Foyer de contestions, l’Université de manière générale, en Côte d’Ivoire a toujours été une poche de violence. Au-delà des revendications légitimes des étudiants, l’Université a été un tréteau fertile des manipulations politiques et de l’instrumentalisation des jeunes apprenants. Conséquence, la mort d’étudiants sur les campus, le grand retard accusé au niveau des années académiques, la baisse inquiétante du niveau des étudiants, incapables aujourd’hui d’écrire correctement une simple phrase. Les régimes qui se sont succédé en Côte d’Ivoire ont bien une part de responsabilité dans le désordre qui a longtemps régné dans ce temple… de la violence et non du savoir
Et depuis l’accession au pouvoir de l’actuel régime, des voix et non des moindres se sont élevés pour réclamer la tête de la Fesci: le RDR et le ministre de tutelle, Gnamien Konan, ont demandé officiellement la dissolution de la Fédération. Mais aucune oreille attentive ne leur avait été accordée, puisque le Premier ministre Daniel Kablan Duncan n’avait pas jugé opportun une éventuelle décision dans ce sens. Il a donc fallu la mort d’un étudiant pour que l’on mesure l’ampleur du drame en milieu universitaire
Si l’on tient à faire des omelettes de la paix, de la tranquillité et de l’ordre dans le milieu estudiantin, il faut bien que l’on casse les œufs de la violence qui y règne en maître absolu. Le Conseil de l’Université Félix Houphouët-Boigny semble l’avoir compris. De façon courage, elle a poussé le bouchon de la sanction jusqu’à la radiation de treize étudiants, reconnus coupables d’avoir mis le feu récemment à l’Université. Espérons tout simplement que ces mesures de radiation servent d’exemple et qu’elle soit le début d’un assainissement radical du milieu universitaire.
Alain BOUABRE
Et depuis l’accession au pouvoir de l’actuel régime, des voix et non des moindres se sont élevés pour réclamer la tête de la Fesci: le RDR et le ministre de tutelle, Gnamien Konan, ont demandé officiellement la dissolution de la Fédération. Mais aucune oreille attentive ne leur avait été accordée, puisque le Premier ministre Daniel Kablan Duncan n’avait pas jugé opportun une éventuelle décision dans ce sens. Il a donc fallu la mort d’un étudiant pour que l’on mesure l’ampleur du drame en milieu universitaire
Si l’on tient à faire des omelettes de la paix, de la tranquillité et de l’ordre dans le milieu estudiantin, il faut bien que l’on casse les œufs de la violence qui y règne en maître absolu. Le Conseil de l’Université Félix Houphouët-Boigny semble l’avoir compris. De façon courage, elle a poussé le bouchon de la sanction jusqu’à la radiation de treize étudiants, reconnus coupables d’avoir mis le feu récemment à l’Université. Espérons tout simplement que ces mesures de radiation servent d’exemple et qu’elle soit le début d’un assainissement radical du milieu universitaire.
Alain BOUABRE
