Abidjan - Pascal Affi N'Guessan, le président du parti de l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo arrivé deuxième à la présidentielle de dimanche en Côte d'Ivoire, a adressé mercredi ses "félicitations" au président sortant Alassane Ouattara, réélu dès le premier tour du scrutin.
Les chiffres de la Commission électorale indépendante (CEI) "indiquent que le candidat Alassane Ouattara a remporté l'élection présidentielle. Je prends acte de ce résultat et je lui adresse mes félicitations", a déclaré à la presse Pascal Affi N'Guessan, qui a obtenu 9,29% des suffrages, loin derrière Alassane Ouattara, réélu avec près de 84% des voix.
"Ce scrutin révèle que la Côte d'Ivoire est toujours en crise, la Côte d'Ivoire est toujours divisée. Ce scrutin confirme que le pays a besoin de réconciliation et de démocratie", a-t-il toutefois estimé. Il a ainsi dénoncé "des taux d'abstention élevés supérieurs à 50% dans des
zones ayant vécu durement les affres de la crise postélectorale de 2010-2011 et où les populations se sont repliées sur elles-mêmes".
"Appréhendant l'échéance électorale comme une grave menace à leur sécurité ces populations se sont abstenues d'aller voter", a-t-il conclu. M. Affi N'Guessan était le candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI) fondé par Laurent Gbagbo. Une partie du FPI avait appelé au boycott au nom de la fidélité à Gbagbo, grand absent du scrutin qui attend dans une cellule aux Pays-Bas son procès pour crimes contre l'humanité devant la Cour pénale
internationale.
Selon M. Affi, les taux de participation "record de 80 à 100%" dans certaines zones du pays - notamment dans le nord, les fiefs électoraux de Ouattara - ne sont "pas un signe de santé démocratique mais plutôt la traduction d'une prise en otage et d'une absence de la liberté d'expression et d'opinion dans ces régions".
Un des principaux candidats à la présidentielle Kouadio Konan Bertin, dit "KKB", figure de la vie politique ivoirienne, avait félicité Ouattara dès lundi soir avant même que la Commission électorale ne donne le résultat du scrutin.
Une présidentielle apaisée et crédible dans ce pays, premier producteur mondial de cacao et poids lourd économique d'Afrique de l'Ouest, était jugée fondamentale pour tourner définitivement la page des violences meurtrières qui avaient suivi la victoire en 2010 de Ouattara sur son prédécesseur Gbagbo.
eak/ck/dab/jhd
Les chiffres de la Commission électorale indépendante (CEI) "indiquent que le candidat Alassane Ouattara a remporté l'élection présidentielle. Je prends acte de ce résultat et je lui adresse mes félicitations", a déclaré à la presse Pascal Affi N'Guessan, qui a obtenu 9,29% des suffrages, loin derrière Alassane Ouattara, réélu avec près de 84% des voix.
"Ce scrutin révèle que la Côte d'Ivoire est toujours en crise, la Côte d'Ivoire est toujours divisée. Ce scrutin confirme que le pays a besoin de réconciliation et de démocratie", a-t-il toutefois estimé. Il a ainsi dénoncé "des taux d'abstention élevés supérieurs à 50% dans des
zones ayant vécu durement les affres de la crise postélectorale de 2010-2011 et où les populations se sont repliées sur elles-mêmes".
"Appréhendant l'échéance électorale comme une grave menace à leur sécurité ces populations se sont abstenues d'aller voter", a-t-il conclu. M. Affi N'Guessan était le candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI) fondé par Laurent Gbagbo. Une partie du FPI avait appelé au boycott au nom de la fidélité à Gbagbo, grand absent du scrutin qui attend dans une cellule aux Pays-Bas son procès pour crimes contre l'humanité devant la Cour pénale
internationale.
Selon M. Affi, les taux de participation "record de 80 à 100%" dans certaines zones du pays - notamment dans le nord, les fiefs électoraux de Ouattara - ne sont "pas un signe de santé démocratique mais plutôt la traduction d'une prise en otage et d'une absence de la liberté d'expression et d'opinion dans ces régions".
Un des principaux candidats à la présidentielle Kouadio Konan Bertin, dit "KKB", figure de la vie politique ivoirienne, avait félicité Ouattara dès lundi soir avant même que la Commission électorale ne donne le résultat du scrutin.
Une présidentielle apaisée et crédible dans ce pays, premier producteur mondial de cacao et poids lourd économique d'Afrique de l'Ouest, était jugée fondamentale pour tourner définitivement la page des violences meurtrières qui avaient suivi la victoire en 2010 de Ouattara sur son prédécesseur Gbagbo.
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