Selon les résultats rendus public le mercredi 28 octobre par la Commission électorale indépendante (Cei), Alassane Ouattara (Rhdp) a obtenu 83,66 % des voix, Pascal Affi N’Guessan (Fpi) arrive en deuxième position, avec 9,29 % des suffrages, contre 3,88 % pour Bertin Konan Kouadio, candidat indépendant. Après l’annonce des résultats officiels du scrutin présidentiel, Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim (RDR), Kouakou Krah, secrétaire général du FPI, en charge des élections, Kouadio Konan Bertin (KKB) et Boubacar Koné, premier secrétaire général adjoint et porte-parole du Fpi, tendance Sangaré Abou Dramane, ont livré leurs sentiments au micro de RFI :
Amadou Soumahoro a indiqué que le candidat du Rhdp a été plébiscité suite à une élection jugée, par tous les observateurs internationaux, comme crédible, ouverte, apaisée. « C’est une adhésion des Ivoiriens à la politique du chef de l’Etat, à la politique du Président Alassane Ouattara. Et vous voyez que cette adhésion, elle est générale. Voilà une élection qui s’est passée sans violence », a-t-il souligné. Concernant le fort taux d’abstention qui est de plus de 45 %, Amadou Soumahoro a répondu en ces termes : « Ce n’est pas mon analyse. Vous savez, le taux de participation moyen des élections en Afrique tourne autour de 50 %. Et là, nous sommes au-dessus de 50 %. En 2010, nous avions une élection de sortie de crise et plusieurs acteurs intervenaient dans les élections. Nous avions plusieurs hommes forts, au plan national, de la politique, qui étaient candidats ».
Kouakou Krah, Secrétaire général du FPI, en charge des élections n’est pas de cet avis. Il considère le taux d’abstention comme un désamour de la population vis-à-vis de Ouattara : « Je crois que c’est un désamour vis-à-vis de Ouattara. Les vrais Ivoiriens n’ont jamais admis ce qu’il s’est passé en Côte d’Ivoire depuis 2000, surtout avec la guerre de 2011. Et chacun attendait qu’il y ait des actions pour ramener la cohésion dans le pays. Mais nous avons constaté que ça a été nul ». Pour lui, malgré la défaite du candidat du Fpi, celui-ci n’abandonnera pas la politique. « Affi N’Guessan ne va pas abandonner la politique. Il voulait à travers sa participation aux élections, réinitialiser les jeux politiques. Mon candidat, Affi N’Guessan va continuer la politique. Nous sommes déçus parce qu’il n’y a pas eu la réconciliation que nous avons souhaitée, et cela a eu un impact sur la mobilisation des électeurs», a-t-il soutenu.
La radio (RFI) s’est également entretenue avec le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB) qui a dit assumer sa défaite. « Le plus important pour moi, c’est que je sois allé à cette élection. Parce que j’appartiens à une école où on ne pratique jamais la politique de la chaise vide. Je reste convaincu que si nous n’avions pas choisi de boycotter ces élections, tout était possible. Mais maintenant, cela est derrière nous. Il faut avancer », a-t-il déclaré. Concernant son avenir politique, il a dit ceci : « D’abord, je voudrais dire combien je suis fier d’avoir participé à cette élection. Je suis parti sans appareil politique, combattu par mon parti, le PDCI-RDA, je m’attaquais à Alassane Ouattara et j’étais combattu fortement par le FPI. N’oubliez pas que le samedi (24 octobre) déjà, on faisait circuler des SMS disant aux Ivoiriens que je me serais retiré ! Je suis fier du score que j’ai obtenu à Abidjan, à Yamoussoukro et à Bouaké qui sont les grandes capitales de la Côte d’Ivoire. Je viens d’ouvrir un chantier. Il est clair que l’avenir est devant moi ».
La dernière réaction est celle de Boubacar Koné, premier secrétaire général adjoint et porte-parole du Front populaire ivoirien tendance Abou Dramane Sangaré qui avait appelé au boycott de l’élection plutôt qu’au soutien à Pascal Affi N’Guessan. « Premièrement, je constate que nous ne sommes pas d’accord sur le taux de participation. Nous n’avons pas vu, ici en Côte d’Ivoire, des foules se déplacer pour voter. Nous avons suivi, par nos relais, sur toute l’étendue du territoire, que les Ivoiriens ne se sont pas déplacés pour aller voter. Nous avons enregistré un taux de participation de 11 % ! C’est la première observation que je fais. La deuxième observation, c’est que dans cette parodie d’élection, tout est faux de bout en bout. Parce que nous avions un processus électoral verrouillé d’avance, une Commission électorale déséquilibrée et partisane. Nous sommes donc surpris qu’après avoir tout verrouillé, le candidat M. Ouattara ne récolte pas les 100 % de voix ! Tout ce qu’il s’est dit, et tous les chiffres qui sont donnés, sont fabriqués. Donc tout est faux. », a-t-il déclaré.
HG
Amadou Soumahoro a indiqué que le candidat du Rhdp a été plébiscité suite à une élection jugée, par tous les observateurs internationaux, comme crédible, ouverte, apaisée. « C’est une adhésion des Ivoiriens à la politique du chef de l’Etat, à la politique du Président Alassane Ouattara. Et vous voyez que cette adhésion, elle est générale. Voilà une élection qui s’est passée sans violence », a-t-il souligné. Concernant le fort taux d’abstention qui est de plus de 45 %, Amadou Soumahoro a répondu en ces termes : « Ce n’est pas mon analyse. Vous savez, le taux de participation moyen des élections en Afrique tourne autour de 50 %. Et là, nous sommes au-dessus de 50 %. En 2010, nous avions une élection de sortie de crise et plusieurs acteurs intervenaient dans les élections. Nous avions plusieurs hommes forts, au plan national, de la politique, qui étaient candidats ».
Kouakou Krah, Secrétaire général du FPI, en charge des élections n’est pas de cet avis. Il considère le taux d’abstention comme un désamour de la population vis-à-vis de Ouattara : « Je crois que c’est un désamour vis-à-vis de Ouattara. Les vrais Ivoiriens n’ont jamais admis ce qu’il s’est passé en Côte d’Ivoire depuis 2000, surtout avec la guerre de 2011. Et chacun attendait qu’il y ait des actions pour ramener la cohésion dans le pays. Mais nous avons constaté que ça a été nul ». Pour lui, malgré la défaite du candidat du Fpi, celui-ci n’abandonnera pas la politique. « Affi N’Guessan ne va pas abandonner la politique. Il voulait à travers sa participation aux élections, réinitialiser les jeux politiques. Mon candidat, Affi N’Guessan va continuer la politique. Nous sommes déçus parce qu’il n’y a pas eu la réconciliation que nous avons souhaitée, et cela a eu un impact sur la mobilisation des électeurs», a-t-il soutenu.
La radio (RFI) s’est également entretenue avec le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB) qui a dit assumer sa défaite. « Le plus important pour moi, c’est que je sois allé à cette élection. Parce que j’appartiens à une école où on ne pratique jamais la politique de la chaise vide. Je reste convaincu que si nous n’avions pas choisi de boycotter ces élections, tout était possible. Mais maintenant, cela est derrière nous. Il faut avancer », a-t-il déclaré. Concernant son avenir politique, il a dit ceci : « D’abord, je voudrais dire combien je suis fier d’avoir participé à cette élection. Je suis parti sans appareil politique, combattu par mon parti, le PDCI-RDA, je m’attaquais à Alassane Ouattara et j’étais combattu fortement par le FPI. N’oubliez pas que le samedi (24 octobre) déjà, on faisait circuler des SMS disant aux Ivoiriens que je me serais retiré ! Je suis fier du score que j’ai obtenu à Abidjan, à Yamoussoukro et à Bouaké qui sont les grandes capitales de la Côte d’Ivoire. Je viens d’ouvrir un chantier. Il est clair que l’avenir est devant moi ».
La dernière réaction est celle de Boubacar Koné, premier secrétaire général adjoint et porte-parole du Front populaire ivoirien tendance Abou Dramane Sangaré qui avait appelé au boycott de l’élection plutôt qu’au soutien à Pascal Affi N’Guessan. « Premièrement, je constate que nous ne sommes pas d’accord sur le taux de participation. Nous n’avons pas vu, ici en Côte d’Ivoire, des foules se déplacer pour voter. Nous avons suivi, par nos relais, sur toute l’étendue du territoire, que les Ivoiriens ne se sont pas déplacés pour aller voter. Nous avons enregistré un taux de participation de 11 % ! C’est la première observation que je fais. La deuxième observation, c’est que dans cette parodie d’élection, tout est faux de bout en bout. Parce que nous avions un processus électoral verrouillé d’avance, une Commission électorale déséquilibrée et partisane. Nous sommes donc surpris qu’après avoir tout verrouillé, le candidat M. Ouattara ne récolte pas les 100 % de voix ! Tout ce qu’il s’est dit, et tous les chiffres qui sont donnés, sont fabriqués. Donc tout est faux. », a-t-il déclaré.
HG
