Bien qu’ayant obtenu moins de 4% du suffrage exprimé, à l’élection présidentielle d’octobre 2015, Kouadio Konan Bertin dit KKB, député de Port-Bouët et ex-président de la jeunesse du PDCI, a fait bonne impression.
D’une part parce qu’il a fait preuve d’une grande détermination. Il a montré qu’il savait quasiment ce qu’il voulait et où il allait. KKB s’est montré courageux en affrontant la machine de son parti, ramant à contre-courant de celui, qui a choisi de soutenir la candidature d’Alassane Ouattara, réélu, par ailleurs, à près de 84%.
D’autre part, le député de Port-Bouët a proposé un programme de gouvernement cohérent mais discutable. De ce fait, il a gagné l’adhésion et l’estime des électeurs qui jusque-là l’avaient sous-estimé. En outre, et cela est important pour tout homme politique qui nourrit de grandes ambitions, le candidat à la présidentielle qu’il a été s’est taillé un charisme.
Pour beaucoup d’observateurs, le fait pour KKB de participer au scrutin présidentiel de 2015 est non seulement un bon test, mais une expérience, aussi modeste soit-elle, qui lui permettrait de réajuster le tir et de mieux se préparer pour les prochaines échéances (2020), toutes aussi chargées d’intérêts, les unes que les autres.
Toutefois, là où KKB a péché, c’est d’être allé trop vite en besogne. Il a reconnu la victoire de son adversaire, Alassane Ouattara, avant même la proclamation des résultats officiels par la Commission électorale indépendante. Alors que, quelques heures auparavant, il soupçonnait le même adversaire de lui voler une éventuelle victoire.
Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que KKB ravale ses propos et se comporte comme un thuriféraire du camp présidentiel? Là a été la déception de certains de ses électeurs qui, bien naturellement, ont assimilé cette sortie imprudente et hasardeuse à un manque de maturité politique. Même s’ils croient qu’un jour leur candidat sera un bon forgeron de la politique ivoirien, lui qui s’est déjà donné la peine de forger dans un milieu qu’il n’est pas du tout facile à pratiquer.
Alain BOUABRE
D’une part parce qu’il a fait preuve d’une grande détermination. Il a montré qu’il savait quasiment ce qu’il voulait et où il allait. KKB s’est montré courageux en affrontant la machine de son parti, ramant à contre-courant de celui, qui a choisi de soutenir la candidature d’Alassane Ouattara, réélu, par ailleurs, à près de 84%.
D’autre part, le député de Port-Bouët a proposé un programme de gouvernement cohérent mais discutable. De ce fait, il a gagné l’adhésion et l’estime des électeurs qui jusque-là l’avaient sous-estimé. En outre, et cela est important pour tout homme politique qui nourrit de grandes ambitions, le candidat à la présidentielle qu’il a été s’est taillé un charisme.
Pour beaucoup d’observateurs, le fait pour KKB de participer au scrutin présidentiel de 2015 est non seulement un bon test, mais une expérience, aussi modeste soit-elle, qui lui permettrait de réajuster le tir et de mieux se préparer pour les prochaines échéances (2020), toutes aussi chargées d’intérêts, les unes que les autres.
Toutefois, là où KKB a péché, c’est d’être allé trop vite en besogne. Il a reconnu la victoire de son adversaire, Alassane Ouattara, avant même la proclamation des résultats officiels par la Commission électorale indépendante. Alors que, quelques heures auparavant, il soupçonnait le même adversaire de lui voler une éventuelle victoire.
Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que KKB ravale ses propos et se comporte comme un thuriféraire du camp présidentiel? Là a été la déception de certains de ses électeurs qui, bien naturellement, ont assimilé cette sortie imprudente et hasardeuse à un manque de maturité politique. Même s’ils croient qu’un jour leur candidat sera un bon forgeron de la politique ivoirien, lui qui s’est déjà donné la peine de forger dans un milieu qu’il n’est pas du tout facile à pratiquer.
Alain BOUABRE