Lundi 21 septembre 2015 - mardi 27 octobre 2015, cela fait plus d’un mois que la rentrée scolaire 2015-2016 a débuté. Un mois après, il est inconcevable d’imaginer que des milliers d’élèves du primaire et du secondaire dans des établissements publics, n’ont toujours pas suivi un cours. Et pourtant, c’est vrai.
Au groupe scolaire les Lagunes de Vridi, dans la commune de Port-Bouët, comme chaque lundi, des dizaines de parents accompagnés de leurs enfants déambulent dans la cours de l’école, attendant les directeurs des deux écoles, afin d’avoir des explications sur le fait que leurs progénitures sont encore à la maison, alors que d’autres enfants ont depuis repris le chemin de l’école.
La réhabilitation des établissements pointée du doigt
Dans cet établissement, la plupart des table-bancs sont dehors. Il faut dire que ledit établissement, comme plusieurs autres, est en train d’être réhabilité et vraisemblablement, les travaux ne sont pas encore terminés. « Comment est-il possible que l’Etat qui a eu plus de 3 mois de vacances scolaires pour effectuer ces travaux ne les a pas utilisées ? », s’insurge un parent d’élève qui a eu l’assentiment des autres. Cette situation prévaut aussi au Lycée moderne de Port-Bouët, au Lycée moderne de Grand-Bassam, et selon certaines informations dans des écoles primaires de l’intérieur du pays. De même que à l’EPP Yopougon Banco II, où certains écoliers n’ont toujours pas repris le chemin de l’école.
Selon les informations concordantes, les travaux ont été stoppés ou ralentis par manque de moyens. Un opérateur chargé de réaliser ces travaux que nous avons approché affirme que les financements sont bloqués depuis quelques temps. « Sans argent, nous ne pouvons plus terminer ce qu’il y a à faire, payer nos charges, etc. Et il nous est difficile de trouver des interlocuteurs. Tout le monde est en plein dans l’élection présidentielle. Et, il n’y a pas d’interlocuteurs tant au ministère de l’Education nationale, qu’au niveau du Bnedt, maitre d’œuvre des travaux. On espère qu’avec la fin du processus électoral, les choses vont rapidement se mettre en place », a indiqué notre opérateur qui a préféré garder l’anonymat.
Les enseignants concernés attendent donc l’autorisation de leur hiérarchie, afin de démarrer les cours. « Notre inspecteur est informé au jour le jour de la situation et de nous-mêmes, nous ne pouvons pas prendre l’initiative de faire cours », a affirmé l’un des enseignants concernés. Le plus intriguant dans tout cela, c’est que selon le chronogramme mis en place par le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, tous les élèves doivent être absolument évalués entre novembre et décembre (bulletin de classe attestant de leur travail). « Pour être optimiste, les cours débuteront surement en novembre et nous n’aurons pas assez de temps avant les compositions. Mais, ce qui nous inquiète, c’est le temps pour rattraper le retard », nous a indiqué une institutrice dans l’une des trois écoles primaires de Port-Bouët encore dans l’expectative.
Olivier Guédé
Au groupe scolaire les Lagunes de Vridi, dans la commune de Port-Bouët, comme chaque lundi, des dizaines de parents accompagnés de leurs enfants déambulent dans la cours de l’école, attendant les directeurs des deux écoles, afin d’avoir des explications sur le fait que leurs progénitures sont encore à la maison, alors que d’autres enfants ont depuis repris le chemin de l’école.
La réhabilitation des établissements pointée du doigt
Dans cet établissement, la plupart des table-bancs sont dehors. Il faut dire que ledit établissement, comme plusieurs autres, est en train d’être réhabilité et vraisemblablement, les travaux ne sont pas encore terminés. « Comment est-il possible que l’Etat qui a eu plus de 3 mois de vacances scolaires pour effectuer ces travaux ne les a pas utilisées ? », s’insurge un parent d’élève qui a eu l’assentiment des autres. Cette situation prévaut aussi au Lycée moderne de Port-Bouët, au Lycée moderne de Grand-Bassam, et selon certaines informations dans des écoles primaires de l’intérieur du pays. De même que à l’EPP Yopougon Banco II, où certains écoliers n’ont toujours pas repris le chemin de l’école.
Selon les informations concordantes, les travaux ont été stoppés ou ralentis par manque de moyens. Un opérateur chargé de réaliser ces travaux que nous avons approché affirme que les financements sont bloqués depuis quelques temps. « Sans argent, nous ne pouvons plus terminer ce qu’il y a à faire, payer nos charges, etc. Et il nous est difficile de trouver des interlocuteurs. Tout le monde est en plein dans l’élection présidentielle. Et, il n’y a pas d’interlocuteurs tant au ministère de l’Education nationale, qu’au niveau du Bnedt, maitre d’œuvre des travaux. On espère qu’avec la fin du processus électoral, les choses vont rapidement se mettre en place », a indiqué notre opérateur qui a préféré garder l’anonymat.
Les enseignants concernés attendent donc l’autorisation de leur hiérarchie, afin de démarrer les cours. « Notre inspecteur est informé au jour le jour de la situation et de nous-mêmes, nous ne pouvons pas prendre l’initiative de faire cours », a affirmé l’un des enseignants concernés. Le plus intriguant dans tout cela, c’est que selon le chronogramme mis en place par le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, tous les élèves doivent être absolument évalués entre novembre et décembre (bulletin de classe attestant de leur travail). « Pour être optimiste, les cours débuteront surement en novembre et nous n’aurons pas assez de temps avant les compositions. Mais, ce qui nous inquiète, c’est le temps pour rattraper le retard », nous a indiqué une institutrice dans l’une des trois écoles primaires de Port-Bouët encore dans l’expectative.
Olivier Guédé