La Côte d’Ivoire est désormais membre du Conseil exécutif de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Elle y a été élue ce mercredi à l’issue d’un vote aucours duquel, face aux pays tels que le Nigeria, le Sénégal, le Ghana ou encore le Niger, la Côte d’Ivoire a pu s’octroyer 101 voix les 165 votants. Cette élection a lieu dans le cadre de la tenue de la 38ème session de la Conférence généralede l’Unesco qui s’est ouvert le 3 novembre dernier à Paris et qui prendra fin le 18 novembre prochain. Le challenge était de taille, puisqu’il n’y avait que deux places pour les pays de la sous-région. Cette brillante élection intervient comme le fruit d’un lobbying de la Délégation permanente ivoirienne auprès de l’Unesco, conjugué aux bonnes relations que Kandia Camara, ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (Menet), a su tisser et entretenir tant auprès de ses pairs qu’auprès de la haute direction de l’Unesco. C’est aussi la résultante des actions de franche collaboration et de coordination régionale réussie, menées de façon assidue, par le Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne de l’Unesco, le Professeur Bamba Lou Mathieu, auprès des homologues des commissions nationales africaines. Cette élection est perçue enfin comme un symbole fort du repositionnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale après la longue crise qu’elle a traversée. Retenons que le Conseil exécutif est l’organe de l’Unesco qui a en charge de préparer l’ordre du jour des sessions de la Conférence générale. Il étudie le programme de travail de l’Organisation ainsi que les prévisions budgétaires correspondantes qui lui sont soumis par le Directeur général. Cela, conformément aux textes fondamentaux. Le Conseil exécutif, agissant sous l’autorité de la Conférence générale, est responsable de l’exécution du programme adopté par la Conférence. Conformément aux décisions de la Conférence générale, le Conseil exécutif prend toutes les dispositions utiles en vue d’assurer l’exécution efficace et rationnelle du programme. Entre deux sessions ordinaires de la Conférence générale, le Conseil peut exercer les fonctions consultatives auprès des Nations-Unies, prévues à l’article IV, paragraphe 5, à condition que la question qui fait l’objet de la consultation ait été traitée dans son principe, par la Conférence (…).
E. LATH et Sercom Menet
E. LATH et Sercom Menet