Kouadio Konan Bertin dit KKB et Mme Kouangoua Jacqueline Claire sont les deux premiers candidats à avoir publiquement félicité le Président Alassane Ouattara pour sa réélection, avant même la proclamation des résultats provisoires et officiels de la Commission électorale indépendante. Ci-dessous, la réaction de certains acteurs politiques ivoiriens.
Joël N’Guessan (porte-parole du RDR) : «Nous attendons que les autres candidats fassent comme KKB»
«Nous remercions KKB d’avoir accepté en fair-play sa défaite. Une chose est sûre : la tendance ne sera pas contredite par la CEI. Pour l’heure, le fait que lui, en tant que candidat, il reconnaisse que Ouattara a gagné, nous attendons de manière officielle qu’il y ait une confirmation. C’est cet esprit que nous voulons. C’est la nouvelle démocratie où quand on a perdu, on le reconnaît, et quand on a gagné, on l’affirme. Les perdants reconnaissent que celui qui a gagné est le vainqueur. Celui qui a gagné remercie ceux qui ont perdu. De ce côté, nous sommes satisfaits de la déclaration de KKB. (…) Le moment est venu pour les autres candidats de comprendre qu’on est dans un nouveau jeu politique qui consiste à dire que quand on a perdu, on appelle le gagnant pour le féliciter. Donc, nous attendons que les autres candidats fassent comme monsieur KKB».
Mme Coulibaly Fara, présidente des femmes de l’UDPCI :
«Le fait pour KKB de reconnaître très tôt la victoire de son père Alassane Ouattara est une maturité pour la Côte d’Ivoire»
«C’est un signe que la cohésion est effective en Côte d’Ivoire. Nous sommes allés à une élection apaisée, sans violence, une élection avec zéro mort. Le fait pour KKB de reconnaître très tôt la victoire de son père, Alassane Ouattara est une maturité pour la Côte d’Ivoire. Nous sommes prêts pour la cohésion totale et l’émergence en 2020. Le souhait de toute Ivoirienne et de tout Ivoirien, c’est que chacune et chacun reconnaisse la victoire de celui qui a gagné pour qu’on avance. Nous avons beaucoup de chantiers, il ne faut pas rester à tergiverser comme en 2010, où nous avons perdu une année gratuitement. Nous attendons que la CEI proclame officiellement les résultats, mais KKB s’est appuyé sur les chiffres en sa possession. Dès que la CEI prononcera les résultats, il faut que tout le monde se mette dans cette logique».
William Koffi, proche d’Essy Amara : «On a toujours des chances pour d’autres élections»
«Je félicite le candidat KKB et Mme Kouangoua Jacqueline Claire pour le fait que la politique, ce n’est pas la guerre. Quand tu reconnais que ton adversaire a gagné, tu lui accordes sa victoire. La Côte d’Ivoire demeure, les individus passent. Si on n’a pas eu les arguments pour convaincre les électeurs cette année, on a toujours des chances d’autres élections. Chirac a participé à trois élections avant d’être Président de la République française, Abdoulaye Wade a essayé quatre fois avant d’être Président de la République du Sénégal. La vie est tellement chère que je suis contre la mort d’un citoyen et je suis contre les mauvaises pratiques démocratiques».
Odjé Tiacoré : «Ce geste de dernière minute ne sauvera pas KKB»
«Nous ne sommes pas dupes. Le but de ce frère a toujours été de créer les conditions pour jouer demain un rôle auprès du Président Ouattara, d’où le sens de cette candidature précipitée et injustifiée. En disant qu’il reconnaît la victoire du Président Ouattara, alors que quelques heures avant il disait qu’il ne laissera par le Président Ouattara lui voler sa victoire, je pense que c’est toujours la même comédie. Mais nous ne sommes pas dupes. Quand on est impatient, on ne vient pas jouer les roublards ou les démocrates après. Nous savons le travail que le Président Ouattara a fait, c’est pourquoi en tant que jeunes de cette génération, nous attendons patiemment qu’il finisse le service qu’il rend à la Côte d’Ivoire avant que nous puissions prétendre à un destin national. Après avoir subi une raclée, KKB est très mal placé pour jouer les démocrates après avoir insulté les présidents Bédié et Ouattara. Il vient de signer sa mort politique et ce geste de dernière minute ne le sauvera pas».
Propos recueillis par O. D et A. A
Joël N’Guessan (porte-parole du RDR) : «Nous attendons que les autres candidats fassent comme KKB»
«Nous remercions KKB d’avoir accepté en fair-play sa défaite. Une chose est sûre : la tendance ne sera pas contredite par la CEI. Pour l’heure, le fait que lui, en tant que candidat, il reconnaisse que Ouattara a gagné, nous attendons de manière officielle qu’il y ait une confirmation. C’est cet esprit que nous voulons. C’est la nouvelle démocratie où quand on a perdu, on le reconnaît, et quand on a gagné, on l’affirme. Les perdants reconnaissent que celui qui a gagné est le vainqueur. Celui qui a gagné remercie ceux qui ont perdu. De ce côté, nous sommes satisfaits de la déclaration de KKB. (…) Le moment est venu pour les autres candidats de comprendre qu’on est dans un nouveau jeu politique qui consiste à dire que quand on a perdu, on appelle le gagnant pour le féliciter. Donc, nous attendons que les autres candidats fassent comme monsieur KKB».
Mme Coulibaly Fara, présidente des femmes de l’UDPCI :
«Le fait pour KKB de reconnaître très tôt la victoire de son père Alassane Ouattara est une maturité pour la Côte d’Ivoire»
«C’est un signe que la cohésion est effective en Côte d’Ivoire. Nous sommes allés à une élection apaisée, sans violence, une élection avec zéro mort. Le fait pour KKB de reconnaître très tôt la victoire de son père, Alassane Ouattara est une maturité pour la Côte d’Ivoire. Nous sommes prêts pour la cohésion totale et l’émergence en 2020. Le souhait de toute Ivoirienne et de tout Ivoirien, c’est que chacune et chacun reconnaisse la victoire de celui qui a gagné pour qu’on avance. Nous avons beaucoup de chantiers, il ne faut pas rester à tergiverser comme en 2010, où nous avons perdu une année gratuitement. Nous attendons que la CEI proclame officiellement les résultats, mais KKB s’est appuyé sur les chiffres en sa possession. Dès que la CEI prononcera les résultats, il faut que tout le monde se mette dans cette logique».
William Koffi, proche d’Essy Amara : «On a toujours des chances pour d’autres élections»
«Je félicite le candidat KKB et Mme Kouangoua Jacqueline Claire pour le fait que la politique, ce n’est pas la guerre. Quand tu reconnais que ton adversaire a gagné, tu lui accordes sa victoire. La Côte d’Ivoire demeure, les individus passent. Si on n’a pas eu les arguments pour convaincre les électeurs cette année, on a toujours des chances d’autres élections. Chirac a participé à trois élections avant d’être Président de la République française, Abdoulaye Wade a essayé quatre fois avant d’être Président de la République du Sénégal. La vie est tellement chère que je suis contre la mort d’un citoyen et je suis contre les mauvaises pratiques démocratiques».
Odjé Tiacoré : «Ce geste de dernière minute ne sauvera pas KKB»
«Nous ne sommes pas dupes. Le but de ce frère a toujours été de créer les conditions pour jouer demain un rôle auprès du Président Ouattara, d’où le sens de cette candidature précipitée et injustifiée. En disant qu’il reconnaît la victoire du Président Ouattara, alors que quelques heures avant il disait qu’il ne laissera par le Président Ouattara lui voler sa victoire, je pense que c’est toujours la même comédie. Mais nous ne sommes pas dupes. Quand on est impatient, on ne vient pas jouer les roublards ou les démocrates après. Nous savons le travail que le Président Ouattara a fait, c’est pourquoi en tant que jeunes de cette génération, nous attendons patiemment qu’il finisse le service qu’il rend à la Côte d’Ivoire avant que nous puissions prétendre à un destin national. Après avoir subi une raclée, KKB est très mal placé pour jouer les démocrates après avoir insulté les présidents Bédié et Ouattara. Il vient de signer sa mort politique et ce geste de dernière minute ne le sauvera pas».
Propos recueillis par O. D et A. A
