grands travaux qui étaient rattachés à la primature a eu à travailler avec le Premier Ministre à l’époque.
Je me souviendrai toujours, il disait qu’après son discours mémorable, Les cadres à l’époque, qui avait votre âge courrait pour aller lui serrer la main parce que tous ceux qui rêvaient d’un peu de compétence se disait oh là là, on vient de trouver un modèle.
Il me parait important sans être exhaustif mais de revenir sur les fondements du bilan de l’action du Président de la République au cours des 4 dernières années.
Pour des raisons que vous savez il a gouverné 4 ans au lieu de 5 ans
En 2010, lorsqu’il s’est à ses compatriotes, il leur a indiqué qu’il avait pour son pays et ses compatriotes, 2 grandes ambitions :
- L’ambition d’amélioration des conditions de vie de des compatriotes
- Et une autre ambition aussi importante, création d’emploi des jeunes, et de manière plus générales, l’amélioration des conditions de vie des ivoiriens
Je vous l’ai dit sans rentrer dans les détails et vs l’avez dit vous-même parce que vous êtes à l’intérieur d’une association, cadre du RHDP et vous avez suivi les activités du chef de l’état et vs les avez analysé, nous arrivons tous à la conclusion que les engagements pris par le PR ont été respecté concernant les conditions de vie de nos compatriotes, nous sommes tous d’accord pour dire que nous avons 1 amélioration du secteur de la santé avec des infrastructures nouvelles, le recrutement de personnel, etc.
Nous sommes d’accord pour dire qu’au niveau de l’éducation nous avons également eu une amélioration avec des infrastructures nouvelles, le recrutement, des réformes
Dans le bilan du secondaire nous avons aujourd’hui des années académiques normales, la rentré se fait à bonne date, les examens se font à bonne date et nous améliorons d’ailleurs les taux de réussite aux diverses examens même s’ils ne sont pas encore totalement satisfaisant selon les ambitions que nous avons pour ce pays
En matière d’eau et d’électricité, vous avez pu mesurer vous-mêmes ici et là et le message est très fort dans les différentes régions qui sont visités que l’accès à l’eau, l’accès à l’électricité sont des choses qui ont été améliorées.
En matière d’emploi qui fait l’objet de discussion plus intenses, les derniers calculs qui ont été effectués par le ministère de l’emploi avec la présidence de république indique que sur la période, ont été créé effectivement en côte d’ivoire, plus de de 2 millions d’emploi dont un peu plus de 350 000 dans le secteur formel, le reste étant des emplois crées soit dans le secteur de l’agriculture qui comme vous le savez est en plein dynamisme et le ministère de l’agriculture a eu l’occasion de vous expliquer récemment tout ce qui se passe dans ce secteur et nous pouvons en être fière , fière de dire que la CI occupe la place qu’elle occupe c’est-à-dire, première au niveau de la production de nombreux produits agricole
Donc dans le secteur de l’agriculture, des emplois ont été créé mais aussi dans le secteur considéré comme informel mais qui occupe et procure des revenus, parcequ’au total et à la fin, c’est que les ménages aient des revenus pour pouvoir faire face à leur dépenses quotidiennes de santé, d’éducation, etc
Nous pouvons donc dire sans nous tromper qu’au niveau de ce bilan, que le bilan est positif, vous l’avez dit vous-même.
Fort de ce bilan mais aussi des attentes profondes des ivoiriens, et attentes qui sont nombreuses et cela est légitime, le président Ouattara a décidé de se présenter et de solliciter à nouveau au niveau de ses compatriotes un nouveau mandat pour approfondir ce qu’il a commencé et pour nous permettre dans les années qui viennent de satisfaire encore plus les préoccupations de nos concitoyens face à leur quotidien et améliorer encore plus les revenus des uns et des autres.
Je ne rentre donc pas dans les détails comme je vous l’ai dit, vous avez dans l’agriculture on est 1er dans des productions agricoles, les fonctionnaires 25 ans après ont été débloqué, le SMIG a été quasiment doublé, etc, etc…
Donc, il est clair qu’en matière économique et de politique sociale, les fondements sont là, le Président de la République a démontré qu’il sait le faire, il peut le faire, il peut créer l’équipe pour le faire mais aujourd’hui, nous sommes devant une grande question : il faut pouvoir inscrire toute l’action du chef de l’état dans la durée et la rendre pérenne et ça, ce n’est possible que si nous considérons qu’en réalité, tout ce que nous avons fait pour l’animer ce soit des hommes, pour en mesurer la satisfaction, ce soit des hommes.
Au bout donc de toutes cette action, il est apparu clairement que pour pérenniser l’œuvre du Président de la République , pour faire en sorte que de manière irréversible, notre processus de développement qui est entamé puisse se poursuivre, pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire de demain puisse compter dans les grandes nations et maintenir sa place , ce ne sont pas seulement 10 ou15 ans, il faudra que cela s’inscrive dans la durée et cela ne peut se faire que si nous mettons l’homme au centre pas seulement au niveau de la satisfaction des besoins mais l’homme en tant qu’acteur de ce développement.
Je prendrai 3 exemples pour vous dire pourquoi cela est important.
Il n’y a pas longtemps, nous nous sommes retrouvés avec le chef de l’Etat à l’intérieur du pays et il y avait une école construite, toute nouvelle. Quelqu’un de la délégation, quelqu’un d’important a décidé d’aller voir un peu ce qui se passe dans cette école. On en était fière puisque c’était une réalisation nouvelle qui avait été demandée dans cette localité et qui avait été construite. Et arrivé, on constate qu’on a un bâtiment neuf mais le proviseur du collège a fait un champ de maïs dans la cour, donc on l’a constaté. Les salles de classe sont poussiéreuses, sales. Les enfants sont dans des conditions totalement inacceptables par rapport, je dirai à leur santé, etc…mais pourtant, le bâtiment, il est là. L’État a fait sa part, l’État a investi. Ça c’est un exemple.
Au niveau de la santé vous pouvez noter que d’importants investissements ont été réalisés. Je l’ai dit tout à l’heure, on peut les citer. Les CHR ici ou là, les hôpitaux généraux dans certaines localités même récemment, on a au niveau du CHU de cocody, un joyau qui semble-t-il au niveau des urgences soit le 2eme qualitativement après celui de l’Afrique du Sud. L’État là aussi a fait sa part. Mais ce n’est pas suffisant.
Au niveau de la Pharmacie de la Santé Publique, elle a été restructurée avec l’injection de ressources pour permettre que les médicaments soient disponibles au niveau des citoyens. Là aussi, l’État a fait sa part, a fait la restructuration, a mis les moyens financiers, a amélioré tout le circuit d’approvisionnement en médicaments de la pharmacie de la santé publique mais aussi de la pharmacie vers tous les hôpitaux. 2ème exemple.
3ème exemple : on peut faire des routes, elles sont belles mais on peut avoir des embouteillages monstres parce que chacun veut passer avant l’autre, il n y a pas de discipline. Et après le constat, on se demande mais si on ne faisait pas ses routes mais comment serait la circulation ici à Abidjan.
Tout ça pour vous dire que quand on va dans un hôpital après tout ce qu’on a fait et qu’on vient nous dire que des infirmiers, des personnes ont ici ou là caché les médicaments, les vendent, ne font pas les prestations comme il faut. Entre ce comportement que je viens de décrire des usagers de la route et créant des embouteillages énormes, ça veut dire que l'Etat peut faire sa part en créant un cadre macro éco aussi cohérent que celui que nous avons aujourd’hui en Côte d’Ivoire qui est envié partout, qui fait que nous avons une bonne réputation internationale. Quand nous allons sur les marchés internationaux aujourd’hui et que nous décidons d’aller emprunter pour tel montant, les offres que nous avons qui sont 5,6,7, 8 fois supérieures à ce que nous sommes allés demander pour ceux pourquoi nous sommes allés sur le marchés . Nous avons des agences de notation qui disent ah oui, voici la Côte d’Ivoire est gérée économiquement dans les meilleures conditions. Nous avons au niveau du World économic forum des déclarations qui dit que nous avons fait des progrès économiques énormes, que nous avons une économie compétitive ; nous avons gagné des points, je crois que c’est 24 points. Nous sommes aujourd’hui dans le monde, la 91ème économie en matière de compétitivité et la 8ème en Afrique subsaharienne. Oui, tout ça est vrai.
Nous avons au niveau de la fondation Mo Ibrahim, qui nous indique qu’en matière de gouvernance, notre pays est l’un des pays qui a fait le plus de progrès récemment
Nous avons au niveau du climat des affaires, oui là aussi l’année dernière, on nous indiquait que notre pays est parmi les pays qui ont fait le plus de réformes dans le monde, les 10 meilleures réformateurs.
Lorsqu’on à ça, un cadre macro économique de cette nature, un climat des affaires, des hommes et des femmes, à leur tête le Président de la République, un homme comme Alassane OUATTARA dont les qualités ne sont plus à démontrer ou a expliqué, tout le monde les connait en Côte d’Ivoire comme à l’extérieur. Quand on a tout ça, c’est après à chacun de nous, à chacune de nous de faire en sorte que nous puissions en tirer le plus grand bénéfice pour la satisfaction des besoins de nos compatriotes. C’est cela et c’est parce qu’il faut cela que le Président de la République a dit : « je vous ai dit si c’est rechercher de l’argent et réaliser des programmes, c’est mon métier, je sais le faire ». Il l’a dit en 2010, il l’a réalisé en 2015.
Il fera toujours sa part, il saura choisir les hommes et les femmes qu’il faut pour travailler, sa réputation est là, son carnet d’adresse est là, il fera toujours sa part. Voyez-vous, en matière de diplomatie, qui est comme on dit, de manière traditionnelle, un domaine réservé du chef de l’état, comme là, il y’a peu d’intermédiaires, entre lieu et le résultat, mais, la Côte d’Ivoire à la réputation qu’elle a sur le plan internationale. Mais pour que chaque ivoirien considère qu’il est bien soigné, pour que chaque ivoirien considère qu’il est bien éduqué, pour que cela se fasse, là, les intermédiaires sont très nombreux : il y a le Président de la République, il y a le gouvernement, il y’a les directeurs, il y a les chefs de service, etc, et après donc chaque fonctionnaire etc, c’est là, c’est là que l’IVOIRIEN NOUVEAU doit intervenir.
On ne pourra rien à cela .Alassane OUATTRA peut tout faire, il peut faire beaucoup mais il faut que vous et nous, que tous ivoirien et ivoirienne, nous acceptions de dire que ns devons accompagner par un comportement digne de ce nom d’accompagner l’action du Président de la République c’est ce qui permettra à nos compatriotes de dire que nous avons maintenant une situation qui s’est nettement amélioré, parce que dans notre quotidien on a ceci ou cela
Alors pour ça, c’est évident que de mon point de vue, dans la chaine, il faut des gens compétents, ça, s’ils sont médiocres c’est difficile à faire, donc il faut des gens compétents. Le Président de la République , vous pouvez comprendre qu’avec le parcours qu’il a eu, ce soit une question à laquelle il est attaché.
Je vais d’ailleurs vous raconter une anecdote, quand il devait être nommé directeur Afrique du FMI, il était à l’époque à la banque centrale, et qu’il a consulté le président Houphouet Boigny, le president Houphouet lui a dit : « accepte, moi je me suis battu pour la partie de l’indépendance politique, il faut qu’il y’ait des ivoiriens, de grands africains qui se battent pour l’indépendance économique et ça, ce sera donc ton devoir, accepte…… ».
Donc la compétence est la base. Mais après tout ce que je vous ai raconté, l’intégrité est aussi indispensable. Compétence sans intégrité il y’a quelque chose qui manque. Et pour tout le monde, nous devons simplement regarder notre devise : UNION DISCIPLINE TRAVAIL.
L’anecdote que je vous ai racontée concernant les routes où on peut investir et avoir les embouteillages : la discipline permettra de régler ce problème.
Le travail est indispensable, il est indispensable, parce qu’il faut que définitivement en civ on admette que la réussite est une conséquence du travail. C’est au bout du travail qu’il y’a la réussite. Il ne faut pas s’asseoir et réfléchir et voir comment on peut faire de petits coups pour avancer. Non, il faut se dire clairement que le travail est la base de la réussite mais là aussi il faut discipline travail ; cela était écrit depuis le début de notre indépendance. Donc il faut travailler.
L’Union est indispensable, on a vu ce que la division a pu causer à notre pays. Donc l’ivoirien nouveau est forcément un ivoirien qui non seulement, a décidé de travailler avec plus de compétence, a décider d’être intégré et discipliné mais c’est quelqu’un aussi qui se dit, il est important que notre nation soit rassemblée. Que Nous ne devons pas faire intervenir dans notre pays, des discriminations de quelques natures que ce soit.et avant toute chose, nous devons dire nous sommes ivoiriens, ça, c’est possible.
Alors chers frères et sœurs, je n’en dirai pas plus, je vous dirai simplement pour conclure, si chacun veut devenir un ivoirien nouveau, qu’il regarde Alassane OUATTARA, c’est pas plus compliqué. On n’a pas besoin de faire de longues thèses pour vous expliquer. Moi je vous dis simplement que c’est indispensable que cet ivoirien nouveau naisse, que l’état fera sa part avec toutes les politiques publiques que nous connaissons mais que pour que nous arrivons, pour que cet ivoirien nouveau là arrive, il faut que chacun en se couchant, en dormant se dise, j’ai envie de ressembler à Alassane Ouattara.
Et pour terminer, je me rappellerai toujours quand en 1990, nous nous retrouvions au congrès du PDCI RDA à Yamoussoukro, après son discours mémorable , certains s’en rappelle et, je suis sûr qu’Amichia s’en rappelle et quand il avait fini de faire son discours au moment où il partait, je me souviens à l’époque tout jeune et mon patron s’appelait à l’époque Phillipe Serey EIFFEL, (SEREY EIFFEL était le DG des grands travaux), le 5 octobre 90, mais dans le cadre des travaux du comité interministériel mais avant ça, le président était là, dans les conditions que vous savez, et avec l’appel qui avait été lancé par le Président Houphouet Boigny, c’est dans ce cadre que les grands travaux qui étaient rattachés à la primature a eu à travailler avec le Premier Ministre à l’époque.
Je me souviendrai toujours, il disait qu’après son discours mémorable, Les cadres à l’époque, qui avait votre âge courrait pour aller lui serrer la main parce que tous ceux qui rêvaient d’un peu de compétence se disait oh là là, on vient de trouver un modèle.