Rabat (Maroc) - Des entreprises venant du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Gabon et de la République du Congo et membres de l’Association des Sociétés Technologiques « ASTEC », sont en visite de trois jours (1-3 décembre) au Maroc dans le cadre de l’Incoming Afrique TIC.
Initiée par Maroc Export, cette mission a pour but de permettre aux entreprises africaines participantes de prospecter les opportunités économiques au Maroc, de rencontrer les différentes structures des sociétés et les clients présents au Maroc et de tirer profit du savoir-faire, de l'expertise et de l'étendue de l'offre exportable marocaine, a appris APA auprès de Maroc Export.
Le secteur des TIC au sein de ses 4 pays subsahariens connait un développement exponentiel lors de ces dernières années. Toutefois, des défis restent à relever afin d'assurer une croissance économique soutenue dans ce secteur tels que la généralisation d'accessibilité au service TIC, la création d'une zone franche pour attirer les entreprises du secteur des TIC et la mise en place des dispositifs de formation adaptés aux besoins du secteur et des programmes de recherches.
La Côte d'ivoire qui ambitionne de devenir un pays émergent à l'horizon 2020 fait du secteur TIC un secteur primordial pour assurer son développement. Le pays compte 19,7 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration d'environ 84 % et un taux de couverture de plus de 94 %.
Il affiche néanmoins un retard important en termes de maturité numérique, car si chaque ivoirien a pratiquement accès à la téléphonie mobile seulement 3 % de la population utilise Internet et à peine 2 % de ces utilisateurs ont un abonnement haut débit. Aussi, les tarifs et les coûts d'accès restent relativement élevés.
Pour le Sénégal, il se positionne comme un leader en Afrique, en matière de TIC dans la mesure où de secteur contribue à hauteur de 10,8% au PIB et génère plus de 70.000 emplois. L'adoption du mobile a presque atteint les 90% et la contribution des Technologies de l'information et de la communication à la croissance économique est aux alentours de 23%.
Quant au Gabon, le secteur des (TIC), y est en pleine croissance. Il emploie directement ou indirectement plus de 12.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 293 milliards de F.CFA en 2014. Le taux de pénétration du mobile est de 193%, soit près de 3 millions d'abonnés. Celui du téléphone fixe est devenu résiduel à 1,22%, alors que le taux de pénétration de l'internet est de 86%, pour un parc de 1150 894 abonnés avec une prédominance de l'internet mobile.
Le Gabon a lancé, en début d'année, un vaste projet de construction de plus de 2.000 villages numériques à l'horizon 2025, en partenariat avec le groupe Samsung. Le projet vise la réduction des fractures sociales et numériques entre les différentes localités du pays et la promotion d'un développement intégré.
Pour la République du Congo, sa position géographique lui permet d'être un pays de transit grâce au chemin de fer Congo-Océan et au port de Pointe-Noire. Fort de ce positionnement stratégique, il espère ainsi transformer cet avantage en hub technologique pour toute la sous-région centrale.
Le déploiement du premier technopole numérique attendu en 2015/2016 et la mise en place d'incubateurs et autres zones économiques spéciales participeront à développer un écosystème fondé sur l'éclosion de contenus à haute valeur ajoutée.
Cependant, il faudra que le pays crée des conditions favorables à la pénétration des TIC dans l'ensemble des segments de production, s'il espère concevoir d'importantes opportunités de développement de la filière numérique.
HA/APA
Initiée par Maroc Export, cette mission a pour but de permettre aux entreprises africaines participantes de prospecter les opportunités économiques au Maroc, de rencontrer les différentes structures des sociétés et les clients présents au Maroc et de tirer profit du savoir-faire, de l'expertise et de l'étendue de l'offre exportable marocaine, a appris APA auprès de Maroc Export.
Le secteur des TIC au sein de ses 4 pays subsahariens connait un développement exponentiel lors de ces dernières années. Toutefois, des défis restent à relever afin d'assurer une croissance économique soutenue dans ce secteur tels que la généralisation d'accessibilité au service TIC, la création d'une zone franche pour attirer les entreprises du secteur des TIC et la mise en place des dispositifs de formation adaptés aux besoins du secteur et des programmes de recherches.
La Côte d'ivoire qui ambitionne de devenir un pays émergent à l'horizon 2020 fait du secteur TIC un secteur primordial pour assurer son développement. Le pays compte 19,7 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration d'environ 84 % et un taux de couverture de plus de 94 %.
Il affiche néanmoins un retard important en termes de maturité numérique, car si chaque ivoirien a pratiquement accès à la téléphonie mobile seulement 3 % de la population utilise Internet et à peine 2 % de ces utilisateurs ont un abonnement haut débit. Aussi, les tarifs et les coûts d'accès restent relativement élevés.
Pour le Sénégal, il se positionne comme un leader en Afrique, en matière de TIC dans la mesure où de secteur contribue à hauteur de 10,8% au PIB et génère plus de 70.000 emplois. L'adoption du mobile a presque atteint les 90% et la contribution des Technologies de l'information et de la communication à la croissance économique est aux alentours de 23%.
Quant au Gabon, le secteur des (TIC), y est en pleine croissance. Il emploie directement ou indirectement plus de 12.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 293 milliards de F.CFA en 2014. Le taux de pénétration du mobile est de 193%, soit près de 3 millions d'abonnés. Celui du téléphone fixe est devenu résiduel à 1,22%, alors que le taux de pénétration de l'internet est de 86%, pour un parc de 1150 894 abonnés avec une prédominance de l'internet mobile.
Le Gabon a lancé, en début d'année, un vaste projet de construction de plus de 2.000 villages numériques à l'horizon 2025, en partenariat avec le groupe Samsung. Le projet vise la réduction des fractures sociales et numériques entre les différentes localités du pays et la promotion d'un développement intégré.
Pour la République du Congo, sa position géographique lui permet d'être un pays de transit grâce au chemin de fer Congo-Océan et au port de Pointe-Noire. Fort de ce positionnement stratégique, il espère ainsi transformer cet avantage en hub technologique pour toute la sous-région centrale.
Le déploiement du premier technopole numérique attendu en 2015/2016 et la mise en place d'incubateurs et autres zones économiques spéciales participeront à développer un écosystème fondé sur l'éclosion de contenus à haute valeur ajoutée.
Cependant, il faudra que le pays crée des conditions favorables à la pénétration des TIC dans l'ensemble des segments de production, s'il espère concevoir d'importantes opportunités de développement de la filière numérique.
HA/APA