Abidjan – La communauté internationale célèbre ce lundi, la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
Selon l’ONU, au cours de la dernière décennie, plus de 700 journalistes ont été tués parce qu’ils informaient le public.
Le fait inquiétant, c’est que sur dix crimes commis contre des professionnels de s médias pendant la décennie écoulée, seul un a abouti à une condamnation. Cette impunité non seulement enhardit les criminels, mais aussi décourage la société, y compris les journalistes eux-mêmes. L’impunité favorise l’impunité et alimente un cercle vicieux.
À sa 68e session, en 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A/RES/68/163 qui a proclamé le 2 novembre Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
Cette résolution a exhorté les États Membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité. La date a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013 .
Cette résolution historique condamne toutes les attaques et violences perpétrées contre des journalistes et des travailleurs des médias. Elle exhorte également les États Membres à faire tout leur possible pour prévenir cette violence, en faire rendre compte, traduire en justice les auteurs des crimes commis contre des journalistes et des travailleurs des médias, et veiller à ce que les victimes disposent de recours appropriés.
Elle demande en outre aux États de promouvoir un environnement sûr et propice dans lequel les journalistes puissent effectuer leur travail de manière indépendante et sans ingérence indue.
Selon l’UNESCO, 70 journalistes ont été tués en 2014 et 91 en 2013, soit un total de 680 pour la période 2006-2014. En outre, 94% des journalistes tués entre 2006 et 2014 sont d'o rigine locale et 6% sont des correspondants étrangers; 94% des journalistes tués sont des hommes; moins de 6% des 680 cas ont été résolus et 41 % des journalistes tués viennent de la presse écrite.
(AIP)
cmas
Selon l’ONU, au cours de la dernière décennie, plus de 700 journalistes ont été tués parce qu’ils informaient le public.
Le fait inquiétant, c’est que sur dix crimes commis contre des professionnels de s médias pendant la décennie écoulée, seul un a abouti à une condamnation. Cette impunité non seulement enhardit les criminels, mais aussi décourage la société, y compris les journalistes eux-mêmes. L’impunité favorise l’impunité et alimente un cercle vicieux.
À sa 68e session, en 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A/RES/68/163 qui a proclamé le 2 novembre Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
Cette résolution a exhorté les États Membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité. La date a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013 .
Cette résolution historique condamne toutes les attaques et violences perpétrées contre des journalistes et des travailleurs des médias. Elle exhorte également les États Membres à faire tout leur possible pour prévenir cette violence, en faire rendre compte, traduire en justice les auteurs des crimes commis contre des journalistes et des travailleurs des médias, et veiller à ce que les victimes disposent de recours appropriés.
Elle demande en outre aux États de promouvoir un environnement sûr et propice dans lequel les journalistes puissent effectuer leur travail de manière indépendante et sans ingérence indue.
Selon l’UNESCO, 70 journalistes ont été tués en 2014 et 91 en 2013, soit un total de 680 pour la période 2006-2014. En outre, 94% des journalistes tués entre 2006 et 2014 sont d'o rigine locale et 6% sont des correspondants étrangers; 94% des journalistes tués sont des hommes; moins de 6% des 680 cas ont été résolus et 41 % des journalistes tués viennent de la presse écrite.
(AIP)
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