Abidjan- Le Secrétaire exécutif du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), Dr Ibrahim Assane Mayaki sera à Abidjan pour trois jours en cette fin de semaine dans le cadre de la "PIDA Week" ou la semaine des infrastructures en Afrique organisée par le NEPAD et la Banque africaine de développement (BAD).
Ex-Premier Ministre nigérien, à la tête du Nepad depuis 2009, Assane Mayaki identifie, structure, oriente, consolide et "labellise" les différentes projets et chantiers structurants de l'Afrique, notamment dans les deux domaines de l’agriculture et les infrastructures.
Les pays africains connaissent une croissance parmi les plus rapides du monde. Mais leur développement est entravé par le manque d'infrastructures. Il faudrait 90 milliards de dollars d'investissements par an, soit 15 % du PIB de la région, pour pourvoir aux besoins du continent.
Pour trouver les financements, Ibrahim Assane Miyaki prône une plus grande implication des politiques de la région pour attirer les investissements. "L'époque où les chefs d'État et de gouvernement faisaient de beaux discours sur les infrastructures et attendaient que les experts leurs fassent des rapports est terminée", insiste-t-il, "les États où ça marche sont ceux où ils s'impliquent".
L'impôt pourrait être une source plus importante de financement pour subvenir aux besoins en infrastructures. "Il faut augmenter la pression fiscale en Afrique parce qu'elle est extrêmement basse et ce n'est pas normal", estime-t-il, ajoutant, "il faut repenser le rôle de l’Etat et donner plus de pouvoir au niveau décentralisé".
Le NEPAD vient d'éditer une carte des 16 principaux projets d'infrastructures en Afrique, qui verront le jour d'ici cinq à dix ans.
ask
Ex-Premier Ministre nigérien, à la tête du Nepad depuis 2009, Assane Mayaki identifie, structure, oriente, consolide et "labellise" les différentes projets et chantiers structurants de l'Afrique, notamment dans les deux domaines de l’agriculture et les infrastructures.
Les pays africains connaissent une croissance parmi les plus rapides du monde. Mais leur développement est entravé par le manque d'infrastructures. Il faudrait 90 milliards de dollars d'investissements par an, soit 15 % du PIB de la région, pour pourvoir aux besoins du continent.
Pour trouver les financements, Ibrahim Assane Miyaki prône une plus grande implication des politiques de la région pour attirer les investissements. "L'époque où les chefs d'État et de gouvernement faisaient de beaux discours sur les infrastructures et attendaient que les experts leurs fassent des rapports est terminée", insiste-t-il, "les États où ça marche sont ceux où ils s'impliquent".
L'impôt pourrait être une source plus importante de financement pour subvenir aux besoins en infrastructures. "Il faut augmenter la pression fiscale en Afrique parce qu'elle est extrêmement basse et ce n'est pas normal", estime-t-il, ajoutant, "il faut repenser le rôle de l’Etat et donner plus de pouvoir au niveau décentralisé".
Le NEPAD vient d'éditer une carte des 16 principaux projets d'infrastructures en Afrique, qui verront le jour d'ici cinq à dix ans.
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