C’est tout sourire et l’air décontracté que le candidat Pascal Affi N’Guessan a fait son entrée hier à 12h20 dans la salle de conférences de l’ex-QG de campagne du président Laurent Gbagbo, sis à la Riviera Attoban. Preuve qu’il n’était nullement ébranlé ni par le score à la soviétique du candidat Ouattara, ni par son propre score, qui ne correspond nullement à ce qu’il escomptait. Pour la circonstance, il était vêtu d’un costume gris, et portait une cravate bleu à rayures blanches sur une chemise blanche.
Ce qui a eu le don de décrisper l’atmosphère quelque peu grave qui prévalait dans la salle archi-comble. Le candidat Affi y avait été précédé par une délégation de la Mission d’experts de l’Union européenne en Côte d’Ivoire. Celle-ci comprenait le chef de mission Vincent Herdt, l’expert média et campagne électorale Alain Chapeau et l’expert juridique Eric des Palières. A leurs côtés, l’ambassadeur Alcide Djédjé, l’ancien patron de la diplomatie ivoirienne sous le président Gbagbo, membre de la direction de campagne du candidat Affi. On notait la présence de Mme Angeline Kili, l’épouse du président Affi.
Quelques instants plus tôt, c’est Marcel Gossio, le directeur national de campagne du candidat Affi et ses directeurs départementaux de campagne, qui faisaient leur entrée dans la salle. Ils avaient tous l’air grave. Ils souriaient néanmoins, aux nombreux journalistes et capteurs d’images venus de partout depuis un peu plus d’une heure déjà. Mais cela n’effaçait pas la lourde atmosphère qui planait sur l’ex-QG de campagne du président Gbagbo, servant actuellement de siège provisoire au Fpi.
Mais les propos de Pascal Affi N’Guessan vont libérer les dignitaires du parti à la rose qui, malgré l’échec, avaient tenu à accompagner leur candidat à affronter la presse. Car les visages s’étaient tout de suite illuminés après que celui-ci a reconnu courageusement sa défaite pour féliciter son adversaire.
Finalement pour Affi et les autres, ce n’est qu’une bataille perdue, pas la guerre.
Robert KRASSAULT
ciurbaine@yahoo.fr
Ce qui a eu le don de décrisper l’atmosphère quelque peu grave qui prévalait dans la salle archi-comble. Le candidat Affi y avait été précédé par une délégation de la Mission d’experts de l’Union européenne en Côte d’Ivoire. Celle-ci comprenait le chef de mission Vincent Herdt, l’expert média et campagne électorale Alain Chapeau et l’expert juridique Eric des Palières. A leurs côtés, l’ambassadeur Alcide Djédjé, l’ancien patron de la diplomatie ivoirienne sous le président Gbagbo, membre de la direction de campagne du candidat Affi. On notait la présence de Mme Angeline Kili, l’épouse du président Affi.
Quelques instants plus tôt, c’est Marcel Gossio, le directeur national de campagne du candidat Affi et ses directeurs départementaux de campagne, qui faisaient leur entrée dans la salle. Ils avaient tous l’air grave. Ils souriaient néanmoins, aux nombreux journalistes et capteurs d’images venus de partout depuis un peu plus d’une heure déjà. Mais cela n’effaçait pas la lourde atmosphère qui planait sur l’ex-QG de campagne du président Gbagbo, servant actuellement de siège provisoire au Fpi.
Mais les propos de Pascal Affi N’Guessan vont libérer les dignitaires du parti à la rose qui, malgré l’échec, avaient tenu à accompagner leur candidat à affronter la presse. Car les visages s’étaient tout de suite illuminés après que celui-ci a reconnu courageusement sa défaite pour féliciter son adversaire.
Finalement pour Affi et les autres, ce n’est qu’une bataille perdue, pas la guerre.
Robert KRASSAULT
ciurbaine@yahoo.fr