Un peu plus de deux mois après la démolition des habitations à Adjouffou, dans la commune de Port Bouët, des populations sont dans l’attente d’un hypothétique dédommagement.
Les discussions entre la chefferie du village d’Adjouffou et la mairie de Port-bouët ont débuté depuis peu. Aux fins de trouver des solutions pour le recasement des villageois. Selon une source très proche du dossier, c’est au cours de l’une de ces réunions que madame Hortense AkaAnghui, maire de la commune de Port-bouet aurait affirmé : « J’étais hors du pays durant un certain temps. Je ne savais pas que votre village allait être rasé. Mais je mettrai tout en œuvre pour que vous soyez dédommagés ». A Adjouffou côté continental non loin de l’aéroport international FHB où les villageois vivent dispersés. Les propos du porte parole et chargé de mission de la chefferie viennent attester les dires de notre source. « Madame le maire dit ne pas être informée de ladémolition de notre village. Cependant, ses services ont pris une part active à l’opération de démolition. Aujourd’hui, tous se demandent comment cela peut être possible ? Mais une chose est sûre, les discussions se poursuivent même s’il ya trop de flou autour de cette affaire», a déclaré ce dernier. Avant d’ajouter « On veut nous proposer des sites de recasement à Songon, alors que nous avons de vastes terres sur le côté continental qui peuvent être aménagées pour notre recasement. Une proposition que les autorités refusent. Que cherchent t-ils en nous éloignant de nos terres », i’interroge le chargé de mission.
La chefferie crie misère
Les conditions de vie des populations déguerpies sont de plus en plus difficiles et suscitent beaucoup d’inquiétude, selon la chefferie du village d’Adjouffou. « Nos enfants ne vont plus à l’école. Les femmes et les enfants sont traumatisés par la méthode brutale avec laquelle nous avons été déguerpis. Plusieurs familles sont sans domicile. Les malades n’arrivent plus à se soigner. Les personnes du troisième âge ne savent plus à quel saint se vouer. Les villageois sont au bout du rouleau », affirmera le notable en charge des misions. A la question de savoir où en est le processus de l’indemnisation, le porte-voix du village répond : « Jusqu’à ce jour, nous n’avons rien reçu des autorités. Seuls les locataires ont perçu des sommes dérisoires allant de 30.000 à 40.000 francs Cfa selon des critères que nous ignorons. Les propriétaires terriens ont été oubliés. Car un peu plus de 3 mois après la destruction de nos habitations, nous sommes toujours dans l’attente. Le comble, des personnes n’ayant aucun lien avec le village figurent sur la liste des personnes à indemniser », a-t-il révélé.
Dimitry Chrysostome
Les discussions entre la chefferie du village d’Adjouffou et la mairie de Port-bouët ont débuté depuis peu. Aux fins de trouver des solutions pour le recasement des villageois. Selon une source très proche du dossier, c’est au cours de l’une de ces réunions que madame Hortense AkaAnghui, maire de la commune de Port-bouet aurait affirmé : « J’étais hors du pays durant un certain temps. Je ne savais pas que votre village allait être rasé. Mais je mettrai tout en œuvre pour que vous soyez dédommagés ». A Adjouffou côté continental non loin de l’aéroport international FHB où les villageois vivent dispersés. Les propos du porte parole et chargé de mission de la chefferie viennent attester les dires de notre source. « Madame le maire dit ne pas être informée de ladémolition de notre village. Cependant, ses services ont pris une part active à l’opération de démolition. Aujourd’hui, tous se demandent comment cela peut être possible ? Mais une chose est sûre, les discussions se poursuivent même s’il ya trop de flou autour de cette affaire», a déclaré ce dernier. Avant d’ajouter « On veut nous proposer des sites de recasement à Songon, alors que nous avons de vastes terres sur le côté continental qui peuvent être aménagées pour notre recasement. Une proposition que les autorités refusent. Que cherchent t-ils en nous éloignant de nos terres », i’interroge le chargé de mission.
La chefferie crie misère
Les conditions de vie des populations déguerpies sont de plus en plus difficiles et suscitent beaucoup d’inquiétude, selon la chefferie du village d’Adjouffou. « Nos enfants ne vont plus à l’école. Les femmes et les enfants sont traumatisés par la méthode brutale avec laquelle nous avons été déguerpis. Plusieurs familles sont sans domicile. Les malades n’arrivent plus à se soigner. Les personnes du troisième âge ne savent plus à quel saint se vouer. Les villageois sont au bout du rouleau », affirmera le notable en charge des misions. A la question de savoir où en est le processus de l’indemnisation, le porte-voix du village répond : « Jusqu’à ce jour, nous n’avons rien reçu des autorités. Seuls les locataires ont perçu des sommes dérisoires allant de 30.000 à 40.000 francs Cfa selon des critères que nous ignorons. Les propriétaires terriens ont été oubliés. Car un peu plus de 3 mois après la destruction de nos habitations, nous sommes toujours dans l’attente. Le comble, des personnes n’ayant aucun lien avec le village figurent sur la liste des personnes à indemniser », a-t-il révélé.
Dimitry Chrysostome