Des individus non identifiés ont attaqué, hier matin, à coups de pierres, le lycée moderne des 220 Logements Adjamé. Les assaillants ont pénétré dans l’enceinte de l’établissement alors que les élèves étaient en plein cours. Cette attaque a créé la panique générale du côté des enseignants et des élèves, et occasionné de nombreux blessés parmi les élèves, suite aux bousculades et aux jets de pierres de l’extérieur et à l’intérieur de l’établissement. Alertées, les forces de l’ordre ont débarqué sur les lieux en tirant des gaz lacrymogènes.
Finalement, compte tenu de l’insécurité qui prévalait, les enseignants ont mis fin aux cours, et les élèves sont rentrés chez eux. Les forces de l’ordre ont procédé au ratissage des environs du lycée. Des témoins assis dans un maquis du coin, déclarent avoir vu des individus en tenue scolaire et d’autres en tenue civile déclarer être venus du lycée Nangui Abrogoua pour déloger leurs camarades afin d’anticiper les congés de Noël prévus le 18 décembre prochain. Dans le même temps, des élèves d’autres établissements scolaires ont été violemment délogés de leurs salles de classes par les mêmes méthodes. Chaque année, à la veille des congés de Noël, on assiste à ce genre de scènes. Au lycée moderne d’Abobo, des élèves ont même été agressés à coups de couteaux et de machettes. Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique reste malheureusement sans réaction face à ce phénomène qui, au fil des années, prend de l’ampleur et n’honore pas la communauté éducative.
Charles Bédé
Finalement, compte tenu de l’insécurité qui prévalait, les enseignants ont mis fin aux cours, et les élèves sont rentrés chez eux. Les forces de l’ordre ont procédé au ratissage des environs du lycée. Des témoins assis dans un maquis du coin, déclarent avoir vu des individus en tenue scolaire et d’autres en tenue civile déclarer être venus du lycée Nangui Abrogoua pour déloger leurs camarades afin d’anticiper les congés de Noël prévus le 18 décembre prochain. Dans le même temps, des élèves d’autres établissements scolaires ont été violemment délogés de leurs salles de classes par les mêmes méthodes. Chaque année, à la veille des congés de Noël, on assiste à ce genre de scènes. Au lycée moderne d’Abobo, des élèves ont même été agressés à coups de couteaux et de machettes. Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique reste malheureusement sans réaction face à ce phénomène qui, au fil des années, prend de l’ampleur et n’honore pas la communauté éducative.
Charles Bédé