Le parti au pouvoir au Zimbabwe a officialisé ce week-end la candidature du président Robert Mugabe à un nouveau mandat en 2018, mais la santé visiblement fragile du Chef de l'Etat de 91 ans alimente les spéculations sur l'identité de son successeur.
Au Zimbabwe la présidentielle ce sera pour 2018. Mais au sein de la classe politique on prépare déjà cette échéance. Pour le parti au pouvoir, en tout cas, on ne changera pas champion : Ce sera encore Robert Mugabe. La Zanu-PF a d’ailleurs officialisé ce choix lors de sa conférence annuelle qui s’est tenu le week-end dernier. Le président Robert Mugabe est donc candidat à un nouveau mandat en 2018. Mais l’autre réalité c’est que l’actuel Chef de l’Etat âgé de 91 ans a désormais la santé fragile. Ces derniers mois, Robert Mugabe a montré des signes de faiblesse plutôt inhabituels pour celui qui dirige le Zimbabwe depuis 35 ans. Par conséquent au sein de son parti, l’heure est à la bataille pour sa succession. Et même pour le moment, Mugabe s'est toujours refusé à désigner un successeur et a même déploré les divisions qui minent son parti. « Votre ambition ne doit pas diviser le peuple, le peuple n'appartient pas à des factions. Il appartient à la Zanu-PF », s’est-il emporté.
La First Lady en embuscade
Au nombre des aspirants à la succession du Chef de l’Etat il y a l’actuel vice-président du Zimbabwe EmmersonMnangagwa qui fait même partie des favoris. Il y a aussi l’ex-vice-présidente Joice Mujuru, faisant également partie des outsiders, qui devrait former un nouveau parti pour le scrutin de 2018. Mais compte tenu des scores écrasants de la Zanu-PF lors des dernières élections, les analystes estiment que la guerre de succession se jouera au sein du parti. Mais, pour bon nombre d’observateurs politiques la personne à qui pourrait échoir la succession du fauteuil, c’est bien Grace Mugabe l’actuelle Première Dame du Zimbabwé. Et les nombreux démentis du couple présidentiel sur les ambitions de la First Lady ne servent manifestement à rien tant ses faits et gestes sont scrutés à la loupe. Grace Mugabe, 50 ans, a en effet été nommée à la tête de la ligue des femmes de la Zanu-PF l'année dernière, après une campagne qui a conduit à l'éviction de Joice Mujuru, alors vice-présidente du Zimbabwe et potentiel successeur de Mugabe. A la conférence annuelle de la Zanu-PF, la ligue des femmes a fait pression pour qu'un des deux vice-présidents du Zimbabwe soit une femme. Une mesure qui place de fait Grace Mugabe en pole position. Surtout que la Zanu-PF qui a encore des bastions solides est sûre de gagner les prochaines élections de 2018.
Mireille Patricia Abié
(Correspondante)
Au Zimbabwe la présidentielle ce sera pour 2018. Mais au sein de la classe politique on prépare déjà cette échéance. Pour le parti au pouvoir, en tout cas, on ne changera pas champion : Ce sera encore Robert Mugabe. La Zanu-PF a d’ailleurs officialisé ce choix lors de sa conférence annuelle qui s’est tenu le week-end dernier. Le président Robert Mugabe est donc candidat à un nouveau mandat en 2018. Mais l’autre réalité c’est que l’actuel Chef de l’Etat âgé de 91 ans a désormais la santé fragile. Ces derniers mois, Robert Mugabe a montré des signes de faiblesse plutôt inhabituels pour celui qui dirige le Zimbabwe depuis 35 ans. Par conséquent au sein de son parti, l’heure est à la bataille pour sa succession. Et même pour le moment, Mugabe s'est toujours refusé à désigner un successeur et a même déploré les divisions qui minent son parti. « Votre ambition ne doit pas diviser le peuple, le peuple n'appartient pas à des factions. Il appartient à la Zanu-PF », s’est-il emporté.
La First Lady en embuscade
Au nombre des aspirants à la succession du Chef de l’Etat il y a l’actuel vice-président du Zimbabwe EmmersonMnangagwa qui fait même partie des favoris. Il y a aussi l’ex-vice-présidente Joice Mujuru, faisant également partie des outsiders, qui devrait former un nouveau parti pour le scrutin de 2018. Mais compte tenu des scores écrasants de la Zanu-PF lors des dernières élections, les analystes estiment que la guerre de succession se jouera au sein du parti. Mais, pour bon nombre d’observateurs politiques la personne à qui pourrait échoir la succession du fauteuil, c’est bien Grace Mugabe l’actuelle Première Dame du Zimbabwé. Et les nombreux démentis du couple présidentiel sur les ambitions de la First Lady ne servent manifestement à rien tant ses faits et gestes sont scrutés à la loupe. Grace Mugabe, 50 ans, a en effet été nommée à la tête de la ligue des femmes de la Zanu-PF l'année dernière, après une campagne qui a conduit à l'éviction de Joice Mujuru, alors vice-présidente du Zimbabwe et potentiel successeur de Mugabe. A la conférence annuelle de la Zanu-PF, la ligue des femmes a fait pression pour qu'un des deux vice-présidents du Zimbabwe soit une femme. Une mesure qui place de fait Grace Mugabe en pole position. Surtout que la Zanu-PF qui a encore des bastions solides est sûre de gagner les prochaines élections de 2018.
Mireille Patricia Abié
(Correspondante)
