Le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à l’élection présidentielle du 29 novembre 2015, Roch Marc Christian Kaboré, a été élu président de la République du Burkina Faso. Selon les résultats provisoires proclamés le mardi 1er décembre 2015 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il distance largement ses adversaires. Il obtient 1 668 169 voix, soit 53,49%. Il est suivi du candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, qui obtient 924 811 voix soit 29,65%. Ces résultats restent à être confirmés par le Conseil constitutionnel. Roch Marc Christian Kaboré a remporté l’élection présidentielle post-Blaise Compaoré dès le premier tour et devient si ces résultats se confirment, le deuxième président démocratiquement élu après Maurice Yaméogo (1960-1966) dans l’histoire du Burkina Faso. Quelques minutes après la proclamation des résultats provisoires par la CENI, il s’est adressé à ses militants venus célébrer la victoire à son siège de campagne.
Dans sa première allocution en tant que Président élu du Faso, il a appelé l’ensemble des Burkinabè à se mettre immédiatement au travail. « Je crois à la capacité de notre peuple à relever les défis qui se dressent devant nous pour bâtir ensemble un Burkina Faso de progrès économique et social. Tel est le sens de mon engagement en accédant à la plus haute charge de l’Etat. Les chantiers qui s’ouvrent exigent la pleine participation des fils et des filles du Burkina Faso engagés dans la lutte pour le progrès et l’amélioration de la gouvernance du pays. Nous devons nous mettre au travail immédiatement et je voudrais vous rappeler que c’est tous ensemble que nous devons servir le pays», a souhaité le nouvel homme fort du Faso. Pour l’atteinte de ces objectifs, il a exhorté tous les Burkinabé à la réconciliation. Car selon lui, c’est dans l’union que le pays pourra relever tous les défis : « Nous devons à leur sacrifice ces moments de restauration de l’ordre constitutionnel pour asseoir une gouvernance apaisée, porteuse de démocratie, de réconciliation nationale, de progrès économique et social, de liberté et de justice au profit de tous les Burkinabè.
A toutes les victimes de l’histoire tumultueuse de notre pays, la nation est reconnaissante. J’en profite pour souhaiter un prompt rétablissement à tous les blessés de ces moments difficiles. Pour que le sacrifice de tous ces martyrs ne soit pas vain, nous devons conjuguer nos efforts pour panser les plaies et réussir dans la vérité et la justice, la réconciliation nationale et consolider la cohésion sociale entre tous les Burkinabè ». Par ailleurs, il n’a pas manqué de féliciter et remercier les autres candidats qui ont aussitôt reconnu sa victoire et particulièrement son principal challenger Zéphirin Diabré, qui est allé le féliciter avant même la proclamation des résultats par la Commission électorale nationale indépendante : « je voudrais féliciter et remercier tous les autres candidats à l’élection présidentielle pour leur amour pour la patrie et les encourager à continuer dans la tolérance et l’acceptation de la différence, à rechercher les synergies d’action pour la construction de notre chère patrie. » Bien avant, il a tenu a rendre un hommage au peuple pour la confiance placée en sa personne :« Concitoyens, concitoyennes, vous avez fait le choix de me porter à la Présidence du Faso conformément à votre pouvoir souverain. Mes premiers sentiments sont des sentiments de reconnaissance pour l’honneur qui m’est fait pour exercer cette fonction exaltante dont je mesure par ailleurs le poids de la charge. Je voudrais en ces moments historiques, rendre un hommage appuyé au vaillant peuple burkinabè et à tous les combattants de la liberté et de la démocratie dont certains ne sont plus de ce monde».
N.Y
Dans sa première allocution en tant que Président élu du Faso, il a appelé l’ensemble des Burkinabè à se mettre immédiatement au travail. « Je crois à la capacité de notre peuple à relever les défis qui se dressent devant nous pour bâtir ensemble un Burkina Faso de progrès économique et social. Tel est le sens de mon engagement en accédant à la plus haute charge de l’Etat. Les chantiers qui s’ouvrent exigent la pleine participation des fils et des filles du Burkina Faso engagés dans la lutte pour le progrès et l’amélioration de la gouvernance du pays. Nous devons nous mettre au travail immédiatement et je voudrais vous rappeler que c’est tous ensemble que nous devons servir le pays», a souhaité le nouvel homme fort du Faso. Pour l’atteinte de ces objectifs, il a exhorté tous les Burkinabé à la réconciliation. Car selon lui, c’est dans l’union que le pays pourra relever tous les défis : « Nous devons à leur sacrifice ces moments de restauration de l’ordre constitutionnel pour asseoir une gouvernance apaisée, porteuse de démocratie, de réconciliation nationale, de progrès économique et social, de liberté et de justice au profit de tous les Burkinabè.
A toutes les victimes de l’histoire tumultueuse de notre pays, la nation est reconnaissante. J’en profite pour souhaiter un prompt rétablissement à tous les blessés de ces moments difficiles. Pour que le sacrifice de tous ces martyrs ne soit pas vain, nous devons conjuguer nos efforts pour panser les plaies et réussir dans la vérité et la justice, la réconciliation nationale et consolider la cohésion sociale entre tous les Burkinabè ». Par ailleurs, il n’a pas manqué de féliciter et remercier les autres candidats qui ont aussitôt reconnu sa victoire et particulièrement son principal challenger Zéphirin Diabré, qui est allé le féliciter avant même la proclamation des résultats par la Commission électorale nationale indépendante : « je voudrais féliciter et remercier tous les autres candidats à l’élection présidentielle pour leur amour pour la patrie et les encourager à continuer dans la tolérance et l’acceptation de la différence, à rechercher les synergies d’action pour la construction de notre chère patrie. » Bien avant, il a tenu a rendre un hommage au peuple pour la confiance placée en sa personne :« Concitoyens, concitoyennes, vous avez fait le choix de me porter à la Présidence du Faso conformément à votre pouvoir souverain. Mes premiers sentiments sont des sentiments de reconnaissance pour l’honneur qui m’est fait pour exercer cette fonction exaltante dont je mesure par ailleurs le poids de la charge. Je voudrais en ces moments historiques, rendre un hommage appuyé au vaillant peuple burkinabè et à tous les combattants de la liberté et de la démocratie dont certains ne sont plus de ce monde».
N.Y