Abidjan - Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque allemande KfW, agissant en sa capacité de banque de d éveloppement, ont annoncé le 22 octobre à Dakar, lors de la conférence "Nourrir l’Afrique", qu’elles allaient engager une large collaboration visant à faire progresser le programme de transformation agricole à travers le continent africain.
D’après un communiqué publié mardi par la BAD, ces deux structures chercheront, notamment, à élaborer des solutions susceptibles d’animer une croissance inclusive en Afrique en développant l’accès aux services financiers au profit du secteur agricole.
La BAD s’emploie activement à promouvoir la croissance économique durable et la réduction de la pauvreté en Afrique. La KfW mettra à contribution ses compétences pour la résolution de solutions et la réalisation d’infrastructures destinées à assurer des service s financiers à caractère inclusif, conformément à sa mission. Celle-ci consiste à appuyer le développement durable au nom du gouvernement allemand.
Les deux banques ont la même perception de l’agriculture en tant qu’activité offrant des perspectives de création de richesses au sein d’un environnement rendu porteur par le secteur public et stimulé par le secteur privé. La BAD et la KfW collaboreront avec des gouvernements africains et le secteur privé à la mise en place de solutions de financement et d’appui agricole abordables au profit à la fois des producteurs et des consommateurs, y compris ceux qui traditionnellement ne sont pas bancarisés.
Plus particulièrement, cette collaboration cherchera à dupliquer des solutions de financement agricole ayant fait leurs preuves à travers le continent, catalyser la mobilisation de nouvelles sources de capitaux pour l’agriculture, en provenance du secteur privé et d’ailleurs.
Il s’agit aussi d’identifier et tirer parti de nouvelles solutions de financement en mettant l’accent sur la population rurale, les jeunes et les femmes; et de procéder à des échanges de connaissances à travers les secteurs universitaire, politique et commercial afin de créer un leadership intellectuel sur les questions de l’inclusion financière pour le développement économique, particulièrement au regard de l’agriculture et des environnements ruraux en Afrique.
« À la Banque africaine de développement, nous avons une vision claire et un programme ambitieux pour la transformation agricole dans toute l’Afrique », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la BAD. « La cré ation de partenariats entre institutions de financement du développement aux vues similaires, notamment la KfW, est importante pour la réalisation de notre vision et de notre programme », a-t-il ajouté.
« Nous sommes impressionnés par le leadership et la vision du président Adesina, et nous sommes fiers d’être associés à la poursuite des objectifs ambitieux du programme de transformation agricole. Nos deux institutions considèrent qu’il est urgent de passer à l’action, et nous nous efforcerons conjointement de produire des résultats dans les meilleurs délais possibles », a déclaré, de son côté, Thomas Duve, directeur à la KfW.
Organisée par la BAD et accueillie par le gouvernement du Sénégal, la conférence "Nourrir l’Afrique" a réuni plus de 500 partici pants – des ministres de l’Économie, des Finances et de l’Agriculture, des gouverneurs de banque centrale et des représentants d’organisations régionales/internationales, de la société civile et du secteur privé - afin d’adopter un plan d’action pour la transformation agricole de l’Afrique.
(AIP)
cmas
D’après un communiqué publié mardi par la BAD, ces deux structures chercheront, notamment, à élaborer des solutions susceptibles d’animer une croissance inclusive en Afrique en développant l’accès aux services financiers au profit du secteur agricole.
La BAD s’emploie activement à promouvoir la croissance économique durable et la réduction de la pauvreté en Afrique. La KfW mettra à contribution ses compétences pour la résolution de solutions et la réalisation d’infrastructures destinées à assurer des service s financiers à caractère inclusif, conformément à sa mission. Celle-ci consiste à appuyer le développement durable au nom du gouvernement allemand.
Les deux banques ont la même perception de l’agriculture en tant qu’activité offrant des perspectives de création de richesses au sein d’un environnement rendu porteur par le secteur public et stimulé par le secteur privé. La BAD et la KfW collaboreront avec des gouvernements africains et le secteur privé à la mise en place de solutions de financement et d’appui agricole abordables au profit à la fois des producteurs et des consommateurs, y compris ceux qui traditionnellement ne sont pas bancarisés.
Plus particulièrement, cette collaboration cherchera à dupliquer des solutions de financement agricole ayant fait leurs preuves à travers le continent, catalyser la mobilisation de nouvelles sources de capitaux pour l’agriculture, en provenance du secteur privé et d’ailleurs.
Il s’agit aussi d’identifier et tirer parti de nouvelles solutions de financement en mettant l’accent sur la population rurale, les jeunes et les femmes; et de procéder à des échanges de connaissances à travers les secteurs universitaire, politique et commercial afin de créer un leadership intellectuel sur les questions de l’inclusion financière pour le développement économique, particulièrement au regard de l’agriculture et des environnements ruraux en Afrique.
« À la Banque africaine de développement, nous avons une vision claire et un programme ambitieux pour la transformation agricole dans toute l’Afrique », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la BAD. « La cré ation de partenariats entre institutions de financement du développement aux vues similaires, notamment la KfW, est importante pour la réalisation de notre vision et de notre programme », a-t-il ajouté.
« Nous sommes impressionnés par le leadership et la vision du président Adesina, et nous sommes fiers d’être associés à la poursuite des objectifs ambitieux du programme de transformation agricole. Nos deux institutions considèrent qu’il est urgent de passer à l’action, et nous nous efforcerons conjointement de produire des résultats dans les meilleurs délais possibles », a déclaré, de son côté, Thomas Duve, directeur à la KfW.
Organisée par la BAD et accueillie par le gouvernement du Sénégal, la conférence "Nourrir l’Afrique" a réuni plus de 500 partici pants – des ministres de l’Économie, des Finances et de l’Agriculture, des gouverneurs de banque centrale et des représentants d’organisations régionales/internationales, de la société civile et du secteur privé - afin d’adopter un plan d’action pour la transformation agricole de l’Afrique.
(AIP)
cmas