Malgré son retrait de la course présidentielle, Charles Konan Banny a obtenu 8.667 voix sur un suffrage exprimé de 3.129.742, soit 0,28 %, selon les résultats provisoires donnés par la Commission électorale indépendante (Cei), au terme du vote du 25 octobre 2015. Comment Charles Konan Banny perçoit-il ces chiffres qui lui ont été attribués, en dépit de son désistement? Quel commentaire fait-il de cette élection? Sran Kouassi, conseiller en communication de Charles Konan Banny que nous avons joint, nous a fait comprendre que ces faits appellent de son patron une réaction. «Nous sommes en train de préparer notre réaction. Nous réfléchissons à la forme. Soit elle sera rendu publique sous forme de conférence de presse, soit sous la forme d’une déclaration écrite. Dans tous les cas le Président Banny va réagir», a dit Sran Kouassi qui s’est abstenu d’en plus.
A 48 heures de la tenue du scrutin présidentiel du 25 octobre 2015, Charles Konan Banny a déclaré ne plus faire partie des aspirants au Pouvoir d’Etat. Il avait, à ce propos, retirer sa candidature, expliquant, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à la Riviera-Golf le 23 octobre 2015, que le processus électoral avait été faussé dès le départ et que rien dans l’organisation du scrutin indiquait qu’il serait transparent. «Apres avoir mené jusqu’au bout le combat, pour amener nos responsables à épargner à la Côte d’Ivoire de nouvelles souffrances et de nouvelles frustrations, j’ai donc décidé de me retirer du processus inique imposé aux Ivoiriens… Ces élections sont déjà entachées de graves irrégularités qui font craindre un scrutin peu sincère, peu transparent et non inclusif», avait souligné l’ex-gouverneur de la Bceao
A. BOUABRE
A 48 heures de la tenue du scrutin présidentiel du 25 octobre 2015, Charles Konan Banny a déclaré ne plus faire partie des aspirants au Pouvoir d’Etat. Il avait, à ce propos, retirer sa candidature, expliquant, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à la Riviera-Golf le 23 octobre 2015, que le processus électoral avait été faussé dès le départ et que rien dans l’organisation du scrutin indiquait qu’il serait transparent. «Apres avoir mené jusqu’au bout le combat, pour amener nos responsables à épargner à la Côte d’Ivoire de nouvelles souffrances et de nouvelles frustrations, j’ai donc décidé de me retirer du processus inique imposé aux Ivoiriens… Ces élections sont déjà entachées de graves irrégularités qui font craindre un scrutin peu sincère, peu transparent et non inclusif», avait souligné l’ex-gouverneur de la Bceao
A. BOUABRE