San Pedro - Les acteurs et bénéficiaires de la phase pilote à San Pedro du projet Akoma de lutte contre la traite des enfants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont recommandé mardi la pérennisation de ce projet, au cours d’un atelier bilan initié par l’OIM, en partenariat avec la direction régionale de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant et celle des Affaires sociales.
Démarré en juin, le projet Akoma s’achève fin décembre. A son démarrage, pendant deux jours il a permis à Interpol, à la police et la gendarmerie d’identifier et de récupérer dans des plantations de cacao et des marchés de la région de San Pedro, 123 enfants en situation de travail.
L’OIM et les directions régionales de la Solidarité et celle des Affaires sociales ont apporté pendant cinq mois une assistance à 48 de ces enfants en situations avérées d’exploitation et d’exposition à des travaux dangereux.
Les participants à l’atelier bilan ont salué les acquis du projet, à savoir l’approche globale de prise en charge de l’enfant, prenant en compte sa santé, son insertion socioprofessionnelle, sa nourriture, son inscription à l’école ou dans un métier, et l’aide apportée à sa famille, pour permettre souvent à la mère d’avoir une activité génératrice de revenus grâce à l’ouverture d’un compte fourni.
Selon l’administrateur du projet, Laurent Guittey, Akoma est certes un projet pilote mais, il faut songer demain à passer à une autre phase plus large, plus étendue qui intègre plus de moyens, qui touche plus de bénéficiaires parce que la lutte contre le fléau du travail des enfants nécessite des actions massives qui doivent s’étendre sur le long terme et toucher les communautés.
(AIP)
jmk/cmas
Démarré en juin, le projet Akoma s’achève fin décembre. A son démarrage, pendant deux jours il a permis à Interpol, à la police et la gendarmerie d’identifier et de récupérer dans des plantations de cacao et des marchés de la région de San Pedro, 123 enfants en situation de travail.
L’OIM et les directions régionales de la Solidarité et celle des Affaires sociales ont apporté pendant cinq mois une assistance à 48 de ces enfants en situations avérées d’exploitation et d’exposition à des travaux dangereux.
Les participants à l’atelier bilan ont salué les acquis du projet, à savoir l’approche globale de prise en charge de l’enfant, prenant en compte sa santé, son insertion socioprofessionnelle, sa nourriture, son inscription à l’école ou dans un métier, et l’aide apportée à sa famille, pour permettre souvent à la mère d’avoir une activité génératrice de revenus grâce à l’ouverture d’un compte fourni.
Selon l’administrateur du projet, Laurent Guittey, Akoma est certes un projet pilote mais, il faut songer demain à passer à une autre phase plus large, plus étendue qui intègre plus de moyens, qui touche plus de bénéficiaires parce que la lutte contre le fléau du travail des enfants nécessite des actions massives qui doivent s’étendre sur le long terme et toucher les communautés.
(AIP)
jmk/cmas