Abidjan- La Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire a annoncé mardi avoir "commencé la validation des résultats" du scrutin présidentiel de dimanche.
"Les Commissaires centraux viennent de rentrer de leur mission de supervision en région sur l’ensemble du territoire ivoirien, et ont commencé la validation des résultats", a indiqué la CEI dans un communiqué.
Tous les résultats du pays sont désormais regroupés au siège à Abidjan et les délibérations ont commencé, a précisé un porte-parole de la CEI à l’AFP.
Les 23 millions d’Ivoiriens attendent depuis dimanche le résultat officiel de l’élection qui s’est déroulée sans incident majeur.
Le président sortant Alassane Ouattara, 73 ans, est donné vainqueur par les observateurs dès le premier tour devant l’opposant Pascal Affi N’Guessan, représentant du Front populaire Ivoirien, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, sur un total de sept candidats.
Un des principaux candidats Kouadio Konan Bertin, dit "KKB", figure de la vie politique ivoirienne, a félicité lundi le président Ouattara estimant qu’"au regard des résultats en notre possession, il semble évident que le candidat Alassane Ouattara est en train d’obtenir la majorité".
La CEI a précisé dans son communiqué que "tous les résultats proclamés"
jusqu’ici ne relevaient pas d’elle.
Lundi, le premier vice-président CEI Koné Sourou avait affirmé à des journalistes dans les locaux de la CEI que le taux de participation "tourne autour de 60%".
Ce chiffre avait aussitôt donné lieu à une polémique, soulevant notamment
les critiques de l’opposition qui le jugeait "irréaliste".
La POECI (Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire), organisme indépendant, avait estimé en soirée que le chiffre était de "53%" avec une marge d’erreur de 1,8%.
La POECI s’appuie sur une PVT (Tabulation Parallèle des Votes, technique pour contrôler le vote) reposant sur un échantillon représentatif de "755 bureaux de vote couvrant chaque district, région et département du pays".
En 2010, le refus de l’ex-président Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara avait plongé le pays dans cinq mois de conflit qui s’étaient soldés par la mort de 3.000 personnes, épilogue sanglant d’une décennie de crise politico-militaire.
pgf/sba
"Les Commissaires centraux viennent de rentrer de leur mission de supervision en région sur l’ensemble du territoire ivoirien, et ont commencé la validation des résultats", a indiqué la CEI dans un communiqué.
Tous les résultats du pays sont désormais regroupés au siège à Abidjan et les délibérations ont commencé, a précisé un porte-parole de la CEI à l’AFP.
Les 23 millions d’Ivoiriens attendent depuis dimanche le résultat officiel de l’élection qui s’est déroulée sans incident majeur.
Le président sortant Alassane Ouattara, 73 ans, est donné vainqueur par les observateurs dès le premier tour devant l’opposant Pascal Affi N’Guessan, représentant du Front populaire Ivoirien, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, sur un total de sept candidats.
Un des principaux candidats Kouadio Konan Bertin, dit "KKB", figure de la vie politique ivoirienne, a félicité lundi le président Ouattara estimant qu’"au regard des résultats en notre possession, il semble évident que le candidat Alassane Ouattara est en train d’obtenir la majorité".
La CEI a précisé dans son communiqué que "tous les résultats proclamés"
jusqu’ici ne relevaient pas d’elle.
Lundi, le premier vice-président CEI Koné Sourou avait affirmé à des journalistes dans les locaux de la CEI que le taux de participation "tourne autour de 60%".
Ce chiffre avait aussitôt donné lieu à une polémique, soulevant notamment
les critiques de l’opposition qui le jugeait "irréaliste".
La POECI (Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire), organisme indépendant, avait estimé en soirée que le chiffre était de "53%" avec une marge d’erreur de 1,8%.
La POECI s’appuie sur une PVT (Tabulation Parallèle des Votes, technique pour contrôler le vote) reposant sur un échantillon représentatif de "755 bureaux de vote couvrant chaque district, région et département du pays".
En 2010, le refus de l’ex-président Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara avait plongé le pays dans cinq mois de conflit qui s’étaient soldés par la mort de 3.000 personnes, épilogue sanglant d’une décennie de crise politico-militaire.
pgf/sba
