Le moins qu’on puisse dire, est que le véritable désamour s’est installé entre le détachement des Forces républicaines de côte D’Ivoire (Frci) et les populations du village de Nguiémé, bourg du pays Adouvlai, situé au bord de la lagune Tando, à quelques encablures de Tiapoum, le chef-lieu de département. Selon notre source, informé de la tension qui prévaut dans ledit village, le Commissaire Gnamien du commissariat de l’immigration de Tiapoum, a mené toute la journée du vendredi 27 novembre dernier une mission de sécurisation sur les lieux de la révolte naissante, aux fins de parer à toute éventualité. Au moment où les autorités administratives et coutumières unissent leurs efforts pour faire baisser le mercure, dans cette affaire qui met à mal la cohésion sociale dans le village de Nguiémé. On se rappelle que dans la nuit du 14 au 15 novembre 2015, un soldat des Frci nommé Chérif Mamadou, s’est présenté à des agents du service des affaires sociales de Nguiémé pour leur faire part, à l’en croire, de ce qu’il aurait été sodomisé par des inconnus dont il a réussi à se défaire, après une rude bataille. Il ajoute dans son récit surréaliste, avoir recueilli sur les lieux, une fillette de 3 ans qui s’est avérée par la suite être l’enfant de sa voisine. Quelque peu intriguée par les dires du soldat, la génitrice aidée de bonnes volontés, a soumis la môme à une consultation médicale. Le rapport qui en ressort, fait cas de violences sexuelles dont a été victime la petite. Conséquence, suspectée de viol, le soldat de 1ère classe a été arrêté le 17 novembre 2015 par la brigade de gendarmerie d’Adiaké, en charge de l’enquête préliminaire. Quant aux parents de la victime, elles attendent que justice soit faite sur cette affaire.
De Béliéhoa(Correspondant)
De Béliéhoa(Correspondant)